Mardi 12 mars, dans un discours prononcé devant 700 hauts fonctionnaires, Emmanuel Macron a rappelé l’urgence de simplifier l’action administrative. Avec une formule bien à lui, le chef de l’Etat est sous pression pour que « c’est Bibi qui paie » quand les procédures sont trop lentes. . . .
Après « la poussière de perlimpipina » ou « les autres peuples des Gaulois réfractaires », Emmanuel Macron ne se lasse pas des formules surprenantes. Dans un discours prononcé devant 700 hauts responsables gouvernementaux mardi 12 mars, le président a abordé le facteur de simplification de l’action administrative. , soulignant l’importance de cette technique pour restaurer la confiance des citoyens, a rappelé BFM TV. « Nous voulons faire passer une réforme beaucoup plus rapide et plus puissante en termes de simplification », a-t-il déclaré, soulignant les obstacles rencontrés à tous les niveaux des réformes administratives. Le chef de l’Etat a mis en exergue la plainte de certains Français, qui pointent du doigt son éloignement et son manque de connexion avec les réalités quotidiennes, affirmant ainsi avec ses propres formules que « finalement, c’est Bibi qui paie ».
Est-ce cette rhétorique intelligente qui captivera votre public et transmettra efficacement votre message ?Quoi qu’il en soit, dans ce discours, tenu à Paris et diffusé en visioconférence, l’époux de Brigitte Macron a appelé à accélérer les réformes, à demander moins de temps et moins de procédures bureaucratiques, et à systématiser les Conseils nationaux de refondation dans des secteurs clés comme l’éducation et la santé. « Si nous savons nous réformer, remplacer la culture (administrative), nous pouvons être l’un des premiers pays à répondre à cette crise de confiance », a-t-il ajouté. « , a-t-il déclaré, alors même que la méfiance à l’égard des établissements publics ne cesse de croître.
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Lors d’une escale officielle au Danemark en août 2018, Emmanuel Macron, saluant le style danois de la « flexicurité », a été mis sous pression par l’impossibilité de transposer directement ce style en France en raison de la culture et de l’histoire des Français, qu’il a qualifiés de « Gaulois résistants au changement ». Cette comparaison, défendue comme un « coup d’œuvre », n’a pas été bien gagnée par la composante de l’élégance politique et de l’opinion publique. Deux ans plus tard, en pleine crise du Covid-19, le président est revenu sur cette expression dans une interview accordée à L’Express, expliquant que ses propos avaient été « mal compris » et affirmant faire partie des « Gaulois réfractaires ».
Crédits photos : Capture d’écran de BFM TV sur X (anciennement Twitter)