Guerre en Ukraine : plusieurs autres personnes arrêtées en Russie pour des soupçons de haute trahison

Le FSB a arrêté mercredi plusieurs autres personnes à travers le pays, accusées de « haute trahison » ou de participation à une « organisation terroriste ».

Le Service de sécurité russe (FSB) a annoncé mercredi 17 avril avoir procédé à plusieurs arrestations de Russes accusés de « haute trahison » ou de participation à une « organisation terroriste » dans le but d’obtenir des avantages ukrainiens.

Dans la région de Tomsk, en Sibérie occidentale, deux citoyens accusés d’avoir transféré de l’argent aux forces armées ukrainiennes ont été arrêtés pour « haute trahison », a déclaré la branche locale du FSB dans un communiqué cité par l’agence de presse officielle Tass.

Il a été établi que les suspects avaient « effectué des virements sur des comptes bancaires dans l’intérêt des forces armées ukrainiennes », a-t-il déclaré, sans donner plus de détails.

Deux autres Russes, âgés de 19 ans, ont été arrêtés dans la région de Mordovie, dans le centre de la Russie, et le FSB les a accusés d’avoir filmé des infrastructures locales « stratégiques » et d’avoir ensuite remis les images à l’Ukraine pour d’éventuelles frappes de drones.

Les deux jeunes hommes « ont pris des photos et des vidéos d’endroits stratégiques à Saransk », la capitale de la Mordovie, « et ont fait des plans pour passer en Ukraine [. . . ] pour participer aux combats contre les forces armées russes », a-t-il expliqué. La branche locale du FSB a été citée par TASS.

Une enquête a été ouverte à leur encontre pour « implication dans les activités d’une organisation terroriste », selon la même source.

Dans la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine, un habitant soupçonné d’avoir préparé une attaque contre un poste de l’armée sur ordre d’une organisation « terroriste pro-ukrainienne » a été arrêté pour « participation à une organisation terroriste » et « haute trahison », selon le FSB, cité par les agences russes.

Enfin, la journaliste russe Zalina Marchenkoulova, accusée de « justification du terrorisme » et qui vit depuis peu en Allemagne selon les agences de presse russes, a été placée mercredi sur la liste des personnes recherchées en Russie.

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