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Charles Adu Boahen fait face à des accusations de corruption dans un documentaire sur l’extraction illégale de l’or. Le documentaire « Galamsey Economy » du célèbre journaliste d’investigation ghanéen Anas Aremeyaw Anas a fait sa première victime. L’un des principaux accusés, le ministre des Finances Charles Adu Boahen, a été limogé lundi par le président Nana Akufo-Addo, qui a également annoncé l’ouverture d’une enquête.
Dans des extraits de cette production qui ont déjà fait l’objet de fuites et dont la diffusion est prévue lundi, on voit Charles Adu Boahen demander aux investisseurs un peu plus de 200 000 dollars à remettre au vice-président.
Peu de temps avant l’annonce du licenciement, le vice-président du Ghana a déclaré qu’il avait remarqué l’extrait dans lequel M. Adu Boahen cherche à « lever des fonds auprès d’investisseurs potentiels » en son nom, ajoutant qu’il n’était pas au courant de la réunion.
« Je dois préciser que si ce que (Boahen) prétend avoir dit est fidèlement enregistré dans la vidéo, sa position de secrétaire d’Etat est intenable. Il sera licencié et fera l’objet d’une enquête », a écrit Mahamudu Bawumia sur Facebook.
« Mon atout le plus précieux dans la vie est mon intégrité et je ne permettrai pas que ma vocation soit utilisée pour avoir une interaction dans la corruption », a-t-il ajouté.
Au Ghana, « Galamsey » fait référence aux mineurs d’or illégaux qui vendent leur butin à des intermédiaires qui l’exportent ensuite.
L’affaire intervient alors que le Ghana cherche 3 milliards de dollars de prêts pour faire face à une inflation de 40% et à l’effondrement de sa monnaie, le Cedi, difficultés économiques aggravées depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Mots-clés : APA | Ghana | Ouest | Manifeste