JO Paris 2024 : les footballeurs japonais ont donné un peu d’âme au stade Matmut Atlantique

La première épreuve olympique à Bordeaux s’est soldée par une belle victoire du Japon sur le Paraguay (5-0) dans un stade Matmut Atlantique en grand soutien à leur cause. Même si l’enthousiasme des joueurs et des supporters japonais avait fait regretter à d’autres l’époque où les Girondins jouaient en Ligue 1 sur ce terrain.

Dix-huitième minute. Un cri de joie quasi unanime a envahi le stade Matmut Atlantique lorsque Mito, l’ailier japonais du Sparta Rotterdam, a inscrit le premier des cinq buts de son équipe face au Paraguay. Et on était partagé entre l’enthousiasme suscité par le jeu vif et animé du 11 asiatique et un souffle de nostalgie en se souvenant du moment où Diego Rolan ou Cheick Diabaté ont fait soulever les supporters du côté de Bordeaux-Lac.

En effet, l’affrontement Japon-Paraguay qui s’est déroulé mercredi 24 juillet restera comme un morceau de l’histoire du match à Bordeaux : c’est la première fois qu’une épreuve olympique se tient en Gironde. Lors des derniers Jeux Olympiques en France, il y a cent ans, les rassemblements décentralisés en plein air de Paris se sont installés en banlieue ou à Reims.

Et ce premier Bordeaux s’est déroulé dans une ambiance festive. Certes, le stade était loin d’être plein (une dizaine de milliers de spectateurs), mais les supporters japonais ont applaudi le match, au point d’applaudir des moments de jeu qui semblaient anodins. Ou siffler lui-même le gardien de but lorsque la reprise du jeu prend trop de temps.

Dans le coin sud, domicile jusqu’ici des Ultramarines de Bordeaux, l’ambiance venait cette fois des t-shirts bleus, des drapeaux avec un cercle rouge sur fond blanc et des « Nippon, Nippon » (« Japon » en japonais) lancés. régulièrement . C’était le matin dans les rues de Bordeaux, dans une ambiance joyeuse, et cela s’est poursuivi jusqu’au stade, où les passionnés et même les journalistes asiatiques étaient majoritaires. Des banderoles rouges et blanches étaient même présentées aux visiteurs sans affiliation particulière. vague.

Mais parmi le public on retrouvait aussi de nombreux joueurs bordelais habillés de maillots des Girondins d’autres époques, officielles ou non. Comme celle de Víctor, un ancien stadier, venu ici pour « profiter une dernière fois du stade Matmut ». Faut-il que Strasbourg retrouve la Ligue 1 ? », s’interroge une autre organisation de supporters. Six ans ? Au moins, ils avaient des entraîneurs qui appréciaient leur club. . . Cela correspondait à un début magnifique et à un début de fin pour le Stade Bordelais.

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