Un symbole du changement géo-économique induit par la guerre en Ukraine, lorsque l’Allemagne dépendait à 55% des oléoducs russes pour ses importations de carburant. Samedi 17 décembre, le pays a inauguré la plate-forme flottante de Wilhelmshaven, son premier terminal de carburant, en mer du Nord, rapporte Le Monde. Le rite sera présidé par le chancelier allemand Olaf Scholz lui-même. Carburant nigérian.
Au total, cinq autres terminaux flottants seront construits, avec un investissement budgétisé par le Bundestag de 7,3 milliards d’euros pour 2022-2023, sans compter le budget des Länder concernés. Les sites permettent l’importation de carburant liquéfié à base de plantes, via une plate-forme et un navire FSRU. Une fois livré, le GNL est stocké et ravitaillé pour être envoyé au réseau. L’objectif est d’éviter les pires scénarios : des pénuries majeures de carburant. des besoins du pays.
Volatilité des prix. Qu’en est-il du carburant lui-même?Contrat signé avec ConocoPhillips et le Qatar pour le terminal de Wilhelmshaven : livraison prévue. . . Au-delà de Doha, Washington et Ottawa sont sur la voie des négociations, mais elles glissent. Berlin veut répondre à leurs souhaits à court terme, tandis que les fabricants ont besoin de contrats longs.
Problème : l’Allemagne doit aussi respecter sa transition énergétique, sans dépendre de la durée du carburant (à l’horizon, des dérivés de l’hydrogène émergent en remplacement des terminaux). Face à la menace de Berlin face à la volatilité des marchés sportifs à court terme. Certaines préoccupations valent les pressions dues à la reprise attendue de la Chine.