Tennis : le couple Mahut-Herbert s’impose dans le tournoi des « maîtres » – Le Monde

Pierre-Hugues Herbert (au premier plan) et Nicolas Mahut, dimanche 17 novembre lors de la finale du Masters. Kirsty Wigglesworth / AP

Avant de disputer cette deuxième finale daffilée du Masters (ils sétaient inclinés face aux Américains Mike Bryan/Jack Socken en 2018), Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert avaient fait un parcours sans faute : invaincus dans leurs quatre matchs précédents (trois en phase de poule et la demi-finale), ils navaient par ailleurs concédé aucun set.

Les deux Français, qui participaient à leur cinquième Masters, étaient arrivés à Londres « avec de lenvie, beaucoup de positif et de la bonne énergie ». Il faut dire quils sortaient dune période plutôt faste, avec une demi-finale disputée à lATP 500 de Vienne (Autriche), puis une victoire au Masters 1 000 de Paris-Bercy, début novembre : leur 14e titre conquis ensemble.

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Pourtant, quelques mois plus tôt, leur histoire commune, marquée par quatre titres du Grand Chelem (les quatre tournois principaux du circuit) et la conquête de six des neuf Masters 1 000 du circuit, semblait avoir un peu de plomb dans laile.

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Les deux joueurs sétaient séparés au début du printemps. Pierre-Hugues Herbert, 28 ans, avait annoncé début mars à celui qui est compère depuis cinq ans, quil entendait privilégier sa carrière en simple. Lidée était de faire une coupure de trois mois, pour se retrouver au Masters 1 000 de Cincinnati en août.

Nicolas Mahut (37 ans) sest alors tourné vers Édouard Roger-Vasselin avec qui il est allé en finale au tournoi de Wimbledon, puis à celui de Metz, avant de gagner à Tokyo, puis de disputer encore une demi-finale à Shanghai.

Mais quand, à Wimblebon en juillet, Pierre-Hugues Herbert sest aligné en double avec Andy Murray, il y a eu comme un coup de froid. Les retrouvailles en août ont été compliquées. « On a eu du mal à rejouer ensemble », a reconnu Nicolas Mahut.

Une discussion franche à New York les a remis dans le bon sens. « Cest certain que, sur lannée, on na pas énormément joué ensemble, mais sur les deux dernières semaines, on a plutôt bien joué avec la demi-finale à Vienne et gagner à Bercy, à la maison », avait prévenu Pierre-Hugues Herbert avant le début du Masters. 

De Raven Klaasen et Michael Venus, leurs adversaires en finale, dimanche à Londres, Nicolas Mahut avait dit quil pressentait qu« ils auraient peut-être un surplus de motivation, car cest leur dernier match ensemble et ils auront envie de finir sur une belle note ».

La belle note est pour une paire française, qui, elle, après la coupure douloureuse du printemps et de lété, na laissé de miettes à personne (aucun set perdu en une semaine) et na pas lintention de sarrêter là.

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