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À partir de 2018, les entreprises britanniques devront rendre public l’écart de rémunération entre leurs employés masculins et féminins. C’est ce qu’a annoncé le gouvernement britannique vendredi 12 février pour lutter contre les inégalités salariales qui persistent entre les hommes et les femmes.
Il convient de rappeler que ces derniers temps, au Royaume-Uni, les hommes gagnent en moyenne (temps plein et temps partiel combinés) 19 % de plus que les femmes. Comme le souligne Nicky Morgan, ministre des Femmes et de l’Égalité, bien que de nombreux progrès aient été réalisés ces dernières années, « le travail ne sera pas terminé tant que nous ne verrons pas les talents et les talents des femmes et des hommes reconnus de la même manière dans chaque lieu de travail ».
Bien que les écarts de rémunération soient un fléau bien connu dans le monde du travail, la plupart des travailleurs ne semblent pas en être conscients. En effet, comme le souligne une étude menée via Glassdoor et diffusée via Time, 74% des travailleurs pensent que, pour un travail équivalent, les hommes et les femmes perçoivent systématiquement une rémunération similaire.
Menée auprès de 8 000 adultes aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Suisse, l’étude souligne que les femmes sont plus conscientes de l’inégalité salariale que les hommes (60 % à 78 %).
« Bien que l’inégalité salariale ne puisse être démontrée, cette étude montre que la majorité des travailleurs pensent que leur entreprise peut la pratiquer », explique Andrew Chamberlain, qui a dirigé l’étude.