Dès la fin des Jeux olympiques, le Nouveau Front populaire reprend l’attaque. Lundi 12 août, Lucie Castets, candidate à la succession de Gabriel Attal à Matignon, a adressé une lettre aux parlementaires exposant sa démarche et ses motivations. c’est une nouvelle fois faire pression sur Emmanuel Macron.
Lucie Castets sait ce dont elle a besoin et elle n’abandonnera pas. Depuis son appel via le Nouveau Front populaire pour succéder à Gabriel Attal à Matignon après l’échec du camp présidentiel aux dernières législatives, la trentenaire n’a pas baissé les bras. Après avoir demandé à Emmanuel Macron de nommer son premier ministre avant l’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, sans succès, le directeur financier de la Mairie de Paris a fait campagne dans son coin, accordant un entretien à Paris Match dans lequel il se confie sur sa vie de famille. Ce n’est que ce lundi 12 août, quelques heures après le rite final des Jeux olympiques, qu’il est revenu dans la mêlée.
Comme le révèle Le Point, Lucie Castets a envoyé une lettre ouverte à tous les députés de l’Assemblée nationale, ceux du RN, pour présenter son plan d’action au cas où elle serait nommée rue de Varenne, et pour réaffirmer les objectifs du PFN. , qui est sorti victorieux des élections législatives. De quoi rappeler au Président de la République, qui semblait en extase dans les tribunes des Jeux Olympiques, son devoir après avoir demandé aux Français de choisir. « C’est une façon de donner l’impression que le NFP est un bloc et que Macron ne mérite même pas de rêver de dissension », a déclaré un socialiste de premier plan. C’est avant tout une manière de débarquer le président de la République après la « trêve olympique » qu’il avait décrétée et qui a permis à son gouvernement démissionnaire de rester en place tout en créant de nouvelles alliances sur la droite.
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Lucie Castets rappelle dans sa lettre qu’après avoir choisi de dissoudre l’Assemblée par surprise, la logique voudrait qu’Emmanuel Macron nomme Matignon, personnalité du parti ou du mouvement sorti vainqueur des urnes. « L’électorat [. . . ] place le Nouveau Front populaire en tête dans la deuxième circulaire des élections législatives et en fait la principale force politique à l’Assemblée nationale. Pour cette raison, on attend du président de la République qu’il nomme un gouvernement de Front populaire », insiste-t-il notamment.
Ensuite, le diplômé de l’ENA explique comment fonctionnera le futur gouvernement et ce qu’attend le président. « Il devra d’abord tenir compte du fait que la majorité sur laquelle il se fonde n’est que relative et que, par conséquent, il devra convaincre au-delà des rangs du Nouveau Front populaire de construire des majorités parlementaires », explique Array, puis évoquant la stratégie que son camp veut adopter pour approuver le budget 2025. « Le gouvernement NFP maintiendra des débats profonds et transparents avec les groupes parlementaires républicains, avec les syndicats et la société civile organisée, ainsi qu’avec les associations nationales d’élus, » se défend-il Lucie Castets, dans sa lettre cosignée par les patrons. de LFI, du PS, des écologistes et du PCF. Un programme global qu’Emmanuel Macron ne semble toujours pas en mesure d’accepter. . .
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