Temps de lecture :
4 min (en anglais)
Publié le 22/04/2022 à 16 :26
Mis à jour le 22/04/2022 à 16 :26
Le 17 mars, lors de la convention de présentation de son programme à Aubervilliers, Emmanuel Macron a annoncé un « nouveau pacte » pour les écoles et les enseignants. Le concept était d’embellir le prix des enseignants qui étaient « prêts à s’engager » dans de « nouvelles missions », telles que des activités parascolaires. ou, plus généralement, à la vie pédagogique de leurs écoles. Le président de la République avait également discuté d’une modulation des salaires des enseignants en fonction des effets de leurs élèves et du territoire. Je suppose cela parce que [les enseignants] ne font pas tous la même chose [. . . ], nous le savons », a déclaré Emmanuel Macron. Le candidat président s’inscrivait ainsi dans une logique de généralisation de son plan « Marseille en Grand », qui visait à donner plus de liberté aux équipes d’entraînement, et plus de force aux directeurs d’école.
» Lire la suite : Emmanuel Macron a besoin d’un nouveau pacte pour les enseignants
L’autonomie des écoles est un marronnier de la droite depuis des décennies, tout comme une ligne rouge pour les syndicats d’enseignants. Mais Emmanuel Macron entend faire passer la tablette dans une logique de donnant-donnant : les tables remplies par certains enseignants en dehors des heures de classe seraient également mieux identifiées et rémunérées. Cependant, lors du débat entre les deux tours, le président sortant a déclaré que cette revalorisation des enseignants se ferait « sans condition » : « Il y aura une allocation d’environ 10 % dans les salaires des enseignants et il n’y aura plus de début de carrière en dessous de 2 000 euros par mois. Par conséquent, je dois dire ici très clairement que ce n’est conditionnel à rien. Par conséquent, la proposition du chef de l’État est « inconditionnelle ». Augmenter les salaires des enseignants ou mériter de féliciter les enseignants qui sont pleinement impliqués dans de nouvelles missions, comme il l’a expliqué au début de la campagne ?
Ce matin, sur France Inter, Emmanuel Macron a voulu expliquer « les propos qu’il a tenus » sur le sujet et qui « ont créé des problèmes » et « ne l’ont pas aidé à se faire comprendre ». » En fait, le président de la République distingue deux « renforcements » pour les enseignants : l’un, déjà « entamé », selon le chef de l’Etat, consiste en une « revalorisation des enseignants » de 10 % « pour qu’il n’y ait pas de salaire ». , même en début de carrière, ne coûte pas moins de 2 000 euros. » Cette augmentation de salaire mérite d’être inscrite dans la loi de finances pour 2023 et entrera donc en vigueur en janvier prochain, assure Emmanuel Macron. « Indépendamment » de ce cumul, les enseignants bénéficieront, comme tous les autres responsables, de la revalorisation du point d’indice – gelé depuis 2008 – récemment promise par le président de la République à l’occasion de sa réélection, après l’avoir rejetée. son mandat de cinq ans. « Ce sera entre les mains de la négociation », a déclaré Emmanuel Macron ce vendredi matin, sans plus de précisions. « Il y a une inflation importante, donc on ne peut pas dire qu’on va geler le point. Je ne vais pas consacrer aujourd’hui [à un chiffre précis] ni faire une croisade à ce sujet. Nous ne pouvons pas permettre à nos fonctionnaires de perdre leur pouvoir d’achat alors que le reste du secteur des particuliers mène des négociations qui s’accumulent. »
Vient ensuite une promesse de croisade, la revalorisation marquée liée à d’éventuelles « nouvelles missions » assumées par les enseignants. Le président sortant a expliqué à France Inter : « L’objectif est que nous puissions renforcer davantage les enseignants qui adhèrent à ce pacte. de nos enseignants s’occupent des élèves en dehors des heures de classe, et cela est rarement détecté dans le système. C’est pourquoi Emmanuel Macron propose, malgré tout, en plus de la revalorisation « inconditionnelle », de réformer les systèmes de rémunération pour tenir compte des « nouvelles missions » évoquées à Aubervilliers. Un moyen pour le candidat de récupérer, après de rares signaux envoyés au staff lors de la croisade.
Politique
Elections européennes 2024 : que disent les sondages sur les tendances ?
Jordan Bardella reste largement en tête, tandis que Valérie Hayer peine à poursuivre sur la lancée de Raphaël Glucksmann. Le candidat PS/Place Publique talonne de près la liste de la majorité présidentielle. Manon Aubry de LFI progresse légèrement, tandis que François-Xavier Bellamy est plus ou moins stable.
17 mai 2024
Politique
Fin du droit d’aînesse à Mayotte : les élus doutent de l’effet de cette mesure sur les flux migratoires
Annoncé en grande pompe par Gérald Darmanin en début d’année, le projet de loi constitutionnelle sera présenté ce vendredi aux parlementaires et élus locaux par l’intermédiaire du chef de l’Etat. Un texte présenté par l’exécutif en réponse à la crise migratoire, qui est contestée par les sénateurs Renaissance de la circonscription.
17 mai 2024
Politique
Elections européennes : dernier jour pour la présentation des listes, la croisade entre dans sa dernière ligne droite
Les partis politiques ont jusqu’à aujourd’hui, à 18 heures, pour présenter leurs listes de 81 noms, soit l’équivalent des 81 sièges que la France doit pourvoir, au Parlement européen, avant leur validation au Journal officiel ce samedi. Avant le déclenchement des hostilités, jusqu’au vote du 9 juin.
17 mai 2024
Politique
Nouvelle-Calédonie : Gérald Darmanin est « disqualifié », déclare Romuald Pidjot, militant indépendantiste kanak
Romuald Pidjot, membre du bureau politique du FLNKS, appelle au retrait du texte voté mardi à l’Assemblée et qui, selon lui, est à l’origine des violences qui touchent l’archipel.
16 mai 2024
Accès rapide
Services
D’ailleurs
© Sénat public – 2024
Mark Zuckerberg, l’empereur de Facebook
Mark Zuckerberg, l’empereur de Facebook