Le samedi 24 février, Emmanuel Macron inaugurera le Salon de l’Agriculture au parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Mais cette année, alors que l’agriculture continue d’exercer une pression sur le gouvernement, le président de la République risque fort d’être hué, selon les données du Parisien du lundi 19 février.
C’est une occasion qui risque de se dérouler dans une ambiance électrisante. Samedi 24 février, Emmanuel Macron se rendra au parc des expositions de la Porte de Versailles pour inaugurer le Salon de l’Agriculture. Cependant, cette année, alors que les agriculteurs continuent d’exercer une pression sur le gouvernement, le président de la République ne fera probablement pas long feu dans cette 60e édition. Malgré les pourparlers avec la Confédération paysanne et la Coordination rurale, le ton s’est encore durci ces derniers jours. Nous n’apaiserons pas la tension tant que « les engagements (pris par le gouvernement) ne seront pas tenus. Parfois, il peut y avoir des déclarations ou de grandes phrases. Ce qu’il faut, c’est que cela se matérialise dans nos élevages », a déclaré Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, à RTL, comme le rapporte Le Parisien lundi 19 février.
Dans ce contexte de tensions, Emmanuel Macron mérite de ne pas « battre son record de présence dans la plus grande ferme de France, qui remonte à 2019, où il y était resté plus de quatorze heures », précise le journal. Bien que « nous y ayons passé beaucoup de temps », cette année mettra l’accent sur « la qualité du temps passé avec les agriculteurs plutôt que de battre un record ». Cependant, le chef de l’Etat devra être autorisé à accéder à l’événement, car Jacques Bès, secrétaire général de la DFSEA, menace de lui interdire l’accès au salon. Il ne veut pas que je vienne », a-t-elle dit. Cependant, même s’il y aura probablement des « moments imprévisibles » cette année, l’un de ses collaborateurs assure qu’il « aime rester en contact et n’a pas peur des dialogues animés ».
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Pour « le troisième mois consécutif », la popularité d’Emmanuel Macron est en baisse, selon un sondage Ifop, réalisé du 7 au 15 février 2024, auprès d’un groupe représentatif de 1. 993 autres personnes de plus de 18 ans, publié dans le Journal du Dimanche. , ce dimanche 18 février. Ainsi, seuls 29% des autres se disent satisfaits du portrait du Président de la République, contre 48% de Gabriel Attal. Et 71% sont mécontents du chef de l’Etat contre 52% pour le Premier ministre. Selon l’hebdomadaire, les Français accusent le président d’être responsable du « déclin de la France » et du « mépris des pauvres ».
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