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« Mon prochain quinquennat sera vert ou peut-être pas », a déclaré le 16 avril 2022 Emmanuel Macron, alors candidat à sa réélection à la présidence de la République. Deux ans plus tard, le directeur général de Greenpeace France, Jean-François Julliard, accuse le chef de l’Etat, dans un forum publié sur le Huffpost jeudi 18 avril 2024, d’avoir sérieusement compromis sa promesse faite entre les deux tours de 2022.
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L’amertume de l’énergie et de l’agriculture
« Les actions ne mentent pas et la conclusion est claire », annonce d’emblée l’ONG. Greenpeace France dénonce d’abord l’abandon récent de la loi de programmation de l’énergie et de la météorologie (LPEC), qui priverait le pays d’une « feuille de route cruciale pour l’utilisation des gaz à effet de serre ». et favoriser la transition vers les énergies renouvelables. L’ONG considère cette résolution comme « irresponsable » et considère qu’il s’agit d’une perte de temps dans la lutte contre la substitution climatique et d’un mépris de l’exécutif envers le pouvoir législatif.
Greenpeace France critique la loi d’orientation agricole. Il parle d’une « nouvelle défection » car elle favoriserait l’industrialisation de l’agriculture au détriment d’un modèle plus respectueux de l’environnement. L’ONG affirme que cette loi va à l’encontre de ses objectifs initiaux en matière de renouvellement générationnel et de transition agroécologique.
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Dans cette tribune, l’ONG évoque également d’autres « revers catastrophiques » dans le secteur agricole. Parmi ces derniers : la fin du plan Ecophyto, la grève sous la supervision des agents de l’Office français de la biodiversité, les obstacles aux négociations juridiques, les recours contre les méga-bassins ou les projets agricoles commerciaux, et le relèvement des seuils pour les exploitations commerciales. . . Par ailleurs, le gouvernement soutient une procédure européenne de révision de la Politique agricole commune (PAC), qui pourrait mettre en péril ses avancées environnementales, dénonce Jean-François Julliard.
« Une trahison »
« Ces régressions sont une trahison du discours politique », a déclaré Greenpeace France. L’ONG rejette également l’idée que la population s’oppose aux changements obligatoires, notant que de nombreux sondages montrent que les Français sont en mesure d’agir pour lutter contre le climat. crise. Les Français s’efforcent et sont en mesure d’en faire plus, à condition d’être soutenus pour le faire (financièrement mais aussi par la mise à disposition d’infrastructures adéquates) et que les principaux responsables de la crise paient la facture en premier », explique Jean-François Julliard.
Ce dernier estime toutefois qu’Emmanuel Macron, « fidèle à sa doctrine ultralibérale », persiste à protéger les intérêts des grands pollueurs et de l’agriculture commerciale et ne cesse de vilipender les organisations écologistes en brandissant le spectre d’une politique prétendument « punitive » ou « brutale ». « L’écologie.
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Rappelons que les émissions de gaz à effet de serre en France ont poursuivi leur trajectoire d’allègement en 2023, avec une réduction de 4,8% par rapport à 2022, selon les résultats provisoires rapportés fin mars 2024 par le Centre technique interprofessionnel d’études sur la pollution de l’air (Citepa). Un allègement drastique de ces émissions est d’espérer atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, condition sine qua non, selon le GIEC, pour atténuer le réchauffement climatique.
Pour en savoir plus, lisez l’éditorial du HuffPost.
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