En direct – La Russie affirme avoir déjoué l’attaque du pont de Crimée

Moscou affirme avoir intercepté 12 missiles ATACMS américains tirés à travers les forces de Kiev. L’Ukraine revendique l’intégralité de la ville russe de Sudja et annonce qu’elle a établi un leadership militaire dans la région. Notre suivi

Avec son offensive en Russie, Kiev dit qu’elle doit forcer Moscou à se contenter de pourparlers « équitables ».

La Russie a revendiqué vendredi la capture d’un nouveau village dans l’est de l’Ukraine, à une quinzaine de kilomètres de la ville de Pokrovsk, une plaque tournante logistique.

Moscou affirme avoir repoussé une attaque sur le pont de Crimée en interceptant 12 missiles américains ATACMS tirés à travers Kiev pendant la nuit.

L’armée ukrainienne continue d’avancer sur le sol russe, dans la région de Koursk. Il contrôle actuellement une superficie de 1 150 km2 et 82 localités et y a établi une direction militaire.

Notre surveillance continue des événements du vendredi en août est terminée et reprendra ce samedi matin. Retrouvez tous nos articles engagés dans la guerre en Ukraine.

« À partir du 19 août, nous bloquerons cinq villes, évacuerons les citoyens et aiderons au transport des marchandises », a déclaré le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, sur Telegram. Il a ajouté qu’un sixième village serait également « temporairement » interdit. La région borde Koursk, qui a été la cible d’une offensive ukrainienne en Russie pendant dix jours.

« Les troupes de l’organisation d’attaque poursuivent le combat et se sont regroupées dans certains secteurs d’un à trois kilomètres », explique le commandant de l’armée ukrainienne, Oleksandr Syrsky. Leur offensive dans la région de Koursk dure déjà depuis dix jours.

Touché par un missile russe le 8 juillet, le statu quo massif pour les jeunes Ukrainiens continue de faire des malades. La reconstruction prendra plus de temps que prévu en raison d’un appel d’offres douteux.

Lire l’article de notre correspondant

« L’outil de l’armée est utilisé objectivement pour convaincre la Russie de participer à un processus de négociation équitable », a déclaré vendredi Mykhailo Podoliak, conseiller du président Volodymyr Zelensky, tout en répétant que Kiev n’avait pas pour objectif d' »occuper » une partie du territoire russe. , a fait valoir que la Russie méritait d’être poussée à prendre un siège « de l’autre côté de la table » pour les négociations imaginables.

Mardi, un diplomate ukrainien avait déjà appelé Moscou à se contenter d’une « paix juste ». Avec son offensive dans la région russe de Koursk, qui a commencé il y a dix jours, Kiev espère également forcer l’armée russe à déplacer des troupes engagées sur d’autres fronts. et la création d’une « zone tampon » pour empêcher les bombardements de la région ukrainienne de Soumy.

La Russie a qualifié deux proches collaborateurs et deux avocats du chef de l’opposition Alexeï Navalny, décédé en février, de « terroristes et extrémistes ». Il y a un mois, il avait déjà inclus sa veuve, Ioulia Navalnaya.

Vendredi, les noms de Kira Iarmych, l’ancienne porte-parole d’Alexeï Navalny, et de Maria Pevtchikh, l’une de ses plus proches collaboratrices, figuraient sur l’affiche conservée par les services de renseignement monétaire russes. Tous deux sont en exil.

Cette liste comprend les noms des avocats de l’opposant, Olga Mikhaïlova et Alexandre Fedoulov, qui ont dû fuir la Russie l’automne dernier après l’arrestation de trois de leurs collègues, Vadim Kobzev, Igor Sergunin et Alexei Liptser, accusés d' »extrémisme ».

Deux assistants aidant les civils à évacuer la région russe de Koursk, cible depuis dix jours d’une offensive ukrainienne, ont été tués vendredi dans une attaque, selon leur organisation.

Employés par le biais du Front populaire, une organisation qui regroupe de nombreuses ONG russes, les deux hommes « ont été tués par un obus qui a touché leur véhicule dans l’un des quartiers frontaliers de la région de Koursk ».

« La Pologne n’a participé d’aucune manière. Il faudra dire que c’est un mensonge », a déclaré le vice-Premier ministre polonais Krzysztof Gawkowski dans une interview accordée à la chaîne de télévision Polsat News en lien avec le sabotage du gazoduc Nord Stream en septembre 2022.

Ses déclarations rejoignent celles d’August Hanning, ancien directeur des services de renseignement allemands. Jeudi, il a accusé Varsovie dans le journal Die Welt : « Il est clair que c’est une équipe ukrainienne qui a mené l’attaque. Et cela n’a été imaginable qu’avec une forte aide logistique de la Pologne.

Krzysztof Gawkowski, qui accuse la Russie d’être responsable du sabotage du gazoduc, rejette ces accusations : « Je pense que c’est de la désinformation russe qui fait écho aux propos des politiciens et des membres de la direction en Allemagne. »

« L’ennemi mène des attaques massives et sélectives » sur la ville de Donetsk, prévient le chef de la direction pro-russe dans la région, Denis Pouchiline. Selon lui, un centre commercial est en feu et un hôpital est « endommagé ». Il y a « sept civils blessés, en plus d’un adolescent, selon les premières informations ».

Située à une vingtaine de kilomètres de la ligne de front, Donetsk est passée sous le contrôle des séparatistes pro-russes en 2014, avant que la Russie n’annexe la région en septembre 2022. Cependant, il ne la contrôle pas complètement et la ville est bombardée par l’armée ukrainienne. .

La Russie a affirmé ce matin avoir intercepté dans l’après-midi 12 missiles américains ATACMS tirés par les forces de Kiev contre le pont de Crimée, qui relie la Russie à cette péninsule ukrainienne qu’elle a annexée en 2014.

Les moyens de défense aérienne ont repoussé pendant la nuit une attaque de 12 missiles ATACMS de fabrication américaine sur le pont de Crimée

« Tous les missiles ont été détruits », a déclaré le ministère russe de la Défense sur Telegram.

La Russie a revendiqué aujourd’hui la capture d’un village situé à une quinzaine de kilomètres de la ville de Pokrovsk, une plaque tournante logistique vitale dans l’est de l’Ukraine. Grâce aux mouvements des groupes du Groupement central des troupes, (la ville de) Seguiivka (. . . ) a été libéré », a déclaré le ministère russe de la Défense sur Telegram. La veille, il avait revendiqué la prise d’un village dans ce secteur.

Dans la ville de Koursk, au cœur d’un passé militaire prestigieux, les Russes bénéficient d’un petit répit après avoir fui l’avancée des troupes ukrainiennes, rapporte l’AFP :

« La voix étranglée par l’émotion, Nina Golinyaeva a du mal à terminer ses phrases. Il a fui la ville de Sudja, aujourd’hui contrôlée par l’Ukraine, à une dizaine de kilomètres au nord de la frontière russo-ukrainienne.

J’ai eu très peur. Des projectiles volaient partout, des hélicoptères et des avions de combat survolaient la maison.

« La nuit, j’ai vu des fantassins (russes) marcher dans la rue. Ils m’ont dit : « Tu veux évacuer d’urgence, sinon ils vont te tuer » », raconte-t-il. Comme elle, ce sont plusieurs dizaines d’entre eux, de tous âges, qui sont maintenant concentrés dans ce logement de transition après avoir quitté leurs maisons dans la zone frontalière.

Un bombardier russe s’est écrasé dans la région sibérienne d’Irkoutsk, tuant l’un des pilotes, a déclaré aujourd’hui le gouverneur de la région, Igor Kobzev. La coïncidence s’est produite la nuit dernière lors d’un vol éducatif, lorsque l’avion Tu-22M3 s’est écrasé dans une zone désertique, non loin d’un village, sans causer de dommages au sol, selon les autorités russes.

Enveloppé dans un drap, un enfant dort sur une civière médicale. Sa mère est morte, son père se bat au front, il se bat contre une maladie rénale. Ci-contre, une petite femme de 16 mois est sous dialyse. À voix basse, sa mère avoue : « Je suis immensément reconnaissante que l’hôpital ait soigné ma fille. Je ne sais pas comment j’aurais fait autrement. Il n’y a pas d’autre position ici en Ukraine.

➤ Lire le rapport

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi avoir approuvé la vente de quelque 600 missiles Patriot et avions similaires à l’Allemagne pour 5 milliards de dollars. Ce dernier fera don de plusieurs de ces systèmes de défense aérienne à l’Ukraine.

« Cette vente renforcera la politique étrangère et la sécurité nationale des États-Unis grâce à la sécurité d’un meilleur ami de l’OTAN qui est également une force vitale pour la stabilité économique et politique en Europe », a déclaré l’Agence de coopération de défense des États-Unis (DSCA). une déclaration. .

L’armée ukrainienne reçoit des chars à travers le Royaume-Uni lors de sa merveilleuse incursion sur le territoire russe, affirment les médias britanniques. Les Challenger 2 « sont entrés en Russie pour prendre part à l’offensive ukrainienne à Koursk », a déclaré Sky News.

Ces véhicules blindés britanniques sont pilotés par des soldats ukrainiens, précise Sky, qui ne sait pas combien de ces engins se trouvent en Russie.

Le Royaume-Uni, l’un des premiers soutiens de Kiev, a été le premier pays à livrer des chars à l’Ukraine, s’engageant à fournir 14 de ses Challenger 2 dès janvier 2023.

« L’Ukraine a évidemment le droit de se protéger contre les attaques illégales de la Russie, ce qui exclut les opérations internes de la Russie », a déclaré à l’AFP le ministère britannique de la Défense, sans confirmer les données fournies par Sky et d’autres médias britanniques.

Un tribunal russe a condamné un citoyen russo-américain à 12 ans de prison pour « trahison » pour avoir fait un don à une organisation qui aide l’Ukraine, deux semaines après un échange criminel à grande échelle entre Moscou et l’Occident. Washington, qui accuse Moscou de cibler intentionnellement des citoyens américains pour les utiliser comme monnaie d’échange, a dénoncé le verdict comme une « cruauté malveillante ».

« Le tribunal a déclaré Ksenia Karelina coupable de haute trahison et l’a condamnée à 12 ans de prison », a déclaré le tribunal régional de Sverdlovsk, dans l’Oural, où la femme de 32 ans était jugée à huis clos. Selon les médias russes, Ksenia Karelina avait fait un don d’environ 50 dollars à l’ONG Razom, qui fournit une assistance textile à l’Ukraine, dans les premiers jours du conflit.

Le tribunal a estimé que ce budget serait « utilisé pour l’acquisition de matériel médical, d’armes et de munitions par l’intermédiaire des forces armées ukrainiennes ». « Au cours du procès, l’accusée a reconnu sa culpabilité », a indiqué le tribunal.

« Ce n’est pas encore du tout vert de cruauté et d’envie. Nous parlons de 50 dollars donnés à d’autres personnes qui souffrent en Ukraine et appeler cela une « trahison » est certainement ridicule », a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby.

La présidence ukrainienne qualifie d’« absurdité absolue » son accusation via les médias américains du sabotage en 2022 des oléoducs russes Nord Stream qui traversaient la mer Baltique.

« L’implication de l’Ukraine dans les explosions de Nord Stream est un non-sens absolu. Ces mesures n’avaient aucun intérêt pratique pour l’Ukraine », a déclaré le conseiller présidentiel Mykhailo Podolyak, réagissant à un rapport du Wall Street Journal selon lequel le sabotage avait été validé à Kiev.

« Le commandant de l’armée ukrainienne, Oleksandr Syrsky, a rendu compte du point culminant de la libération de la ville de Sudja des mains de l’armée russe », a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux. Cette ville de 5 500 habitants représente la plus grande conquête de l’Ukraine. forces depuis le début de son offensive dans la région russe de Koursk.

« Au total, depuis le début des opérations dans la région de Koursk, nos troupes disposent d’un complexe de 35 kilomètres de profondeur », a déclaré jeudi le commandant de l’armée ukrainienne Oleksandr Syrsky au président Volodymyr Zelensky. Selon l’officier, « nous avons pris 1 150 km2 de territoire et 82 localités ». Considérons le scénario « au » neuvième jour de l’offensive menée par ses troupes sur le sol russe.

L’Ukraine a créé une direction militaire dans la région russe de Koursk, théâtre d’une merveilleuse offensive de l’armée ukrainienne depuis le 6 août, a annoncé le commandant de cette dernière, Oleksandr Syrsky.

Signe de l’objectif des forces ukrainiennes de s’identifier sur le long terme, cette disposition militaire est à blâmer pour les affaires courantes et la logistique de l’armée, mais c’est aussi pour assurer la sécurité dans une zone donnée.

Dans une assemblée fidèle à la sécurité des régions frontalières, le nouveau ministre de la Défense, Andreï Beloussov, a annoncé « l’allocation de plus de forces et de moyens » dans la région russe de Belgorod. Bombardée ces derniers jours, elle est voisine de Koursk, où les troupes ukrainiennes mènent une offensive d’une ampleur observée depuis le 6 août.

« L’assemblée a donné l’occasion de discuter de nouvelles mesures pour l’intégrité et l’inviolabilité du territoire, ainsi que pour la protection de la population et des infrastructures de la région de Belgorod contre les attaques des formations militaires » de l’armée ukrainienne, a rapporté le ministère russe. . » a déclaré la défense.

Les forces russes ont « repris le village de Krupets », ont indiqué les militaires dans un communiqué. Il affirme également « continuer à repousser » les attaques dans la région. C’est la première fois depuis le début de l’incursion ukrainienne en Russie, le 6 août, que l’armée russe affirme avoir repris un village sous contrôle ukrainien.

Selon le Wall Street Journal, citant des sources militaires ukrainiennes, le sabotage explosif du gazoduc Nord Stream au fond de la mer Baltique en 2022 a été supervisé par le commandant en chef de l’armée ukrainienne de l’époque, Valery Zaluzhny.

Ces données interviennent au lendemain de nouvelles révélations dans les médias allemands, qui affirment que l’enquête judiciaire se concentre sur l’Ukraine et qu’un mandat d’arrêt européen a récemment été émis contre un plongeur professionnel ukrainien.

Selon le journal, la mission de sabotage est née en mai 2022, trois mois après les premiers mouvements russes en Ukraine, par une réunion de responsables et d’entrepreneurs ukrainiens. Six autres personnes auraient été directement impliquées dans cette opération, qui aurait coûté 300 000 dollars.

Volodymyr Zelensky avait d’abord approuvé le plan, avant de l’abandonner sous la pression de la CIA. On dit que Valery Zaluzhny a ignoré les instructions de son président. Contacté, le soldat a déclaré qu’il n’avait aucune connaissance d’une telle opération et a qualifié toute prétention contraire de « provocation ».

« Des unités du groupement central de troupes ont libéré le village d’Ivanivka » dans la région de Donetsk, a déclaré le ministère russe de la Défense dans son rapport. Ivanivka est située à une quinzaine de kilomètres de la ville de Pokrovsk.

Centre logistique vital, la ville de Pokrovsk est située en direction des forteresses ukrainiennes de Chassiv Iar et Kostiantynivka. Elle comptait 61 000 habitants avant la guerre et est menacée par l’avancée de l’armée russe.

Le tribunal régional de Sverdlovsk, dans l’Oural, a condamné Ksenia Karelina, une citoyenne russo-américaine de 32 ans, à 12 ans de prison pour « haute trahison » pour avoir fait un don à une organisation qui aide l’Ukraine, a annoncé le tribunal où elle a été jugée à huis clos.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a demandé à la Russie de céder le pouvoir aux régions russes touchées par le conflit, dont Koursk, théâtre d’une merveilleuse offensive à travers Kiev depuis la semaine dernière. « Le gouvernement russe facilitera le transfert du Bureau vers les zones de la Fédération de Russie touchées par les hostilités, notamment les régions de Belgorod, Briansk et Koursk, dans le cadre de notre mandat de suivi et d’évaluation des droits de l’homme », a déclaré un porte-parole à l’AFP. Liz Throssell, par courrier électronique.

Le gouverneur de la région de Koursk, où plus de 120 000 personnes avaient déjà été évacuées ces derniers jours, a annoncé mercredi après-midi l’évacuation d’un autre district, Glushkovsky.

Volodymyr Zelensky a publié comme toujours la même vidéo sur les réseaux sociaux, cherchant cette fois à rassurer sur l’offensive de Koursk.

Nous avançons dans la région de Koursk, nous atteignons notre objectif stratégique.

a déclaré le président ukrainien.

Le navire russe Shtandart, interdit de port européen en raison des sanctions imposées à la Russie, ne sera pas autorisé à accoster en France, où il avait l’intention de participer à un festival, a annoncé mercredi le gouvernement local.

Le trois mâts de 34 mètres de long, construit en 1999, reproduction exacte d’une frégate du tsar Pierre le Grand, avait déjà été banni du port de Brest, où il devait participer aux fêtes maritimes du début de l’année. Juillet, par arrêté du préfet.

Le préfet de La Mancha justifie cette nouvelle interdiction par l’application de sanctions européennes contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine en février 2022, étendues à partir du 24 juin 2024 aux « navires de reproduction historique » ou « ayant arboré le pavillon russe avant le 24 février ». 2022″. Le voilier a remplacé son pavillon début juin et est maintenant immatriculé aux Îles Cook.

En Russie, il existe une croyance tenace : tout ce qui est mauvais arrive en août. On l’appelle même le « mois noir », le mois de toutes les catastrophes, dégâts et autres accidents… Depuis l’invasion ukrainienne de la région russe de Koursk, le 6 août, le Kremlin oscille entre une préférence pour le minimisation et des références à des temps excellents. de la Seconde Guerre mondiale. Face à la menace de désorienter les Russes.

Lire notre article complet

Les craintes de sabotage ont conduit à la fermeture temporaire mercredi d’une base aérienne de l’armée allemande active en Ukraine et à une alerte de sécurité dans d’autres pays de l’Otan en Allemagne, a annoncé le gouvernement.

La Bundeswehr a déclaré que « tôt le matin, une brèche a été découverte dans la clôture de la caserne Cologne-Wahn » dans l’ouest de l’Allemagne, « près de l’installation d’eau potable » sur le site. Il est possible que le ou les coupables ne puissent tout simplement pas être trouvés », a-t-il ajouté sur son compte X.

« L’eau potable dans la caserne est contrôlée par mesure de protection », a ajouté l’armée allemande, ajoutant que la caserne, fermée aux entrées et sorties le matin, avait été rouverte.

À Berlin, un porte-parole du ministère de la Défense a estimé que cette intrusion présumée « a également généré des soupçons de sabotage ». Au total, 4 300 fantassins et 1 200 travailleurs civils sont actifs sur cette base, considérée comme essentielle dans l’armée allemande pour l’Ukraine. Il abrite plusieurs postes de commandement, ainsi que des bureaux militaires et civils de l’armée allemande.

Les procureurs polonais ont officiellement inculpé un Espagnol d’origine russe qui faisait partie d’un échange historique de prisonniers entre la Russie et l’Occident pour avoir postulé au GRU, le renseignement militaire russe.

Arrêté à la frontière ukrainienne quelques jours après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, ce citoyen espagnol jusqu’à présent de l’échange de prisonniers en détention provisoire en Pologne, soupçonné de collaborer avec les services de renseignement russes, sans qu’aucune charge n’ait été retenue.

Le 1er août, il a participé au plus grand échange depuis la guerre froide entre Moscou et l’Occident et se trouve désormais en Russie, avec 23 autres prisonniers.

Le parquet polonais a déclaré aujourd’hui dans un communiqué qu’il est accusé d’avoir travaillé, entre 2016 et février 2022, pour le GRU et de lui avoir fourni « des informations dont la transmission pourrait nuire à la République de Pologne », ajoutant en tant qu’État membre de l’OTAN.

L’Ukraine doit créer une « zone tampon » dans la région russe de Koursk, où ses forces ont lancé une offensive sans précédent le 6 août, pour protéger sa population frontalière des bombardements russes, a annoncé mercredi un ministre ukrainien.

« La création d’une zone tampon dans la région de Koursk est une mesure visant à protéger nos communautés frontalières des bombardements hostiles quotidiens », a déclaré le ministre ukrainien de l’Intérieur, Igor Klymenko, sur Telegram.

L’Ukraine a annoncé l’ouverture de couloirs humanitaires dans la région frontalière russe de Koursk, au huitième jour d’une offensive sans précédent des forces de Kiev sur le territoire russe, qui a contraint des dizaines de milliers de civils à abandonner.

« Nos forces militaires prévoient (. . . ) d’ouvrir des couloirs humanitaires pour l’évacuation des civils vers la Russie et l’Ukraine », a déclaré la vice-Première ministre Iryna Vereshchouk sur Telegram.

Jusqu’ici discret sur le front de ses activités à l’égard de la Russie, le Parquet de la Confédération (MPC) n’est pas resté les bras croisés. Répondant aux questions du Temps sur la question du riche oligarque Suleyman Kerimov, le procureur fédéral déclare avoir ouvert une procédure pénale en novembre 2023 « dans le contexte qui l’intéresse », à la suite d’une plainte du Secrétariat d’Etat à l’Economie ( Seco), compétent en matière de sanctions.

Huit perquisitions ont été effectuées dans les cantons de Lucerne, Zoug et Nidwald. Un gel « super-provisoire » des avoirs d’une valeur de plus de 1,3 milliard de francs a été ordonné. Et quatre autres personnes sont arrêtées parce qu’elles sont soupçonnées d’avoir enfreint la loi sur les saisies et le blanchiment d’argent. Ces Américains sont présumés innocents. Il convient de noter que dans ce contexte, il n’y a pas eu d’arrestations, ajoute le MPC.

Lire notre article complet

Les forces russes, soutenues par l’aviation, les drones et l’artillerie, « ont déjoué les tentatives de pénétrer profondément dans le territoire russe grâce à des équipements cellulaires ennemis à bord de véhicules blindés », a déclaré l’armée russe dans un communiqué de presse mercredi.

« Nous continuons d’avancer dans la région de Koursk. Depuis le début de la journée, nous avons parcouru entre un et deux kilomètres dans d’autres zones », a déclaré mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Selon ses mots, « plus d’une centaine de soldats russes ont été capturés » depuis le début de cette offensive sur le sol russe il y a 8 jours.

En réponse aux données publiées par les médias allemands mercredi matin, le parquet polonais confirme avoir obtenu un mandat d’arrêt émis par l’Allemagne et qu’il vise le citoyen ukrainien Volodymyr Z. Cette commande européenne s’inscrit dans le cadre de l’enquête sur le sabotage des gazoducs Nord Stream, fin septembre 2022.

Un porte-parole du bureau du procureur général polonais a déclaré que Berlin n’avait pas inclus le suspect dans le registre des personnes recherchées, ce qui lui a permis de quitter la Pologne début juillet pour retourner en Ukraine sans être inquiété à la frontière. Cette omission « signifie que les gardes-frontières polonais n’ont pas été informés et n’ont eu aucune explication sur les raisons pour lesquelles ils ont détenu Volodymyr Z », a déclaré le porte-parole.

La justice allemande a émis un mandat d’arrêt européen à l’encontre d’un Ukrainien soupçonné d’être lié au sabotage en septembre 2022 des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, ont rapporté mercredi plusieurs médias allemands. Interrogé par l’AFP, le parquet fédéral allemand Le bureau, évoquant l’un des volets de l’enquête sur cette attaque, a tenu à commenter.

Le mandat d’arrêt européen émis en juin par le parquet fédéral contre un moniteur de plongée ukrainien qui vivait alors en Pologne, non loin de Varsovie, est rapporté par la chaîne de télévision publique ARD et les journaux Süddeutsche Zeitung et Die Zeit. La justice le soupçonne d’avoir participé, avec deux autres plongeurs ukrainiens, à des sabotages et à la pose d’explosifs au fond du pipeline, indiquent-elles. Conformément aux règles européennes d’entraide judiciaire, le gouvernement polonais disposait de 60 jours pour réagir à la demande allemande et arrêter cette personne. Toutefois, selon les médias, cela n’a pas été fait, pour des raisons inexpliquées. Le suspect semble désormais avoir fui, sans que l’on sache s’il s’est dirigé ou non vers l’Ukraine.

Le suspect, brièvement joint par téléphone par les médias allemands, a nié toute implication dans l’attaque. Cependant, selon les médias allemands, il n’y a aucune preuve à ce niveau permettant de penser que ce plongeur et ses deux complices présumés – contre lesquels un mandat d’arrêt a encore été émis – ont agi sur ordre du gouvernement de leur pays, des services secrets ou de l’armée. .

Le gouverneur de la région russe de Belgorod a déclaré l’état d’urgence mercredi, posant une situation « extrêmement difficile » en raison du bombardement de la zone frontalière par les forces ukrainiennes.

« La situation dans notre région de Belgorod reste incroyablement compliquée et tendue en raison des bombardements des forces armées ukrainiennes. Des maisons ont été détruites, des civils ont été tués et blessés », a écrit le gouverneur Vyacheslav Gladkov sur Telegram. établis au niveau régional » à partir de mercredi, a-t-il ajouté.

L’offensive ukrainienne en Russie « crée un véritable dilemme pour Poutine », a déclaré aujourd’hui Joe Biden, s’exprimant publiquement pour la première fois sur le sujet. Le président américain, qui est en voyage à la Nouvelle-Orléans, a déclaré qu’il parlerait à son équipe « toutes les « 4 ou cinq heures pendant six à huit jours » à ce sujet, et confiant que les États-Unis, principal soutien militaire de Kiev, étaient « en communication constante avec les Ukrainiens ».

L’Ukraine revendique de nouvelles avancées sur le territoire russe et affirme avoir capturé 74 villes de la région de Koursk, une semaine après avoir lancé une merveilleuse offensive pour faire pression sur Moscou pour qu’elle se contente d’une « paix juste ». Le président Volodymyr Zelensky a fait état de combats « difficiles et intenses » dans cette zone frontalière, où les forces ukrainiennes ont percé le 6 août, surprenant les troupes russes. Il s’agit de la plus grande incursion d’une armée étrangère sur le sol russe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

« Il y a 74 localités sous le contrôle de l’Ukraine. Des inspections et des mesures de stabilisation y sont menées », a déclaré le chef de l’État ukrainien sur Telegram. Il a également affirmé que des « centaines » de Russes ont été faits prisonniers. Le commandant de l’armée ukrainienne Oleksandr Syrsky a déclaré que ses troupes avaient « avancé dans certains espaces d’un à trois kilomètres » au cours de la journée, prenant le contrôle de « 40 kilomètres carrés » de plus.

Les troupes ukrainiennes disposent d’un complexe de 800 km2 dans la région russe de Koursk, selon des sources russes transmises par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW). L’Ukraine a revendiqué lundi 1 000 kilomètres carrés de territoire russe dans la région frontalière. Après des mois de retraite des fantassins russes sur son front oriental, l’Ukraine a lancé le 6 août la plus grande attaque transfrontalière contre la Russie depuis le début de l’attaque russe en février 2022.

A titre de comparaison, la Russie a développé 1 360 km2 sur le territoire ukrainien depuis début 2024, et les contre-offensives ukrainiennes sur son propre territoire au cours de la même période ont représenté 20 km2, selon une analyse de l’AFP.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a revendiqué aujourd’hui 74 villes sur le territoire russe, où ses forces ont lancé la semaine dernière une magnifique offensive qui a provoqué la fuite de dizaines de milliers de civils :

Malgré les combats difficiles et intenses, l’avancée de nos forces dans la région de Koursk se poursuit. . . Il y a 74 localités sous le contrôle de l’Ukraine.

Le ministère polonais de la Défense a annoncé aujourd’hui la Pologne un accord définitif avec la société américaine Boeing pour l’acquisition de 96 hélicoptères de combat Apache. Il s’agit de l’acquisition historique (. . . ) de 96 hélicoptères d’attaque et de combat, l’AH-64E Apache », a déclaré Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, ajoutant que le prix de la transaction s’élevait à « 10 milliards de dollars », soit 9,14 milliards d’euros.

Plus d’une semaine après le début de l’incursion ukrainienne dans la région de Koursk, le gouvernement russe, malgré tout, semble percevoir le camouflet que Kiev lui cause. Il ne s’agit pas d’une incursion indéniable ou d’une bravade stupide de la part de l’armée ukrainienne, mais d’une opération militaire consciemment préparée visant à apporter une guerre durable à la Russie, précisément comme cela avait été le cas. a prédit le pessimiste ultime des experts de l’armée.

➤ Lire l’article

Kiev a appelé mardi Moscou à se contenter d’une « paix juste ». Il l’a fait une semaine après avoir lancé une merveilleuse offensive de grande envergure dans la région russe de Koursk en réaction à l’invasion de son territoire par le Kremlin en février 2022. De son côté, l’armée russe espère « contrecarrer » de nouvelles attaques ukrainiennes dans cette zone. région frontalière, qui depuis le 6 août est la cible de la plus grande avancée d’une armée étrangère sur le sol russe depuis la Seconde Guerre mondiale.

« L’Ukraine ne souhaite annexer aucun territoire dans la région de Koursk », a confié le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Georgii Tykhiï, lors d’une conférence de presse. Le diplomate a qualifié les opérations en Russie de « absolument légitimes » face à l’Ukraine. Il estime que cette offensive sans précédent sera évitée si la Russie accepte les situations établies à travers l’Ukraine : « Plus vite la Russie acceptera de rétablir une paix juste (. . . ), plus vite elle acceptera. ils empêcheront les incursions des forces de défense ukrainiennes sur le territoire russe.

Bruxelles a versé à Kiev 1,5 milliard d’euros provenant des bénéfices des avoirs gelés de la banque centrale russe sur son territoire. Berne semble devoir suivre cette voie en insistant sur sa « situation spécifique ». Le Parlement en débattra prochainement.

➤ Lire l’article

Le ministère russe de la Défense a déclaré avoir « déjoué » de nouvelles attaques ukrainiennes dans sa région frontalière de Koursk, théâtre d’une semaine d’une offensive à grande échelle menée par les forces de Kiev.

Les forces russes, soutenues par l’aviation, l’artillerie et les drones, « ont déjoué les tentatives d’équipement cellulaire ennemi à bord de véhicules blindés de pénétrer profondément sur le territoire russe », a déclaré le ministère dans un communiqué de presse.

L’Ukraine n’annexera pas les territoires russes, a déclaré le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères Georgii Tykhii, faisant référence aux opérations militaires en cours depuis une semaine dans la région russe de Koursk.

Contrairement à la Russie, l’Ukraine ne veut pas des biens d’autrui. L’Ukraine ne veut pas annexer des territoires dans la région de Koursk, mais elle veut sauver la vie de sa population.

Georgiy Tykhiy, lors d’une conférence de presse

Alors que des chars et de l’infanterie s’enfoncent sur le sol russe dans une tournure de la confrontation depuis la semaine dernière, les marines ukrainiens impliqués dans l’opération célèbrent un premier revers pour Moscou.

Contrairement à leurs frères d’armes qui se sont écrasés sur les puissantes lignes de défense russes lors de la principale contre-offensive de Kiev l’année dernière, les fantassins ukrainiens ont cette fois traversé la frontière temporairement et en douceur. « Ils n’avaient pas protégé la frontière », confesse un soldat qui traverse le nom de guerre. « Roujik ».

« Ils n’avaient que des mines antipersonnel éparpillées parmi les arbres le long de la route et quelques mines qu’ils contrôlaient pour les lancer le long des routes », ajoute-t-il. L’Ukraine a déclaré avoir envoyé des milliers de soldats dans la région russe de Koursk depuis le 6 août dans le cadre d’une opération éclair qui a pris le Kremlin par surprise et a abouti à la capture de dizaines de villes.

De son côté, la Russie envoie des renforts pour contrecarrer l’offensive et évacue plus de 100 000 habitants. La rapidité de l’attaque ukrainienne – la première menée par une armée étrangère en Russie depuis la Seconde Guerre mondiale – contraste avec les combats acharnés que les forces russes devront mener pour capturer chaque ville ukrainienne au cours de cette troisième année d’invasion.

L’Ukraine contrôlait lundi après-midi 800 kilomètres carrés dans la région russe de Koursk, selon une enquête de l’AFP publiée mardi sur la base des connaissances fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW).

L’Ukraine a de son côté revendiqué 1. 000 kilomètres carrés de territoire russe dans cette région frontalière, où ses forces restent à l’offensive après avoir lancé une attaque de grande ampleur le 6 août.

Dans son message quotidien, Volodymyr Zelensky est convaincu que l’offensive de Koursk sera « un problème de sécurité » pour l’Ukraine en raison des mouvements russes contre son territoire. Encore une fois, il a également appelé l’Occident à autoriser l’utilisation de missiles à longue portée pour attaquer le territoire russe :

Il faudra forcer la Russie à entrer dans la paix.

Les États-Unis ont averti aujourd’hui que l’Iran ferait face à des conséquences importantes s’il prenait la décision de fournir des missiles à la Russie, affirmant que cette décision aggraverait les souffrances de l’Ukraine et nuirait aux efforts de Téhéran pour apaiser ses relations extérieures. Washington est en contact avec ses alliés européens au sujet d’informations selon lesquelles l’Iran projette « d’obtenir des charges de missiles balistiques pour la Russie », a déclaré aux journalistes le porte-parole du département d’Etat américain, Vedant Patel.

Nous sommes prêts à réagir immédiatement et fermement si l’Iran intervenait dans le mouvement des missiles balistiques, ce qui constituerait une grave escalade de l’aide de l’Iran à la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine.

À la recherche de plus d’armes pour ses opérations en Ukraine, Moscou a eu recours à des sanctions contre des pays, ajoutant la Corée du Nord.

L’Ukraine a revendiqué aujourd’hui 1 000 kilomètres carrés de territoire russe dans la région frontalière de Koursk, où ses forces sont toujours à l’offensive près d’une semaine après y avoir lancé une incursion armée.

Nous continuons à mener des opérations offensives dans la région de Koursk. À l’heure actuelle, nous occupons environ 1 000 du territoire de la Fédération de Russie.

, a déclaré le commandant de l’armée ukrainienne Oleksandr Syrsky lors d’une réunion avec le président Volodymyr Zelensky.

Le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis et le vice-Premier ministre italien et ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani se sont rencontrés en marge du Festival du film de Locarno et ont signé une déclaration commune sur l’Ukraine.

Les deux signataires expriment leur « profonde préoccupation » face à « l’agression continue » de la Russie contre l’Ukraine. La déclaration vise à souligner l’engagement commun des deux pays en faveur de la paix, a déclaré M. Tajani aux médias à Locarno. L’année prochaine, l’Italie accueillera une convention sur la reconstruction de l’Ukraine.

Les forces ukrainiennes, qui ont lancé le 6 août une incursion armée d’une ampleur sans précédent dans la région frontalière russe de Koursk, occupent 28 villes de cette région, a annoncé le gouverneur par intérim, Alexei Smirnov.

L’opération ukrainienne, que l’armée russe tente de repousser depuis six jours, s’étend sur une zone de 12 kilomètres de profondeur et 40 kilomètres de largeur, a déclaré Alexeï Smirnov au président Vladimir Poutine lors d’une vidéoconférence. Au moins 12 civils ont été tués et 121 blessés lors de ce raid. « Il y a 12 civils morts, 121 blessés, ainsi que dix enfants », a déclaré Alexeï Smirnov.

Le président Vladimir Poutine a déclaré qu’il devait « chasser les forces ukrainiennes » qui mènent une incursion à grande échelle dans la région russe de Koursk depuis le 6 août, la plus importante depuis que Moscou a lancé son attaque contre l’Ukraine en février 2022.

« La tâche principale du ministère de la Défense est sans aucun doute d’expulser l’ennemi de nos territoires », a déclaré Vladimir Poutine lors d’une réunion retransmise à la télévision russe. « L’ennemi cherche à améliorer sa position de négociation à l’avenir », a-t-il encore dénoncé, accusant Kiev d' »exécuter la volonté » de l’Occident.

Varsovie a signé un accord d’un montant de 1,13 milliard d’euros pour la production de 48 lanceurs de missiles anti-aériens américains Patriot, destinés à la défense de ce pays frontalier de la Russie et de l’Ukraine.

Les lanceurs M903 seront produits en Pologne, selon l’accord signé entre l’américain Raytheon et l’organisation polonaise Huta Stalowa Wola, et seront livrés à l’armée polonaise dans les années 2027-2029.

« Ce contrat renforce la sécurité de la Pologne », a déclaré le ministre polonais de la Défense Wladyslaw Kosiniak-Kamysz lors de la cérémonie de signature.

Un vice-ministre ukrainien de l’Energie a été placé en détention provisoire pour avoir reçu un pot-de-vin d’un million de dollars, ont annoncé lundi les enquêteurs, dans le cadre d’un nouveau scandale de corruption à la tête de l’Etat.

L’Ukraine, en proie à de graves scandales de corruption depuis la chute de l’Union soviétique, s’est engagée à intensifier sa lutte dans ce domaine dans le cadre de ses efforts pour rejoindre l’Union européenne.

« Un vice-ministre de l’Energie a été arrêté à Kiev avec un pot-de-vin d’une partie d’un million de dollars », a rapporté lundi le Service de sécurité ukrainien (SBU), se félicitant d’avoir « révélé un stratagème de corruption à grande échelle ».

Pékin appelle à une réduction des tensions à un moment où l’Ukraine a mené ces derniers jours une opération primaire dans la région frontalière russe de Koursk, qui a pris le Kremlin par surprise. La Chine se présente comme un interlocuteur mesuré par rapport à l’Occident, qui, selon lui, « jette de l’huile sur le feu » en livrant des armes à l’Ukraine.

« La Chine appelle toutes les parties à réduire les tensions », a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères, soulignant la nécessité pour tous les aspects du combat « de ne pas étendre le champ de bataille, de ne pas accentuer les combats et de ne pas alimenter le feu ».

La Russie annonce l’évacuation de citoyens d’un district de la région de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, face à une offensive ukrainienne et à une incursion armée dans la région voisine de Koursk.

« La matinée nous semble alarmante : il y a une activité ennemie à la frontière du district de Krasnoyaruzsky », a déclaré le gouverneur de la région de Belgorod, Viacheslav Gladkov, dans une vidéo sur Telegram. « Pour la protection de la vie et de la santé de notre population, nous allons déplacer » la population de ce quartier, a-t-il déclaré.

Au cours de la nuit, les forces russes ont « détruit » un total de 18 drones d’attaque ukrainiens dans trois régions de l’ouest de la Russie (Koursk, Belgorod et Voronej), selon un communiqué du ministère de la Défense publié sur Telegram et qui ne mentionne ni blessés ni blessés.

L’incendie qui s’est déclaré dimanche soir dans la centrale nucléaire ukrainienne occupée de Zaporizhzhia est « complètement éteint », a annoncé lundi le chef de la direction créée par la Russie dans la région, Vladimir Rogov.

Un incendie s’est déclaré dans la centrale de refroidissement de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia. Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui a une équipe sur place, « il n’y a aucun effet sur la sécurité nucléaire » tant que les six réacteurs sont fermés.

« Les experts de l’AIEA ont vu une épaisse fumée noire provenant de la partie nord » du pays après avoir entendu « plusieurs explosions la nuit », et ont été informés par le contrôle « d’une attaque de drone présumée » sur l’une des deux tours de refroidissement, a déclaré l’agence de l’ONU.

Dans un communiqué, elle a demandé « un accès immédiat » au domaine concerné « afin d’évaluer les dégâts » et de « déterminer la cause imaginable de cet événement ».

Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, appelle également à « cesser » ces « attaques irresponsables (. . . ) augmenter le risque d’accident nucléaire. « Tout incendie dans celui-ci ou dans son scénario risque de se propager aux installations, ce qui est essentiel pour la sécurité », a-t-il rappelé.

Sur le terrain : dans les couloirs de l’hôpital pour enfants de Kiev dévasté par la Russie, la résilience des soignants

Offensive de Koursk : Kiev revendique ses premiers succès

Comment le meilleur ami de Vladimir Poutine, Alexandre Loukachenko, a probablement facilité l’attaque ukrainienne contre la Russie

Diplomatie : l’Ukraine veut saper l’influence de la Russie en Afrique

Décrypté : Le risque croissant de la « flotte fantôme », une arme russe pour échapper aux sanctions

Sur le front de la paix : Ukraine : la Suisse ne soutient pas l’initiative de paix sino-brésilienne

Rapport : À Chassiv Yar, en Ukraine, en ruines lors d’une « partie d’échecs » aérienne

Revue de presse : Échange historique de prisonniers avec la Russie : un sort doux-amer pour l’Occident

Analyse : Les succès militaires en mer Noire relancent l’Ukraine en Crimée

Histoires : « Malheureusement, nous nous sommes habitués à l’environnement » : témoignage après la frappe à la Fondation suisse de déminage à Kharkiv

Diplomatie : quand Dmytro Kuleba dira aux Chinois que l’Ukraine, c’est l’Europe

Représailles : l’Ukraine coupe l’approvisionnement et les robinets de pétrole russe, provoquant la colère de la Hongrie et de la Slovaquie

Décrypté : Malgré les sanctions, les armes russes impliquent de nombreux appareils électroniques suisses

Analyse : Les missiles Tomahawk en Allemagne : justifiés, risqués

Diplomatie : À Washington, l’Ukraine récolte ses fruits et doit se contenter d’une lointaine promesse d’adhésion à l’OTAN.

Plaidoyer : à l’ONU à Genève, Volker Türk dénonce la torture des soldats ukrainiens

Retrouvez tous nos articles sur la guerre en Ukraine

Image à la une : Des militaires ukrainiens réparent un char qui a été évacué du territoire russe vers la région de Soumy, non loin de la frontière ukraino-russe, en Ukraine, le 15 août 2024, lors de l’invasion russe. (EPA/NIKOLETTA STOYANOVA)

Établissement privé à application publique qui œuvre pour le rayonnement et l’ouverture sur le monde genevois. Collaborer avec les gouvernements fédéral et genevois pour étendre la taille étrangère du canton.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *