Il avait réclamé « une trêve olympique » avant de nommer un Premier ministre : Emmanuel Macron va désormais devoir prendre sa décision. Et pour ce faire, ils devront faire des concessions, comme le publie Le Parisien ce mercredi 14 août. . .
C’est un fait, l’ère de la grâce est terminée. Après avoir passé deux semaines à vibrer dans les tribunes, Emmanuel Macron et les membres d’Ensemble ont été rappelés à l’ordre lundi 12 août par une lettre sans concession adressée aux parlementaires. Cela fait cinq semaines que la France attend son Premier ministre : il va falloir qu’une résolution soit prise. Un vrai casse-tête pour le président de la République, qui a besoin du candidat proposé par le parti arrivé en tête des élections législatives. Alors que plusieurs noms continuent de circuler, le président aurait préparé une « contre-offensive » avec Gabriel Attal, selon Les Parisiens du mercredi 14 août : « Leurs relations sont exécrables depuis la dissolution, mais aucun d’eux n’aime les conflits ».
Mais quelle est la stratégie imaginée par le chef de l’Etat et son ancien Premier ministre pour trouver un candidat compatible avec le nécessaire « parfum de coexistence », sans être « incompatible avec Macron » ? Comme l’expliquent nos confrères, Emmanuel Macron aurait demandé au président de l’organisation Ensemble « d’envoyer une lettre à tous ses homologues » – ceux du RN et de LFI – pour proposer un « pacte d’action pour les Français ». Le ministre se serait rendu à l’Elysée lundi matin pour discuter des mesures qui seraient prises. Quelles que soient leurs relations personnelles, Emmanuel Macron et Gabriel Attal continuent de travailler ensemble. « La nécessité fait loi », commente Le Parisien.
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Si l’ancien Premier ministre reste très engagé au sein de la coalition Ensemble pour los Angeles République, la question se pose sur ses responsabilités à long terme. En effet, s’il discute avec Emmanuel Macron de l’épineuse question de la désignation du prochain locataire de Matignon, la garde rapprochée du chef de l’Etat ne verrait pas d’un bon oeil les ambitions que pourrait maintenir le jeune homme politique, certains allant même jusqu’à l’accuser de paraître intelligent en adoptant une « position calliméro », comme le rapporte Le Parisien lundi 12 août. Craignant que les choses se passent bien pour lui, alors que le président de la République s’expose à une véritable révolte. Selon le candidat qu’il choisira, certains partisans d’Emmanuel Macron estiment qu’il vaudrait mieux l’obliger à prendre du recul.
Article rédigé avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Eric Tschaen / Piscine / Bestimage