DIRECT. Albanie – France : Kylian Mbappé forfait de dernière minute, composition inédite pour les Bleus – Ouest-France

Déjà qualifiée, l’équipe de France se déplace en Albanie pour le compte de la dernière journée de la phase de qualifications à l’Euro 2020. Une rencontre qui sera surtout marquée par le 100e match de Didier Deschamps à la tête des Bleus. Le sélectionneur tricolore a, pour l’occasion, aligner un onze de départ inédit ! Suivez la rencontre en direct.

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L’ambiance sera au rendez-vous ce soir 

Le match débute dans 10 minutes, l’ambiance à Tirana monte dans le stade.

Même si la France est qualifiée, le match du soir est loin d’être sans enjeu pour les Bleus. L’équipe de France doit terminer première de son groupe pour être dans le chapeau le plus avantageux. Le duel à distance sera à suivre avec la Turquie qui se déplace à Andorre. En cas de victoire des Turcs, un match nul ne suffit pas à la France pour garder sa première place. La victoire est impérative face à l’Albanie.

L’équipe de France, déjà qualifiée pour lEuro 2020, peut commencer à se projeter. Lun des principaux axes de travail dici l’été prochain demeure lanimation offensive. Retrouvez les objectifs des Bleus d’ici l’Euro. Lire l’article.

À l’occasion de sa 100e sur le banc, retrouvez les 5 dates clés de l’ère Deschamps avec les Bleus. Lire l’article.

Le match du soir est marqué par la 100e de Didier Deschamps sur le banc

Selon RMC Sport, le forfait de Mbappe de dernière minute serait dû à une maladie. Giroud assure le remplacement.

L’Équipe de France en déplacement à Tirana assistera à l’inauguration du tout nouveau stade de l’Albanie

La composition inédite des Bleus face à l’Albanie 

Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue sur notre site pour l’avant-match entre l’Albanie et la France.

Didier Deschamps fête dimanche en Albanie (20h45) son 100e match à la tête de l’équipe de France, avec une « exigence » et une « envie » de gagner intactes qui poussent le sélectionneur, malgré un ticket pour l’Euro-2020 déjà validé, à vouloir s’accrocher à une première place de groupe importante. « Cela fait sept ans, preuve qu’il y a eu du bon boulot », sourit le technicien basque, 51 ans. Depuis sa première lors du France-Uruguay d’août 2012 (0-0), se sont succédé une finale d’Euro et un titre mondial, entre autres. Du « bon boulot », en effet.

Pourtant, Deschamps « ne regarde pas derrière »: « Je sais ce qu’il s’est passé, mais je ne m’endors pas là-dessus, au contraire, je garde la même envie, la même passion ». Et ce, même lorsqu’il s’agit de s’envoler pour un long périple de la pelouse enneigée de Clairefontaine vers celle, toute fraîche, de l’ultramoderne et flambant neuve « Arena Kombetäre » (22.000 places) de Tirana, où les ouvriers appliquaient les derniers coups de pinceau samedi soir.

Mais « DD » se sent au contraire « totalement épanoui » et toujours aussi déterminé à « ne pas faire les choses à moitié ». Appliquée au week-end, cette devise oblige l’ancien entraîneur de Marseille à deux choses. Ne pas se satisfaire uniquement d’une qualification alors qu’il peut y associer une première place de groupe, d’abord. Et laisser derrière lui la victoire poussive contre les Moldaves, en éclipsant au passage les démons offensifs entrevus lors des derniers matches.

« Ce qui l’énerve le plus, c’est le relâchement », estimait cette semaine Raphaël Varane, capitaine en l’absence d’Hugo Lloris, blessé. « Il est très pointilleux, il sait être attentif au petit détail, se remettre en cause aussi ». La remise en cause, en l’occurrence, a eu lieu dès la mi-temps, jeudi dans le vestiaire du Stade de France. « J’ai dit ce que j’avais à dire, même si j’ai été peut-être été un peu dur avec des joueurs », a-t-il admis.

Les joueurs visés ? Sans doute le quatuor offensif formé par Antoine Griezmann, Olivier Giroud, Kingsley Coman et Kylian Mbappé, lequel a « peut-être un peu trop tenté », selon Deschamps. Les quatre n’auront pas la chance de pouvoir se rattraper ensemble: victime d’un « petit souci musculaire », Coman n’a pas accompagné ses partenaires en Albanie.

« On doit faire mieux »

Après cette sortie mitigée, pas de sentiment de « revanche », selon Deschamps. Mais le patron des Bleus « attend plus » de son équipe, a-t-il assuré en conférence de presse samedi. « On veut créer plus de mouvement, retrouver du liant, être tranchant dans nos actions et réussir à bousculer l’adversaire », a renchéri Varane. « On peut faire mieux, on doit faire mieux ».

Il y a en effet quelques faits qui fâchent. Les Bleus n’ont inscrit que quatre buts en trois matches abordables – Islande, Turquie, Moldavie -, tous sur phases arrêtées. Leur sauveur Giroud, buteur à chaque fois, est pourtant l’atout offensif le moins en confiance avec son absence quasi-totale de temps de jeu en club. Et leur artilleur habituel, Griezmann, reste sur sa plus longue disette en Bleu avec sept matches sans marquer…

De quoi inciter le sélectionneur centenaire à bouleverser son « onze » de titulaires dimanche, en plus de devoir trouver un remplaçant à Coman ? Même si le manque de rythme de Giroud pourrait profiter à un autre attaquant, comme Wissam Ben Yedder, difficile d’imaginer Deschamps prendre des risques inconsidérés pour cette dernière de l’année.

Car le piège guette: « Il y a l’inauguration du stade, la ferveur des Albanais quand ils jouent chez eux… On aura un autre combat à livrer », avance le patron des Bleus. Et l’enjeu est réel: « Vu la configuration du tirage au sort (le 30 novembre) il vaut mieux finir premier (et donc faire au moins aussi bien, en Albanie, que la Turquie en Andorre, NDLR) », assène-t-il.

En effet, si une première place assure à son détenteur un placement dans l’un des deux premiers chapeaux du tirage, une deuxième place de groupe pourrait, selon les résultats des autres groupes, rétrograder les Bleus dans le troisième, voire quatrième et dernier pot. « On aura ce qu’on mérite », philosophe Deschamps. La sagesse du « centenaire », sûrement.

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