Continuer à « ne rien faire » a un coût
L’amélioration de la qualité de l’air intérieur dans les écoles permet aux jeunes de rester en bonne santé et non scolarisés
Cependant, le manque de renouvellement de l’air dans les écoles est connu depuis longtemps. Nos jeunes respirent de l’air vicié, contaminé par des polluants physiques (particules fines), chimiques (COV) et biologiques, auxquels s’ajoutent des aérosols infectieux, qui transmettent le Covid-19 mais aussi la grippe et d’autres maladies. L’air vicié affecte également les capacités cognitives, nuisant ainsi à l’apprentissage. Par conséquent, l’amélioration de la qualité de l’air intérieur dans les écoles permet de maintenir la forme physique et la scolarisation des jeunes.
Dans d’autres endroits, comme le Pérou, l’Italie et Hong Kong, la QAI exige une législation récente.
La France est en retard. Les investissements réalisés à ce jour pour les écoles ne sont pas à la hauteur : seuls 120 000 détecteurs de CO2 ont été déployés pour plus de 500 000 salles d’étude et un nombre indéterminé de cantines, gymnases, salles non inhabituelles. Il n’y aura pas d’aide pour les purificateurs d’air. De plus, l’absence de cadre réglementaire ne produit que des inégalités sur le territoire.
Aucun plan ambitieux pour la qualité de l’air intérieur n’est prévu dans le projet de loi de financement pour 2023.
Face à l’hiver, à la énième vague de Covid-19 et aux nouvelles variantes, nous sommes impuissants
Ainsi, nous ne faisons que gâcher l’occasion de faire face au merveilleux « défi de l’air blanc », comparable à l’eau potable en son temps, mais avant l’hiver, la énième vague de Covid-19 et les nouvelles variantes, nous sommes impuissants. .
En automne, nous vivons déjà la quatrième vague de l’année, d’un virus qui n’est décidément pas réduit à une infection hivernale et moins à une infection bénigne. Avant la fin de l’année, le Covid-19 a déjà été lié à un nombre d’hospitalisations supérieur au total de l’année dernière, et à un nombre de décès, plus de 30 000 au cours de ces dix mois, déjà deux à trois fois plus élevé que celui enregistré par la grippe. Sans compter, un nombre indéterminé de personnes, adultes et mineurs, souffrent de Covid prolongé, une forme prolongée de la maladie qui peut être invalidante. Sans oublier les preuves croissantes de séquelles cardiovasculaires, neurologiques et immunologiques causées par ce virus.
Ne pas se concentrer sur la qualité de l’air intérieur, c’est accepter d’autres victimes
Ne pas se focaliser sur la qualité de l’air intérieur, c’est accepter d’autres victimes, d’autres patients d’une maladie qui se transmet, comme tant d’autres, par l’air.
Pour nos enfants, qui passent près de 90 à 95% de leur temps à l’intérieur, dont une partie à l’école, ce renoncement signifie aussi les priver d’un environnement sain, qui leur permet d’être en bonne santé et de développer leur potentiel, et finalement les priver d’une liberté fondamentale récemment identifiée par le Conseil d’État.
Nous avons tous le « droit de respirer l’air qui nuit à notre santé » (article L220-1 – Code de l’environnement).
En cette période de crise, la France doit continuer à supporter le prix des polluants de l’air intérieur et rejeter les progrès. Pour la qualité de l’air, il y a beaucoup à faire!
Elisa ZENO, ingénieure de recherche, co-fondatrice du collectif « Ecole et Familles Oubliées » Marie VALDES, Présidente de l’Association « Familles de jeunes malades du covid pims » Cristina MAS, Collectif Pédiatrie Covid Long Muriel ROUYER, professeur de Sciences Politiques et Père élu de l’étudiante FCPE Cécile PHILIPPE, Institut économique Molinari Philippe MOREAU CHEVROLET, consultant en communication et professeur à Sciences Po Paris Christian LEHMANN, médecin généraliste Thierry BAUBET, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent David SIMARD, docteur en philosophie du fitness et père Aude ROSSIGNEUX, journaliste Valérie REVERT, cadre CPAM Matthieu CALAFIORE, médecin généraliste Barbara SERRANO, maître de conférences, Université UVSQ – Paris-Saclay Sylvain BOUCHON, avocat Cécile RIBET-RETEL, mère des académiciens et présidente APE PEEP de Conflans Sainte Honorine Michaël ROCHOY, médecin généraliste Matthieu CHAUVEAU, instructeur certifié et parent de l’élève Nat ica BARTKOWIAK, partenaire d’emploi ado Igor AURIANT, médecin extensif Dominique LANG, infirmière en prévention et contrôle des infections Audrey COULON, puéricultrice et mère Stéphane DEDIEU, professeur des universités Gisèle DASTE, père de l’élève Renaud GUERIN, ingénieur Solenn LESVEN, père de l’élève Laure SOULÉ, père Christophe LEFEVRE , docteur Solenn TANGUY, père de l’élève Jonathan FAVRE, médecin généraliste et père de l’élève Corinne PLANTE, commerçante et père de l’élève Stéphanie EVEILLARD, père des académiciens Olivier DOUDON, enseignant et père Nicolas PÉCASTAINGS, graphiste Florent TETARD, professeur de l’Université Sorbonne Paris Nord, LSPM CNRS Nathalie PIAT, développeur Internet Raphaëlle LAPÔTRE, conservatrice de bibliothèque, mère d’élève Franck CLAROT, radiologue, médecin légiste Corinne DEPAGNE, pneumologue Armelle VAUTROT, éducatrice et thérapeute Yannick FREYMANN médecin généraliste Audrey QUEHEN, mère d’élève