Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron appelle à un accord. . . ou convoquer le Congrès « avant la fin du mois de juin »

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Nouvelle-Calédonie : une révision constitutionnelle qui enflamme la poudrière

L’accord de la dernière chance ? Mardi soir, l’Assemblée nationale a largement suivi la révision constitutionnelle visant à élargir l’électorat rapide aux élections provinciales en Nouvelle-Calédonie (351 pour, 153 contre). Mais le texte, qui a provoqué de fortes violences dans l’archipel et qui avait déjà été approuvé par le Sénat, n’est pas encore entré en vigueur. Comme toute réforme constitutionnelle, elle doit être votée avec les trois cinquièmes des voix de l’assemblée des parlementaires au Congrès de Versailles, à l’invitation du chef de l’État. .

Dans une lettre adressée dans la nuit aux élus de Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron prévient que le Congrès se réunira « avant la fin du mois de juin » si les séparatistes et les loyalistes ne parviennent temporairement pas à se mettre d’accord sur un texte plus complet. « Maintenant, c’est à mon tour de convoquer le Congrès pour réviser la Constitution. Cependant, je reste dans l’option d’un accord », a écrit le président.

Le Premier ministre Gabriel Attal et le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, devront désormais « recevoir à Paris des représentants des forces politiques indépendantistes et non indépendantistes » afin de « créer les conditions d’un débat impliquant les deux parties ». « Il s’agira, conjointement et de manière responsable, de parvenir à un accord qui aille au-delà du dégel indéniable (de l’électorat) et prenne en compte les progrès réalisés et les aspirations de tous », a poursuivi le chef de l’Etat.

Si un accord est trouvé, le texte voté par les députés et les sénateurs serait nul et non avenu. « Un nouveau projet de loi constitutionnelle serait présenté par le gouvernement », anticipe Emmanuel Macron. « En l’absence de cet accord, que je continue de réclamer, et qui est souhaitable à tous égards pour les Néo-Calédoniens, le Congrès se réunirait avant la fin du mois de juin. »

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Cependant, la recherche d’un accord a été perturbée par la violence qui secoue l’archipel pour la deuxième nuit consécutive. Ces dernières heures, « de nombreux incendies et pillages de grands magasins et d’établissements publics » ont été observés, selon le rapport du Haut-Commissaire de la République, Louis Le Franc. « Plusieurs dizaines d’émeutiers ont été arrêtés et seront traduits en justice », a-t-il déclaré avant de commenter la mort d’un utilisateur abattu. Emmanuel Macron a condamné « le caractère indigne et inacceptable de la violence ».

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