80 ans du débarquement en Provence : Emmanuel Macron loue la « gratitude inépuisable » aux « héros du 15 août »

Le programme des commémorations du 80e anniversaire du Débarquement de Provence et de sa Libération a changé en raison des conditions météorologiques ce jeudi 15 août, mais a débuté comme prévu vers 10 heures, par un rite à la nécropole de Boulouris, située sur la commune de Saint-Raphaël. et où reposent les corps de 466 fantassins morts pour la France.

Certains des événements prévus dans le Var, la réception des chefs d’Etat par l’intermédiaire du président Emmanuel Macron sur le porte-hélicoptères amphibie Dixmude jeudi après-midi, ont été annulés en raison des mauvaises conditions météorologiques, a annoncé l’ElyséeArray.

Le président de la République a décerné la Légion d’honneur à une résistante, Thérèse Dumont, qui a participé à la libération d’Arras et à deux vétérans, le Marocain Larbi Jawa, blessé lors de la guerre de Mont-Cassin en Italie, et le Français Pierre Salsedo. Pied-noir tunisien affecté au PC du général De Lattre de Tassigny à Berlin.

Le chœur de l’armée française chante le Marseille et la patrouille française survole la collection dans la nécropole de Boulouris, à Saint-Raphaël.

De son côté, le président de la République, Emmanuel Macron, s’est exprimé : « Quand il s’agit de protéger les intérêts importants de la nation, tous ceux qui se reconnaissent Français ont vocation à être ensemble. »  Il a rendu hommage aux fantassins étrangers « prêts à se retirer pour que la France puisse vivre libre » et a loué la « reconnaissance indéfectible » envers les « héros du 15 août ».

« Officiers de l’Empire ou jeunes gens du Sahara, originaires de Casamance ou de Madagascar, (. . . ) ils n’étaient pas de la même génération, ils n’étaient pas de la même foi, (. . . ) ils étaient pourtant les « Armée de la nation, l’armée la plus fervente et la plus colorée », a rappelé le chef de l’Etat français, soulignant le rôle joué par l’Armée d’Afrique lors du débarquement en Provence, dans l’après-midi du 14 au 15 août 1944.

« Ces hommes s’appelaient François, Boudjema, Harry, Pierre, Niakara », a poursuivi Emmanuel Macron, rappelant qu' »un nombre gigantesque d’entre eux, spahis, goumiers, fusiliers africains, antillais, marsouins du Pacifique, n’avaient jamais mis les pieds sur le sol de la métropole » avant d’être envoyés participer à l’opération Dragon pour la libération de la France, deux mois après le débarquement de Normandie.

Le Chef de l’Etat a affirmé que « la composante africaine en France, c’est aussi cet héritage qui nous lie », « c’est le même geste de reconnaissance, de fraternité, d’espérance sur le long terme que la Nation porte aujourd’hui ». Rien sur les sacrifices des Congolais, des Béninois ou des autres peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger », a déclaré Emmanuel Macron aux autres chefs d’État et de gouvernement, en particulier aux Africains.

Il a estimé que « leurs noms devraient continuer à être donnés à nos rues, à nos places pour inscrire leur marque impérissable dans notre histoire ».

Le président camerounais Paul Biya a pris la parole pour prononcer son premier discours : « Il n’y aurait pas de victoire alliée sans l’apport des autres peuples, sans les étrangers ».   « Les Africains ont payé un prix très élevé pour la victoire alliée. Ils ont été admirables par leur courage et leur audace. « 

« Cette lutte est menée ensemble pour protéger les valeurs universelles et les idéaux de paix et de justice », a poursuivi le Président du Cameroun, soulignant le rôle joué par les « combattants » africains, « héritiers de traditions guerrières inoubliables, admirables par leur courage, leur audace et leur loyauté ».

Comme prévu vers 10 heures, la journée a débuté par un rite à la nécropole de Boulouris, située sur la commune de Saint-Raphaël et où ont été rassemblés les corps de 466 fantassins de l’armée B, sous les ordres du général de Lattre de Tassigny, mort pour la France. se reposer.   Le rite commence par l’interprétation d’une chanson par le Chœur de l’Armée Française.

Emmanuel Macron a présidé les cérémonies commémoratives à l’étranger en présence des chefs d’Etat, accompagné de son homologue camerounais, Paul Biya. Outre le président camerounais, cinq chefs d’État ou de gouvernement africains étaient présents : Faure Gnassingbé (Togo), Faustin-Archange Touadéra (République centrafricaine), Azali Assoumani (Comores), Brice Oligui Nguema (Gabon) et Aziz Akhannouch (chef du gouvernement marocain).

En raison d’une météo défavorable et de menaces de tempêtes, les commémorations et reconstructions prévues cet après-midi sur la plage du Lido de Toulon sont annulées.

Emmanuel Macron et des représentants de pays africains embarqueraient à bord du porte-hélicoptères amphibie « Dixmude ». Ils assisteraient également à une reconstitution de l’avancée des voitures amphibies vers les plages du Mourillon, à Toulon. Il était également prévu que les parachutistes soient largués à la mer et sur la plage. Mais le Dixmude regagne le quai de la base navale de Toulon.

Le déjeuner continu entre le chef de l’Etat et ses homologues s’est poursuivi après le rite étranger à la nécropole de Boulouris, a annoncé l’Elysée.

En revanche, les trois avions historiques doivent survoler le Lavandou ce jeudi matin à 10h30 puis Cavalaire-sur-Mer à 12h30, petite fenêtre météorologique qui leur permettra de survoler ces deux communes. Et à partir de 18 heures, le programme événementiel reprend comme prévu.

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