– Déjà en cours mercredi après-midi, les festivités du 1er août se poursuivent jeudi, jour de fête nationale. Comme d’habitude, les conseillers fédéraux sont sur scène et ont prononcé au total 18 interventions sur les deux jours. Seulement deux prennent position en français. La Suisse, à travers les deux autres francophones de l’université.
– La présidente de la Confédération Viola Amherd a appelé jeudi les Suisses à s’unir pour protéger la démocratie directe et les valeurs sur lesquelles le pays est fondé. « La polarisation est la solution aux problèmes d’aujourd’hui », a-t-il déclaré dans son allocution télévisée du 1er août.
– La démocratie directe, instaurée il y a 150 ans avec la Constitution fédérale de 1874, « nécessite notre attention constante », a déclaré Viola Amherd également sous la pression du château de Stockalper à Brigue, où elle a participé aux festivités.
– Elisabeth Baume-Schneider a participé au brunch le 1er août à la Maison des résistants de Saint-Pierre-de-Clages (VS). Mercredi après-midi, le discours du conseiller fédéral a dû être annulé à la dernière minute, ainsi que le volet Rorschach (SG) où il séjourne en raison de l’arrivée d’une tempête.
– A Guarda, dans les Grisons, le conseiller fédéral Ignazio Cassis a salué la pluralité de la Suisse et des Grisons, tout en reconnaissant que les tactiques de pensée divergentes « constituent un défi constant ».
– Le conseiller fédéral Beat Jans a appelé à une fête d’anniversaire pour la démocratie et la convivialité le 1er août lors d’un brunch rural en Zélande bernoise. Pour le ministre de la justice, l’essence de la Suisse réside dans l’engagement.
– Le Palais fédéral a ouvert ses portes jeudi à Berne à près de 2 500 participants. En cette fête nationale, la population a invité les gens à faire une halte au Parlement et à voir comment il fonctionne.
– La Suisse et sa formule politique ont déjà été saluées par trois conseillers fédéraux mercredi après-midi, veille de la fête nationale.
Surveillance via RTSinfo
Jussy (GE)
Guy Parmelin appelle à plus d’introspection que d’autosatisfaction
Jour de congé
Comment le 1er août est une fête nationale
La Chaux-de-Fonds (NE)
Les fêtes reviennent après 4 ans d’absence
Hyperactivité
Le marathon d’Albert Rösti avec 7 discours dans quatre autres cantons
Fribourg
Discours officiels prononcés par les jeunes.
suisse
Un 1er août entre discours d’anniversaire et accusations
Lausanne
Les événements au Moyen-Orient ont électrisé le rite d’Ouchy
Berne
Le Parlement accueille 2 500 visiteurs
suisse
Près de 100 000 personnes supplémentaires collaborent au brunch des agriculteurs
Saint-Pierre-de-Clages (VS)
Le brunch d’Elisabeth Baume-Schneider avec les autres habitants du Valais
Garde (GR)
Ignazio Cassis salue la pluralité de la Suisse
Genève
Les festivités ont commencé au bord de l’eau.
Schüpfen (BE)
Beat Jans appelle à faire la fête ensemble
Brigue (VS)
Discours télévisé par Viola Amherd
Altdorf (UR)
Inauguration d’un Tell Path
Kesswil (TG)
La Suisse a le « meilleur régime politique » du monde, selon Albert Rösti
Rorschach (SG)
Fête annulée en raison de la tempête
Luzerne
Guy Parmelin articule son discours autour de la fierté
Möriken-Wildegg (AG)
Viola Amherd propose d’affronter ensemble des situations exigeantes
Jeudi soir, Guy Parmelin a clôturé le cycle de 18 discours prononcés par les conseillers fédéraux à l’occasion de la Fête nationale à Jussy, une commune genevoise qui a su préserver son caractère agricole et viticole. Le chef du Département fédéral de l’économie (DFER) a salué la stabilité du système politique suisse.
Invité par les autorités de Jusserande, Guy Parmelin est arrivé en fin d’après-midi en hélicoptère dans cette ville située sur la rive gauche de l’extrême est du canton. L’ancien vigneron-agriculteur se sent très à l’aise dans ce coin de la campagne genevoise qui comptait 1’174 habitants fin 2023. Il a profité de cet instant ensoleillé pour discuter longuement avec la population avant son discours.
Comme dans son discours à Lucerne la veille, Guy Parmelin a tout d’abord rappelé qu’en cette fête nationale, la Suisse « n’a pas à rougir d’avoir des ressources ». « Il faut quand même en être conscients », a d’emblée déclaré le Vaudois. Il a demandé de ne pas être complaisant et a appelé à l’introspection.
Le conseiller fédéral a encouragé la population « à ne pas se laisser envahir par des impressions, des idées préconçues ou tout ce qui, dans le passé, n’a pas été examiné par la raison ». C’est la technique suivie par le Conseil fédéral, selon Guy Parmelin.
Garantie de stabilité
« Si notre formule politique semble trop consensuelle, même si le processus de décision semble volumineux et lent, et donne l’impression d’aseptiser des projets éblouissants au profit de compromis qui semblent un peu fades, elle n’en donne pas moins un gage de stabilité dans un monde marqué par l’hésitation », a déclaré le Vaudois.
Le conseiller fédéral de l’UDC a chaleureusement applaudi. La présidente du Conseil d’Etat de Genève, Nathalie Fontanet, s’est également adressée à la population de Jussy, « l’un des précieux poumons verts de notre canton ». trompette ainsi qu’à travers la chorale, la fête se poursuivra avec un feu de joie géant et un feu d’artifice.
De nos jours, presque tout le monde en Suisse a un jour de congé à cause de la fête nationale. On en aurait presque oublié que le 1er août n’est qu’un jour férié un siècle après sa création en 1994.
C’est le reste des Suisses qui ont bénéficié de cette fête grâce à une initiative populaire en 1990. Car depuis la création de la fête nationale en 1891, seuls 6 cantons ont accordé cette fête, une très rareté en Suisse.
« Le gouvernement l’a affirmée comme une occasion qui mérite d’être modérée, discrète, après une journée de travail », explique l’historien Marc Perrenoud. « C’est pourquoi nous avons commencé lentement à présenter les feux d’artifice le 1er août dans la nuit. , mais ce fut un long processus.
Un long processus couronné de chance. En septembre 1993, 8% du reste de la Suisse et des 26 cantons ont dit oui à l’initiative. Il s’agit à ce jour de la plus grande initiative populaire de l’histoire de la Confédération.
Dans plusieurs endroits de Suisse Français-lophone, la fête a commencé mercredi soir. C’est le cas de La Chaux-de-Fonds, où les festivités étaient particulièrement attendues cette année, puisqu’elles n’avaient pas eu lieu depuis 4 ans en raison du Covid. , la sécheresse, puis le violent typhon de juillet 2023.
Son ciel était décoré de feux d’artifice pour l’occasion et les trompettes et les cloches sonnaient.
À La Chaux-de-Fonds, il n’y a pas de politiciens dans les tribunes. Le discours classique prononcé cette année par l’intermédiaire d’un invité, le procureur et romancier Nicolas Feuz.
Pour son mandat de conseiller fédéral le 1er août, Albert Rösti a organisé un véritable marathon en prononçant sept discours dans quatre autres cantons entre mercredi soir et jeudi.
Le record est toutefois détenu par l’ancien conseiller fédéral Ueli Maurer, qui a prononcé jusqu’à neuf discours à l’occasion des festivités de la fête nationale.
À Fribourg, la ville a remis les clés du 1er août aux jeunes. Les deux coprésidents du nouveau logo du Conseil jeunesse ont prononcé les discours officiels. C’est aussi l’occasion de comprendre ce que signifie la fête nationale pour les jeunes générations.
« La fête nationale est quelque chose de merveilleux » qui nous permet, « en tant que jeunes, de constituer la jeunesse de Fribourg et de parler devant tout le monde (. . . ) C’est un grand honneur », a déclaré Eric Meier Array, co-président de Fribourg. Conseil jeunesse, à 19 h 30jeudi soir.
Pour cet exercice, la Ville leur a donné carte blanche, explique le conseiller Pierre-Olivier Nobs. « Ils ont une liberté générale et ce discours ne sera destiné qu’à être prononcé. »
Engagé et bilingue, le discours des jeunes citoyens s’articule autour de deux enjeux clés qui ont émergé : l’aptitude et la discrimination.
Les discours, les tweets et les messages vidéo des politiciens sont limités à un seul dans le cas du 1er août. Petit choix.
– « Même si nous n’avons pas tous la même culture, nous respectons les autres. Même si nous ne parlons pas tous la même langue, nous savons trouver un langage commun » : Présidente de la Confédération suisse, Viola Amherd.
– « La raclette est un plat très démocratique lorsqu’elle est servie correctement : une personne, une portion ! » : la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter de New York
– « C’est notre diversité qui fait de nous un pays unique, fort et avant-gardiste » : le Parti Vert-libéral dans X.
– « Continuons à dompter cette ‘Suisse’ de manière systématique et disciplinée et ne prêtons aucune attention aux grincheux, en Suisse et à l’étranger. » : Stephan Rietiker, président de Pro Suisse
– « Il n’y a rien que la population puisse célébrer à l’occasion de la Fête Nationale et de la Journée du Dépassement. Aujourd’hui, toutes les ressources herbacées sont épuisées, mais la Terre continue d’être exploitée sans pitié. Alors que les plus riches s’enrichissent de plus en plus, la population devra payer les conséquences de la crise climatique. « : la Jeunesse Socialiste Suisse dans un communiqué de presse
– « Les États-Unis et la Suisse sont profondément engagés en faveur des droits de l’homme, promeuvent la démocratie, atteignent les objectifs mondiaux en matière de santé et assurent la paix et la sécurité dans le monde » : le secrétaire d’État américain Antony Blinken, dans un message publié sur le site Internet de votre ministère.
La guerre de Gaza a été invitée au rite du 1er août à Lausanne. L’invité d’honneur, Philippe Lazzarini, commissaire général de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a été interrompu par des manifestants pro-israéliens dans son discours.
L’annonce de l’arrivée du Neuchâtelois avait déjà suscité des plaintes fin juin, principalement dans les milieux pro-israéliens, tandis que l’UNRWA est sévèrement critiquée par Israël, qui l’accuse d’avoir des liens avec le Hamas.
Ces voix critiques ont été entendues jeudi soir au Plos Angelesce du Los Angeles Navigation à Ouchy. Durant la première partie de la cérémonie officielle, à chaque fois que l’appel de Philippe Lazzarini était évoqué, les huées résonnaient dans la foule, prenant le pas sur les applos. angelesuse. Des angelesg palestiniens se tenaient à côté de photographies d’otages israéliens dans une atmosphère électrique mais élégante.
Puis, lorsqu’il est monté au niveau pour commencer son discours, une cinquantaine de banderoles ont été brandies. Certains ont montré des images de trous israéliens, d’autres ont dénoncé l’action de l’UNRWA, l’accusant, par exemple, d’« entraver le processus de paix » ou de « financer les terroristes du Hamas ».
Philippe Lazzarini, cependant, a renoncé à prononcer son discours. Un discours dans lequel il a déploré le « non-respect » du droit humanitaire dans les nombreux conflits existants, de Gaza à l’Ukraine en passant par le Soudan.
« Déshumanisation »
Le diplomate a décrit « un monde fragmenté et aveuglé par l’intolérance ». Selon lui, « la déshumanisation nous attend ».
Au sujet de la guerre israélo-palestinienne, il a dénoncé « les terribles attentats » du 7 octobre par le Hamas, comme « la guerre de tous les superlatifs » que le gouvernement israélien mène ces derniers temps.
Il a appelé les deux parties à s’inspirer des trois cantons fondateurs de la Suisse et à « trouver un chemin durable vers la paix ».
Le Palais fédéral a ouvert ses portes jeudi à Berne à environ 2500 visiteurs en escale. La population a été invitée à visiter le Parlement en cette fête nationale et à voir comment il fonctionne.
Certains visiteurs ont dû attendre deux heures avant de pouvoir explorer le pouvoir législatif, selon le Parlement. Au total, exactement 2. 459 personnes supplémentaires ont fait le déplacement.
La présidente du Conseil des États, Eva Herzog (PS/BS), et son collègue du Conseil national, Eric Nussbaumer (PS/BL), ont répondu aux questions du public sur des thèmes similaires à la politique suisse. Et les guides expliquaient le fonctionnement du Parlement et de ses deux chambres.
La salle de réunion du Conseil fédéral est également ouverte au public, tout comme le hall d’entrée et la salle des dômes. Un orchestre et des chanteuses folkloriques suisses, les sœurs Evelyn et Kristina Brunner, ont ajouté une touche musicale à l’événement. Un programme pour enfants, ainsi qu’un festival et un tatouage. Atelier, également offert.
Cette année, environ 280 familles d’agriculteurs ont organisé le 1er août le déjeuner à la ferme classique venu de toute la Suisse. Environ 100 000 personnes supplémentaires y ont participé.
Chaque famille d’accueil a reçu le nombre de visiteurs à sa manière, a déclaré jeudi l’Union suisse des paysans (SFR), organisatrice de l’événement, dans un communiqué. Par conséquent, le nombre de visiteurs varie considérablement en fonction de l’emplacement. Les brunchs à la ferme du 1er août ont lieu depuis plus de 30 ans.
Le brunch du 1er août est un moment de partage des connaissances et des produits régionaux, ainsi qu’une occasion de rencontrer des politiciens.
La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider a choisi le canton du Valais, à Saint-Pierre-de-Clages, près de Chamoson. Jeudi à 12h45 RTS, il explique que son choix n’est pas fortuit, car ce vin – La commune productrice cherche à lutter contre le mildiou, une maladie qui touche la vigne : « Je suis curieux d’observer une nouvelle position dans le Valais et aussi des cépages résistants appelés robustas. »
Ce projet vise à développer des cépages naturellement résistants à certaines maladies. Cela peut contribuer à la durabilité de la viticulture dans cette région.
À Guarda (GR), le conseiller fédéral Ignazio Cassis a salué la pluralité de la Suisse et des Grisons, même si l’acceptation de tactiques de pensée divergentes constitue un défi permanent. D’autant plus dans un « environnement mondial moins harmonieux qu’il y a 40 ans ».
« La fête nationale nous invite à interagir, à faire preuve de solidarité, à penser aux autres. Où que nous soyons en Suisse », a déclaré Ignazio Cassis selon l’édition écrite de son discours.
Il a rappelé les personnes touchées par les intempéries dans les Grisons, le Valais et le Tessin. « La sécurité et la paix sont des valeurs inestimables que nous ne pouvons pas tenir pour acquises », a-t-il déclaré. « La nature est encore plus puissante que l’homme. »
A 6h00, dans le cadre du Festival des Aubes aux Bains des Pâquis à Genève, les notes du cor des Alpes, joué par Pascal Schaer, ont retenti et ont marqué le début des festivités le 1er août.
« Un État de droit démocratique qui fonctionne est une réalisation magnifique que nous devons défendre », a déclaré jeudi matin le conseiller fédéral Beat Jans lors d’un déjeuner dans une ferme du Land bernois. Elle s’adressait aux autres Suisses, mais aussi aux immigrés et à d’autres personnes établies dans ce pays.
Jeune homme, Beat Jans considérait l’État de droit comme un problème. Mais tout a soudainement changé lorsque son colocataire a été arrêté et torturé en Haïti en raison de son implication politique. Face à cette « injustice flagrante », il a appris que l’État de droit contribuait grandement à notre liberté.
Pour le citoyen de Bâle, la liberté, les probabilités et les possibilités ne servent à rien si elles ne sont pas exploitées. Il a demandé aux quelque 500 personnes qui se sont proposées de s’occuper et de créer des opportunités « comme d’anciens enfants placés en famille d’accueil. Ou comme des femmes qui ont dû se battre pendant trop longtemps pour nos droits démocratiques ».
Jeudi, le président de la Confédération a appelé les Suisses à s’unir pour défendre la démocratie directe et les valeurs sur lesquelles repose le pays. « La polarisation est la solution aux problèmes actuels », a-t-il déclaré dans son discours télévisé du 1er août.
Viola Amherd s’est exprimée depuis le château de Stockalper, à Brigue (VS), une construction qui a « traversé les siècles » grâce à « des fondations solides (. . . ), mais aussi grâce à la population, qui s’engage sans relâche pour sa conservation et son entretien selon Pour elle, « le parallèle avec notre pays est évident ».
La démocratie directe, établie il y a 150 ans avec la Constitution fédérale de 1874, « mérite également notre attention constante. Ce n’est pas seulement le fondement de notre pays, mais aussi un exploit. Il incarne les valeurs qui nous animent et qui façonnent notre pays. Elle a dit.
« Cela montre aussi notre préférence pour évoluer sur un pied d’égalité », a-t-il ajouté. Selon elle, les Suisses se respectent mutuellement et savent trouver une « langue commune », même s’ils n’ont pas tous la même culture ni la même langue. .
« Et même lorsque les débats sont intenses et passionnés, personne n’est laissé pour compte, car nous savons que nous poursuivons des objectifs qui ne sont pas inhabituels », a ajouté le ministre de la Défense.
Altdorf a choisi ce 1er août pour inaugurer son Tell Path, un sentier pédagogique de 1,5 kilomètre qui mène de la gare au centre de la ville et raconte comment Guillaume Tell a tué le shérif Gessler. Mais pas seulement. La région est présentée et des jeux sont proposés. La commune d’Altdorf a conclu la tournée à l’occasion du 125e anniversaire de la Société du Théâtre Tellspiel d’Altdorf. La commission a été soutenue par les entreprises d’Altdorf, Uri Tourismus AG et une contribution de la Nouvelle Politique Régionale (PNR).
Albert Rösti n’a pas hésité à déclarer dans son discours à Kesswil (TG) : « Nous avons un régime politique, je pense qu’il est le plus productif du monde. »
La formule suisse « nous donne autant de liberté et de participation que partout ailleurs dans le monde ». C’est « la base de notre merveilleuse bonne fortune et de notre prospérité ». Par conséquent, selon le ministre bernois de l’UDC, il faudra le traiter « avec prudence ». Il devait également prendre la parole mercredi soir à Wilderswil (BE).
Elisabeth Baume-Schneider s’exprimerait à Rorschach (SG). Cependant, la fête a été annulée à la dernière minute en raison de l’arrivée d’une tempête. Le ministre de l’Intérieur avait rencontré par le passé des représentants de plusieurs municipalités lors d’une réunion informelle. Le socialiste jurassien prononcera un discours jeudi à Saint-Pierre-de-Clages (VS).
À Lucerne, Guy Parmelin, de l’UDC, n’a pas mâché ses mots non plus, convaincu que la Suisse n’a pas à devenir plus petite qu’elle ne l’est. « Notre pays n’a pas honte », a-t-il dit à la foule qui a bravé le mauvais temps pour venir lui prêter attention.
Le Vaudois a articulé son discours autour de la fierté nationale et de la manière de la démontrer. Est-il indécent de montrer sa fierté nationale ?La Suisse est-elle condamnée à la modestie en raison de sa taille modeste? »Pour lui, la réponse est claire : la Suisse sait comment sortir de cette situation et « nous le ferons avec confiance ».
Les situations difficiles actuelles ne peuvent être affrontées qu’ensemble, a déclaré mercredi soir le président de la Confédération suisse à l’occasion de la Fête nationale à Möriken-Wildegg (AG). Pour Viola Amherd, la solution réside dans la polarisation.
« Nous parlons peut-être d’autres langues, mais nous n’en ignorons pas d’autres », a déclaré la présidente de la Confédération suisse, selon le texte de son discours. « Nous pouvons avoir des débats intenses et compliqués, mais tout le monde y participe », a-t-il ajouté.
La démocratie a besoin que les citoyens l’apprivoisent et y participent, a déclaré M. Valaisanne. La démocratie offre à chacun le devoir d’utiliser sa voix.
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