Les sociétés missionnaires se sont développées ces derniers mois. En 2021, leur nombre a plus que doublé en un an, passant de 207 à 505, rapporte l’Observatoire des entreprises en mission. Une dynamique largement portée par la région Ile-de-France, qui représente pas moins de 51%.
Mais comment se façonnent-ils et qu’est-ce qui les caractérise ? Selon le site Web du ministère de l’Économie, des Finances et du Recouvrement, la création de sociétés anonymes avec un projet est basée sur un fait par l’intermédiaire des autorités publiques, que « la définition de la société, en droit Français, ne reconnaît pas la perception de l’intérêt social ». Pour triompher de ce problème, la loi Pacte a introduit, en mai 2019, la qualité de l’entreprise avec projet, ce qui permet « à une entreprise de revendiquer sa raison d’être ». être à travers divers objectifs sociaux et environnementaux », en plus de son objectif de profit.
Ce style est suivi ces derniers temps essentiellement dans les sociétés de moins de 50 employés, qui constituent 79% des entreprises ayant une mission. Cependant, certaines sociétés géantes doivent également franchir le pas, comme Danone, qui est devenue en juin 2020 la première entreprise indexée. d’adopter ce statut. A cette occasion, la multinationale alimentaire Français s’est fixé 4 objectifs sociaux et environnementaux : « améliorer la santé », « préserver la planète et renouveler ses ressources », « construire le long terme avec ses équipes » et « promouvoir une croissance inclusive ».
En février 2022, La Banque Postale a fait de même en incorporant à son tour une entreprise ayant pour mission, avec pour objectifs sociaux et environnementaux de « transformer son style de bancassurance à travers la culture de l’impact environnemental, social et territorial » et de « se développer et vendre dans sa bancassurance ». proposer des produits qui répondent aux enjeux environnementaux, sociaux et territoriaux », entre autres.
Pour s’assurer que l’entreprise respecte les engagements discutés dans ses statuts, les contrôles sont effectués en interne par l’intermédiaire d’un comité de projet, mais aussi à l’externe, par l’intermédiaire d’un organisme tiers indépendant (OTI), qui effectue une vérification des objectifs, au moins un an et les deux. S’ils ne sont pas atteints, une procédure peut être engagée pour supprimer le prestige de l’entreprise avec un projet.
Outre la qualité d’une entreprise avec un projet, la loi Pacte de 2019 a apporté la perception de la raison d’être, expliquée à travers Bpifrance et les mots-clés de l’entreprise comme « une formule parfois brève qui décrit l’ambition de l’entreprise qui dépasse ses objectifs strictement économiques ». dimension ». Il existe une forte corrélation entre ces deux perceptions puisque toute entreprise qui veut une entreprise avec un projet doit intégrer, dans ses statuts, sa raison d’être.