17 août
Le président Emmanuel Macron a convié les présidents des équipes parlementaires et les dirigeants des partis représentés au Parlement à « une série de débats » le 23 août, afin de tenter de former un gouvernement. Un mois après la démission du gouvernement de Gabriel Attal, Emmanuel Macron continue de reporter les statuts du gouvernement sur le long terme, arguant de l’absence de majorité dans une Assemblée fragmentée.
Emmanuel Macron a convié les présidents des équipes parlementaires et les dirigeants des partis représentés au Parlement à « une série d’échanges » le 23 août, en vue de former un gouvernement, a annoncé l’Elysée le 16 août.
Dans un communiqué, la Présidence a indiqué que « la nomination d’un Premier ministre s’effectuera dans le prolongement de ces consultations et de leurs conclusions ».
L’Elysée a déclaré que « les Français ont exprimé aux législatives une préférence pour le renouveau et pour une manifestation géante. Dans un esprit de responsabilité, tous les dirigeants politiques devraient s’efforcer de faire respecter cette volonté.
Il est donc du devoir de la présidence de « continuer à progresser vers la constitution de la plus grande majorité solide imaginable au service du pays », écrit la présidence dans son communiqué.
De plus, « ceux qui ont exprimé leur préférence pour venir dans un format organisationnel pourront le faire », a déclaré l’entourage du président au Figaro. Comme dans le cas du Nouveau Front populaire (NFP), qui l’emportera en premier, car « il a été proposé d’obtenir par ordre d’importance des blocs à l’Assemblée nationale ».
La candidate de la gauche à Matignon, Lucie Castets, devrait faire partie de la délégation, à la demande des responsables du PFN. « Le président n’y est évidemment pas opposé s’il s’agit d’une demande collective et que les forces politiques du PFN prennent en compte que « c’est utile que l’échange soit constructif », a expliqué l’entourage d’Emmanuel Macron. Le Rassemblement national, exclu du « camp républicain » par le président, est également invité.
Un mois après la démission du gouvernement d’Attal, Emmanuel Macron continue de reporter les statuts du gouvernement de longue date, arguant de l’absence de majorité dans une Assemblée fragmentée.
La gauche, unie au sein du Nouveau Front populaire, qui compte le plus grand contingent avec 193 députés, fait pression sur le président pour qu’il nomme la haute fonctionnaire Lucie Castets à Matignon.
Les quatre partis du NFP (socialistes, insoumis, communistes et écologistes) prévoient de se présenter ensemble à l’assemblée du 23 août, a déclaré à l’AFP Manuel Bompard, coordinateur de LFI.
L’objectif d’Emmanuel est de former une coalition capable de gouverner, mais le chemin de Lucie Castets a été balayé le 23 juillet par Emmanuel Macron, pour qui « la question n’est pas un nom. La question est de savoir quelle majorité peut émerger à l’Assemblée.
Rien n’a fuité sur les intentions d’Emmanuel Macron et plusieurs noms circulent pour la présidence du Premier ministre, du président LR de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, à l’ancien locataire socialiste de Matignon, Bernard Cazeneuve.