Depuis un an et demi, Efrail Nair est le président de l’Association culturelle turque du pays de Lorient (ACTL), créée en 1986. Avec les membres de l’association, il souhaite venir en aide au personnel soignant de l’Hôpital du Scorff.
Cette association de 1 000 membres, dont la moitié a moins de 40 ans, se veut un carrefour de rencontres pour les Franco-Turcs du pays de Lorient. Disposant d’un local dans le quartier de Keryado, l’association y organise régulièrement des soirées culturelles, des journées thématiques en partenariat avec d’autres structures lorientaises et accueille les familles qui souhaitent se recueillir après le décès d’un proche. Le local est fermé depuis le 14 mars, mais, pour autant, les adhérents restent très soudés et actifs. « Suite à l’accident tragique de Keryado qui a coûté la vie à un enfant, en juin dernier, il y a eu une prise de conscience solidaire locale. Nous sommes tous Lorientais et nous voulons vivre ensemble », raconte Efrail Nair.
C’est ainsi que l’ACTL a lancé depuis le 4 avril, une cagnotte en ligne sur le site internet Leetchi pour soutenir le personnel hospitalier du Scorff. « Pour les personnes n’étant pas à l’aise avec Internet, il est possible de faire un virement sur le compte de l’association », précise Efrail Nair. Pour le moment, l’ACTL a récolté 700 € de dons sur Leetchi et par les prélèvements bancaires.
La campagne Leetchi est ouverte jusqu’à la fin du mois d’avril et l’association ajoutera une contribution finale. « Cet argent pourra financer du matériel médical comme des respirateurs ou des masques, mais c’est l’hôpital qui jugera de ses besoins prioritaires », explique Efrail Nair.
L’Association culturelle turque du pays de Lorient (ACTL) mène des actions solidaires comme la distribution de colis alimentaires pour le personnel soignant de dix Ehpad de Lorient et pour les personnes les plus démunies, en partenariat avec d’autres associations solidaires de Lorient. « Nous sommes très prudents sur les actions engagées car dans le contexte du confinement, nous ne voulons mettre en danger ni les adhérents, ni les bénéficiaires », prévient Efrail Nair.