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Par L’Obs avec AFP
Paris (AFP) – La date de réouverture des sites français d’Amazon, fermés après une décision de justice lui enjoignant de limiter son activité, est encore « inconnue », a affirmé jeudi son directeur général France, tout en évoquant la possibilité de se faire livrer depuis l’étranger.
A la suite de la décision de justice enjoignant mardi à Amazon France de limiter son activité dans l’attente d’une évaluation des risques face au coronavirus, un comité social et économique (CSE), convoqué mercredi, s’est prononcé par 14 voix sur 18 en faveur d’une fermeture de 5 jours à partir de jeudi midi pour nettoyer les sites et évaluer les risques, selon Emilien Williatte, délégué CGT.
Les consommateurs français auront toutefois la possibilité de se faire livrer leurs produits depuis l’étranger, a-t-il précisé.
« A partir de midi aujourd’hui sur le site Amazon, les clients français pourront continuer à acheter des produits sur le site, sur ce qu’on appelle la place de marché puisque le réseau mondial des centres de distribution continuera d’expédier des produits », a-t-il détaillé sur LCI.
Les salariés et intérimaires (près de 10.000 personnes) seront payés à 100% pendant la période de cinq jours selon la direction, qui a précisé que le recours au chômage partiel avait été « évoqué », mais que ses « modalités d’application n’ont pas été définies ».
« La fermeture des entrepôts est ce que nous avons demandé à la cour en tant que directeur, » a déclaré le syndicat SUD qui est à l’origine de la plainte.
« L’action syndicale qui a conduit à ce résultat va avoir des conséquences qui sont très importantes pour de nombreuses personnes en France, pour nos millions de clients qui utilisent nos services pour recevoir chez eux des produits en cette période de confinement, pour nos employés qui vont rester chez eux, et pour les milliers de TPE et PME françaises qui utilisent nos services pour faire leur activité en expédiant par l’intermédiaire d’Amazon », a affirmé M. Duval à RTL.
« La justice nous demande de nous focaliser sur trois catégories: l’hygiène, les produits médicaux et la nourriture mais c’est d’une ambiguïté énorme », a-t-il estimé. « Je ne sais pas définir exactement qu’est-ce qu’un produit d’hygiène: est-ce qu’un coupe-ongle en est un ? Est-ce qu’un préservatif est un produit médical? Je ne sais pas le dire ».
« Dans ces conditions, compte tenu de l’amende qui nous est infligée (un million d’euros par infraction constatée, NDLR), nous sommes dans l’obligation de fermer nos sites », a-t-il souligné.
Il faut absolument boycotter amazone , et cela tout le temps !
encore une brillante initiative d’un syndicat archi minoritaire qui va pourrir la vie déjà compliquée de millions de gens…