Cet aliment infiltre de la graisse dans vos muscles, même en petites quantités, selon une étude

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Les aliments ultra-transformés (UTF) continuent de faire la une des journaux. Ces produits commerciaux, longtemps reconnus pour leur rôle dans l’obésité et d’autres pathologies chroniques, soulèvent désormais des questions sur leur effet sur l’excès calorique au-delà de l’indéniable. Une étude récente, présentée lors du congrès annuel de la Radiological Society of North America, démontre une corrélation entre la consommation de ces aliments et l’infiltration graisseuse dans les muscles de la cuisse, un défi aux implications cliniques significatives.

« L’accumulation de graisse musculaire semble se produire quel que soit l’apport calorique », explique Zehra Akkaya, membre de l’équipe d’étude. Les scientifiques émettent l’hypothèse que ce type de graisse musculaire pourrait être particulièrement lié à des parties d’aliments ultra-transformés, tels que les sucres ajoutés, les graisses transformées et les arômes synthétiques, qui ajustent la qualité nutritionnelle de l’alimentation.

Bien qu’il n’y ait parfois aucune définition acceptée du terme, les aliments ultra-transformés font référence à des produits fabriqués en masse et industriellement, principalement à partir d’ingrédients extraits d’aliments totaux, tels que les graisses, les amidons et les sucres ajoutés, et formulés pour être plus appétissants pour le consommateur. consommateur. Ce mot a été inventé par le nutritionniste brésilien Carlos Monteiro dans le cadre du système de classification des aliments Nova, qui a évolué pour évaluer l’effet des régimes sur la santé.

Pour produire ces fameux AUT, les industriels partent d’ingrédients traditionnels et leur font subir des processus de transformation industrielle, comme le fractionnement, le soufflage, la cuisson-extrusion ou encore l’hydrogénation. Plusieurs ingrédients sont mélangés entre eux, auxquels sont ajoutés des arômes et des additifs afin d’en modifier le goût, la texture et/ou la durée de conservation. Un grand nombre d’aliments de supermarché rentrent donc dans cette catégorie : plats préparés, pizzas surgelées, nuggets, poisson pané, galettes de légumes, biscuits, brioches et gâteaux industriels, céréales du petit-déjeuner, barres chocolatées, chips et biscuits apéritif, crèmes glacées, sodas…

Cette découverte relance les réflexions sur les aliments ultra-transformés et met en lumière des effets moins connus sur la condition musculo-squelettique. Ces produits, conçus pour être particulièrement savoureux, sont déjà liés à des problèmes de condition physique tels que l’obésité, les maladies cardiovasculaires, certains types de cancer ou encore le vieillissement prématuré.

« Ces résultats offrent une perspective inédite sur la manière dont la qualité de l’alimentation peut influencer la santé musculaire et squelettique », souligne Zehra Akkaya. L’infiltration graisseuse des muscles des cuisses est particulièrement préoccupante dans le cadre de l’arthrose, une pathologie qui touche plus de 500 millions de personnes dans le monde. En remplaçant les fibres musculaires par de la graisse, ce phénomène pourrait aggraver les symptômes, tels que les douleurs et la perte de mobilité.

Bien que l’étude n’identifie pas de lien de causalité direct, elle souligne l’importance de donner la priorité à une alimentation de qualité dans la prévention et la gestion des maladies chroniques. « L’arthrose est fortement liée à l’obésité et aux mauvaises habitudes de vie. Ces connaissances peuvent ouvrir la voie à des stratégies d’intervention nutritionnelle, afin de modifier les habitudes de vie et de mieux gérer la maladie », conclut le chercheur.

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