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C’est un documentaire de 2017, financé par une campagne de crowdfunding dont on devine aisément l’identité d’une partie des donateurs. Joseba del Valle, Diego Montero, David Alba, Sergio Garcia. Ces quatre quidams, vêtus du même tee-shirt, sont les héros de ce film parce qu’ils en aiment un autre : « Le bon, la Brute et le Truand », ultime volet de la trilogie des dollars de Sergio Leone tourné en 1966, dont l’immense succès populaire mit sur orbite le genre du western spaghetti et construisit le mythe personnel de Clint Eastwood.
Quelques séquences mémorables du film de Leone furent tournées à deux pas de chez ces trentenaires cinéphiles, à Mirandilla, une vallée perdue de Castille-et-Leon près de Burgos, au nord de l’Espagne. Parmi elles, la dernière partie se déroulant au cimetière imaginaire de Sad Hill : sur un air envoûtant d’Ennio Morricone (« L’estasi dell’oro »), le « Truand » Tuco (Eli Wallach), y cherche désespérément la tombe dans laquelle un trésor est caché, avant d’y livrer avec le « Bon » (Clint Eastwood) et la « Brut