Elections européennes : la révolution numérique

En collaboration avec le centre de données Touteleurope. eu, notre journal analyse chaque semaine un sujet discuté sur le marché européen, à la veille des élections du 9 juin.

Pour se divertir, consommer ou s’informer, des millions d’Européens utilisent chaque jour les principales plateformes virtuelles, toutes américaines ou chinoises. L’Europe se retire des affaires. Pour l’Europe, l’enjeu est de taille face aux principales plateformes virtuelles. L’objectif est de limiter leur domination économique, de garantir que les droits des citoyens sont respectables et que les produits et contenus illégaux ne sont pas diffusés en ligne. Mais les Européens investissent aussi massivement pour tenter de rattraper la Chine et les États-Unis.

Si l’Union européenne cherche à réaliser la transformation virtuelle en cours, elle est prête à le faire dans le respect des valeurs démocratiques et des libertés individuelles. Par exemple, la « Déclaration européenne sur les droits et principes numériques » (décembre 2022) place les autres personnes et leurs droits au cœur de la révolution virtuelle existante. En parallèle, le « Digital Europe Programme », doté de 7 600 millions d’euros pour la période 2021-2027, finance des projets dans les domaines des supercalculateurs, de l’intelligence synthétique, des compétences virtuelles, de la cybersécurité et des nouvelles technologies (dans les transports, le fitness ou l’environnement).

Pour ses citoyens, l’UE a imposé le RGPD en 2018, puis a renforcé l’application du droit d’auteur en 2019 (cf. ci-dessous). Depuis 2023, deux autres textes ont apporté des changements concrets :

1) Le DMA (Digital Market Act) réglemente les activités économiques des géants de l’Internet afin de lutter contre leurs abus. S’ils profitent de leur position dominante pour enfreindre le droit européen des festivals, ils seront sanctionnés plus rapidement.

2) Le DSA (Digital Service Act) prend en compte les contenus, de sorte que « ce qui est illégal hors ligne est également illégal en ligne ». Il limite l’utilisation de la publicité ciblée et impose un minimum de transparence sur les algorithmes des plateformes. Il crée plus d’obligations pour les géants de l’internet dans la suppression des contenus illégaux en ligne (haineux, pédopornographie, terroristes, etc. ). Toutefois, comme chaque État membre a sa propre législation, la légalité ou la forme différente du contenu est appréciée différemment selon le pays en question.

DMA. Se sont des entreprises qui, sur 3 ans, réalisent au moins 7,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en Europe et un « service de plateforme essentiel » (moteur de recherche, réseau social, marketplace, etc. ) utilisé chaque mois par au moins quarante-cinq millions. Européen.

Jusqu’à 10% du chiffre d’affaires

Le DSA s’applique à toutes les entreprises de services virtuels : fournisseurs de services, places de marché, réseaux sociaux, etc. Mais les 23 plus grands sont soumis à des règles plus strictes : Alibaba, AliExpress, Amazon, Apple, Booking, Facebook, Google Play, Google Maps, Google Shopping, Instagram. , LinkedIn, Pinterest, Snapchat, TikTok, X (anciennement Twitter), Wikipédia, YouTube, Zalando, Bing et Google Search, ainsi que les sites XVideos, Pornhub et Stripchat. Le 23, le géant chinois du prêt-à-porter Shein a été ajouté à la liste le 26 avril.

S’ils ne se conforment pas au DMA, un « contrôleur d’accès » leur infligera une amende pouvant aller jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires international mondial, ou 20 % en cas de récidive. En violant la DSA, les 23 amendes les plus importantes pouvant aller jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires international, voire une interdiction de l’UE en cas de récidive.

Oui. Google a infligé une amende de plus de 4 milliards d’euros en 2022 pour abus de position dominante. Depuis cinq mois, une enquête a été ouverte contre le réseau social X (anciennement Twitter) du milliardaire américain Elon Musk, accusé d’avoir violé les règles de la DSA et d’avoir facilité la prolifération de fausses données et de contenus illégaux. La même procédure est en cours avec le réseau social chinois TikTok, soupçonné de ne pas protéger les mineurs des dangers de l’addiction et de diffuser des contenus destructeurs.

Toutes les multinationales peuvent opérer dans les 27 pays de l’UE, mais avoir leur siège social et déclarer leurs bénéfices dans un seul pays avec une fiscalité avantageuse. Sauf qu’à partir du 1er janvier 2024, l’impôt minimum mondial sur les multinationales (15%) limite l’optimisation de cet impôt. Une partie des recettes de cette taxe pourrait également être versée au budget européen, en tant que nouvelle ‘ressource propre’.

Dans ce cas également, depuis 2018, la stratégie européenne a été de faire connaître la révolution technologique et l’expansion des entreprises sur le vieux continent, tout en préservant les valeurs démocratiques et les droits fondamentaux des citoyens. Ainsi, grâce au règlement voté le 13 mars 2024, les systèmes d’IA seront classés en fonction de leurs dangers pour les libertés (de « minime » à « inacceptable », avec une gradation des restrictions, voire une interdiction pour les technologies jugées inacceptables, comme le « social scoring »). usages ludiques de l’IA, de nombreuses pratiques discutables ont été développées : reconnaissance biométrique de masse, vidéos ‘Deepfake’, scoring des citoyens en fonction de leur comportement en Chine, etc.

Google a condamné le temps

Au centre de l’IA se trouve la connaissance non publique qui permet aux systèmes virtuels d’être informés pour discerner les photographies et les comportements, et les reproduire. Cela explique pourquoi l’activité des internautes est une denrée si précieuse pour les géants de l’Internet. C’est pourquoi, alors que la Chine et les États-Unis sont en tête, l’une des réponses européennes est de créer un marché européen unique de la connaissance.

Après de longues discussions et malgré un lobby trop puissant à travers les GAFAM, l’UE a suivi la « directive sur le droit d’auteur » en avril 2019, pour protéger les créateurs à l’ère virtuelle. Transposée en droit français en juillet 2019, elle interdit aux plateformes primaires (Google, Meta, X, Microsoft, etc. ) de piller des œuvres et des articles en ligne, et les oblige à négocier des accords avec des artistes et des éditeurs de presse. Mais il est obligatoire que l’Autorité de la concurrence se saisisse de l’affaire et condamne sévèrement Google, à plusieurs reprises, pour que le géant de l’Internet s’engage à respecter la loi. Et à ce jour, seuls Google et Meta ont signé des accords avec des éditeurs de presse.

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