Français fabricant de tubes sans soudure Vallourec a annoncé mercredi son objectif de supprimer quelque 2. 950 emplois dans le monde, en ajoutant 320 en France, opposant l’Etat à son premier plan social après la prise de Matignon par Elisabeth Borne.
L’organisation a annoncé dans un relais d' »environ 2 400 postes » après la fermeture de son siège allemand, ainsi que la suppression d' »environ 550 postes » dans les fonctions d’aide.
Mi-novembre, Vallourec, sortant d’un long processus de restructuration monétaire, avait annoncé la cession de ses activités allemandes et l’arrêt de la fabrication de tubes pour l’industrie en Europe. Elle prévoyait de transférer une partie de ses activités au Brésil.
« La politique consistant à continuer à abandonner l’organisation de ses activités commerciales en France n’est pas acceptable », a réagi sur Twitter Xavier Bertrand, président de LR de la région Hauts-de-France, demandant à l’Etat d' »expliquer sa position de principal actionnaire de Bpifrance(Banque Publique d’Investissement).
Il a indiqué avoir reçu du PDG de Vallourec « une réunion d’urgence » vendredi avec des représentants des salariés, des élus locaux et de la direction. Selon l’entreprise, c’est parce qu’aucun « acheteur crédible » n’a été identifié pour l’entreprise allemande qu’elle a fermé. C’est ce qui a été annoncé. Cela « conduit à une rationalisation plus poussée des autres actifs européens dans le taux de complétion des tubes laminés en Allemagne », a ajouté Vallourec. Et notamment la fermeture de la « ligne de remède thermique » de l’usine de Français à Saint-Saulve (Nord).
Sur les 550 emplois supprimés dans le reste du monde, 70 sont en Ecosse touchés par la fermeture de l’activité de filetage dont les volumes seraient rapatriés sur le site Français d’Aulnoye-Aymeries (Nord) et « 320 en France, dont 65 dans le « siège » de Meudon (Hauts-de-Seine), a expliqué le directeur général Philippe Guillemot, un appel à la convention.
Quelque 250 emplois seront supprimés dans le nord de la France : un peu moins d’une centaine sur le site de Saint-Saulve, cent à Aulnoye-Aymeries et le reste au centre de valenciennes partagé, a indiqué M. Guillemot, nommé il y a moins de deux mois pour achever la restructuration de l’organisation et la rendre plus rentable.