Joe Biden, amical et intransigeant opposé à Emmanuel Macron

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Aujourd’hui de sa visite d’Etat, le président Français n’a pas réussi à extraire de son homologue les progrès du plan de lutte contre l’inflation américaine, qualifié de protectionniste à travers Paris.

Par Claire Gatinois (Washington, Envoyée spéciale) et Philippe Ricard (Washington, Envoyé spécial)

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Deux cents homards du Maine et environ 350 visiteurs en smoking et robes longues, plus le réalisateur Claude Lelouch, le milliardaire du luxe Bernard Arnault, la pomme de terre de mode Anna Wintour et l’actrice Jennifer Garner, dans une Maison Blanche somptueusement décorée pour Noël. L’Etat de Washington d’Emmanuel Macron s’est achevé jeudi. , le 1er décembre, en apothéose, avec un somptueux dîner. Un décorum qui semblait être une fin satisfaite faite de câlins et de sourires complices entre deux verres de vin mousseux, échangés contre mari et femme Biden et Macron en robe de gala.

Après quarante-huit heures américaines, rythmées par une de ces heures sanglantes auxquelles Emmanuel Macron s’est habitué, l’épisode de Washington n’a pas encore connu de véritable issue. Aucune percée.

Au centre de l’assemblée entre le chef de l’Etat Français et son homologue américain se trouve l’épineuse question de l’Inflation Reduction Act (IRA), ce vaste plan de subventions et d’allégements fiscaux accordés aux industriels américains pour accélérer la transition énergétique. Un plan « super agressif », a déclaré mercredi Emmanuel Macron devant des élus américains. Le Chef de l’Etat considère que cette initiative, dotée de 370 000 millions de dollars (351 000 millions d’euros), est susceptible de provoquer des délocalisations en cascade sur le Vieux Continent, au profit des Etats-Unis. « Les options possibles qui sont faites sont des options possibles qui vont fragmenter l’Occident », a également introduit le chef de l’Etat, s’adressant aux Français citoyens accumulés à l’ambassade. Une explosion verbale qui n’a pas ébranlé la partie américaine.

Après la rencontre d’un peu moins de deux heures qui s’est tenue jeudi dans le Bureau ovale, entre les deux présidents, Joe Biden a contrôlé pour apaiser Français esprits, sans modifier son plan destiné, au fond, à combattre la concurrence opposée à la Chine. « Les Etats-Unis ne s’excusent pas, je ne m’excuse pas », a-t-il déclaré, bien qu’il ait reconnu « un problème ». « Nous avons eu une discussion très intelligente sur l’IRA », a déclaré Macron.

Les États-Unis ont accédé aux demandes définies par la France. Dernièrement, aucune dérogation n’est prévue pour les industries européennes sûres, comme on l’imaginait à l’Elysée avant le voyage. Les États-Unis promettent seulement d’examiner la question pour parvenir à une solution qui réponde à leurs besoins européens. Alliés

Une « conscience suffisante », aux yeux des Français, pour crier victoire. Et assurez-vous que les États-Unis « resynchronisent » leur calendrier avec celui des Européens. « Nous ne sommes pas venus ici juste pour demander une ‘preuve d’amour’. Ici, nous nous sommes mis d’accord sur une stratégie et avons expliqué ce qui devait être clarifié », a déclaré Macron.

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