Même s’il ne sera plus président dans quelques jours, Joe Biden a donné une interview télévisée d’une heure, enregistrée ce jour-là sur la chaîne progressiste MSNBC dans le Bureau Ovale. Il affirmait notamment que la Russie avait perdu « 670 000 » hommes « morts et blessés » depuis l’invasion de février 2022.
C’est déjà fini.
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Une attaque de drones ukrainienne a provoqué un incendie dans un site industriel à Lioudinovo, ville de l’ouest de la Russie située à 170 km de la frontière, ont rapporté les autorités.
« À la suite d’une attaque de drone à Liudinovo, un incendie s’est déclaré dans le périmètre d’une entreprise commerciale », a déclaré le gouverneur de la région russe de Kalouga, Vladislav Chapcha, dans un message sur Telegram.
Des vidéos non vérifiées publiées sur les réseaux sociaux russes montrent un violent incendie dans ce qui est décrit comme un dépôt pétrolier dans la région.
La chef de la politique étrangère de l’UE, Kaja Kallas, a déclaré vendredi qu’il n’y avait aucune explication à la levée des sanctions contre la Russie et que la Hongrie retardait leur renouvellement en attendant l’entrée en fonction de Donald Trump.
« Nous voulons sûrement des sanctions. C’est notre moyen de pression et ce serait une très bonne chose d’y renoncer », a-t-il déclaré aux journalistes. « Le contexte n’a pas changé. Poutine n’a pas changé ses objectifs et rien n’a changé sur le terrain. Il n’y a donc aucune explication pour la levée des sanctions », a déclaré le responsable européen.
L’armée ukrainienne a accusé vendredi les forces russes d’avoir attaqué une école à Sudja, dans la composante occupée par l’Ukraine de la région russe de Koursk, qui sert de refuge à une centaine de civils russes, avec des drones FPV.
Deux drones FPV (First user view), appareils qui permettent à leurs pilotes de voir en direct des photographies du terrain comme s’ils étaient à bord, ont attaqué ce jeudi, a expliqué le porte-parole à l’AFP. du commandement ukrainien sur ce territoire, Oleksiï Dmytrachkivsky.
Deux civils russes souffrent de commotions cérébrales à la suite de cette attaque, a-t-il ajouté. Deux enfants se trouvaient sur le site au moment de la frappe, mais n’ont pas été touchés, selon lui. La frappe a eu lieu dans la ville de Soudja, chef-lieu de la zone que les troupes ukrainiennes occupent depuis août dans la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine.
La police ukrainienne a annoncé mener « plus de 200 perquisitions » dans les affaires portant sur le « passage illégal de la frontière » par des hommes en âge de combattre dans l’armée. « La police (…) a commencé à mener des perquisitions dans 19 régions d’Ukraine chez des personnes impliquées dans des transactions illégales », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Volodymyr Zelensky et Keir Starmer ont signé hier soir un accord « historique » sur un partenariat « de 100 ans » entre Kiev et Londres, peu avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. « Le premier du genre », ce « nouveau partenariat reflète l’énorme affection entre nos deux nations », a déclaré le Premier ministre britannique aux médias après la signature à Kiev.
Le document prévoit un renforcement de la coopération en matière de défense et de sécurité maritime, mais aussi « des partenariats scientifiques et technologiques » dans la santé, l’agro-technologie, l’espace et les drones, selon le texte publié par Kiev.
Vladimir Poutine et son homologue iranien doivent aujourd’hui signer un « partenariat stratégique global », présenté comme une nouvelle étape dans l’alliance en développement entre les deux pays. En début de semaine, le Kremlin a démontré que les deux pays allaient renforcer cette union. L’officiel de Massoud Pezeshkian s’arrête en Russie. Selon la présidence russe, les deux dirigeants s’adresseront à la presse après le signal.
Soumis à des sanctions étrangères qui limitent leurs échanges commerciaux, la Russie et l’Iran sont devenus de proches alliés ces dernières années à mesure que leur confrontation avec les États-Unis et les Européens s’intensifiait.
Alors qu’il ne sera plus président dans quelques jours, Joe Biden s’est exprimé lors d’un entretien télévisé d’une heure, enregistré dans la journée par la chaîne progressiste MSNBC dans le Bureau ovale. Il a notamment affirmé que la Russie avait perdu « 670.000 » hommes « morts et blessés » depuis l’invasion de février 2022.
Un avion de la marine française engagé pour l’Otan, à bord duquel se trouvait un journaliste de l’AFP, a été ciblé hier par l’armée russe alors qu’il survolait la mer Baltique.
Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré au suivi de la guerre en Ukraine.
Un avion militaire français engagé par l’OTAN a été attaqué mercredi par l’armée russe alors qu’il survolait la mer Baltique, a appris jeudi une source militaire française. L’appareil, qui effectuait un vol de surveillance dans le cadre d’un déploiement de l’Alliance en réponse à des dommages causés à des câbles sous-marins, dont la Russie est soupçonnée, a été victime d’une « tentative d’interférence » et d’une « signalisation par radar d’incendie ». « , selon un communiqué de l’armée française.
« Le fait d’éclairer nos avions volant dans des eaux étrangères avec un radar reflète une action compétitive », a déclaré à l’AFP le colonel Guillaume Vernet, porte-parole de l’état-major général des armées, dont l’éclairage qualifie en langage militaire le fait d’une cible par radar. .
Une initiative de ce type « n’est pas exceptionnelle dans ce domaine » et « signifie que la Russie ne reste pas passive », a-t-il traduit. La Russie « a fait connaître, de manière contenue, son hostilité », mais « l’habitude de l’équipe (française) a permis d’éviter toute escalade » lors du déroulement de sa mission, a encore précisé le colonel Vernet.
L’armée russe n’était pas non plus intéressée à prendre ce risque, car « une attaque contre un avion de l’OTAN peut déclencher une escalade soudaine et sérieuse avec l’OTAN », a-t-il déclaré. Le type d’incident subi par l’avion français, « assez grave », est « assez répandu » et « dépasse les frontières de l’Europe », a déclaré jeudi le général américain Christopher Cavoli, commandant des forces de l’Otan en Europe, lors d’une conférence de presse à Bruxelles.
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L’avion français Atlantic 2 avait décollé mercredi de Bretagne avec à son bord un journaliste de l’AFP. Il n’a passé que cinq heures au large des côtes de la Suède et des pays baltes, contrôlant quelque deux cents navires, pour la plupart des civils. Mais aucun bâtiment suspect n’a été trouvé.
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