Jusqu’au 5 novembre dernier, les demandeurs d’asile dont le dossier est en cours d’examen recevaient une carte qui leur permettait d’avoir accès à leur allocation (environ 200 euros par mois pour une personne) par le biais de retraits en liquide. Mais ça, c’était avant. Désormais, la carte en question est devenue une carte de paiement uniquement utilisable auprès des commerçants munis d’un terminal de paiement électronique.
« Le 5 novembre, les demandeurs se sont retrouvés bloqués, s’insurge Jacques Ollion, de la Cimade (une des associations membres du comité de soutien aux sans-papiers). On ne peut pas acheter une baguette de pain ou s’habiller au marché de la place Cassanyes avec une carte de paiement… Nous dénonçons une infantilisation des demandeurs d’asile dont les conséquences n’ont pas été réfléchies. »
Pour ne rien arranger, le 6 novembre dernier, le Premier Ministre, Édouard Philippe, a annoncé toute une série de mesures du même acabit, qui promettent, selon le comité, de compliquer encore la vie des demandeurs d’asile.
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