Une truffe pointue opposée au Covid-19 : depuis vendredi, Pokaa, un golden retriever de deux ans, déploie son talent en Alsace (est) pour faire trébucher des cas positifs imaginables. Une « première » en France dans une maison de retraite.
Christophe Fritsch, résident du Rosebed à Kunheim, près de la frontière allemande, a déjà dû faire face aux tests de Covid. L’an dernier, l’ancien horticulteur de 85 ans a contracté le virus.
On lui a toutefois donné quand on lui a demandé ce qu’il pensait des vérifications effectuées par Pokaa, l’octogénaire ne cache pas sa préférence : « On ne le compare pas. C’est très délicieux (. . . ), nous avons comprimé un petit morceau de tissu. « sous l’aisselle et » après cinq minutes, nous avons retiré. Un contrôle PCR est encore plus compliqué . . . « .
Manipulés avec des gants pour ne pas imprimer l’odeur du cadre, les échantillons imprégnés de sueur sont placés dans des enveloppes stériles, puis déposés dans des boîtes.
Ce qui détecte sa truffe pointue est la protéine « Spike », la protéine par laquelle le virus pénètre dans les cellules pour les infecter, explique Alain Legrand, directeur général de Handi’chiens, un arrangement spécialisé dans l’éducation des chiens d’assistance pour les autres personnes handicapées. d’où vient Pokaa. Handi’chiens a 4 écoles en France, dont une à Kunheim, adjacente à La Roselière.
– ‘fanfarronear’ –
Lors de tests effectués la semaine dernière à la maison de retraite avec des échantillons de l’hôpital de Strasbourg, Pokaa a identifié « à 100% » les positifs et les négatifs, explique le Dr Pierre Kohser de La Roselière. « Assez impressionnant . . . »
Capable d' »identifier toutes les variantes connues », Pokaa marque « 100% en symptomatiques » et « 95% en asymptomatiques », catégorie à identifier, poursuit Legrand. Dans ce dernier, il peut même « détecter le virus autour de 48 ». »heures avant les tests PCR « .
Si le concept de chiens détecteurs de maladies (cancers, épilepsie. . . ) est nouveau, la nouveauté de Pokaa est qu’il est récemment le seul chien renifleur de Covid dans une maison de retraite en France », explique Alain Legrand.
Une présence très utile, note le Dr Kohser, parce que ce test est « simple », très abordable et « bien toléré » par les résidents, avec des troubles cognitifs comme la maladie d’Alzheimer et qui « luttent lorsqu’on leur fait frottis ».
Les qualités olfactives de Pokaa, qui travaillait déjà dans une vingtaine de maisons de retraite comme chien de médiation, sont le résultat d’une formation de « quatre semaines » à l’École nationale vétérinaire d’Alfort, près de Paris, pour s’en tenir à l’approche Nosaïs-Covid19. du professeur Dominique Grandjean, explique Christelle Schreiber, éducatrice de chiens à Handi’chiens.
– ‘Sauver des vies’ –
Pokaa s’y est entraîné avec deux autres chiens de l’association, explique Benoît Seewald, directeur du centre Handi’chiens de Kunheim. Pour l’instant, seul Pokaa travaille dans sa juridiction Covid.
Robert Kohler, directeur de La Roselière et président de Handi’chiens, est convaincu de l’utilité de ces tests dans des institutions où ils peuvent « sauver des vies ». Comme d’autres maisons de retraite en France, La Roselière a durement frappé les deux premières vagues, avec « une mortalité excédentaire de 17 ou 18 personnes », dit le Dr Kohser.
Sur les 112 000 autres personnes décédées de Covid en France, plus de 26 000 sont mortes dans des maisons de retraite et des institutions spécialisées.
Aucun cas n’a été détecté chez les citoyens depuis décembre 2020, explique M. Kohler, qui prévoit toutefois d’effectuer une « cartographie » virale en soumettant 127 citoyens et 110 membres du personnel, dont la grande majorité sont vaccinés, à la Pokaa. Une série de tests toutes les deux ou trois semaines me semble un calendrier bien synchronisé », pourquoi ne pas ajouter des visiteurs ? dit-il.
L’association, qui a financé celle des 3 chiens, souhaite maintenant que cette formule soit étendue à d’autres institutions.
Pourtant, impensable sans l’aide monétaire du gouvernement public: Handi’chiens, qui vit essentiellement de dons, ne peut pas fournir pour l’éducation de ses 250 chiens, MM. Legrand et Kohler, pour qui « le soutien du gouvernement de remise en forme sera en fait un plus. »