A la veille de cette « assemblée de travail », Jordan Bardella a adressé une lettre au chef de l’Etat, rapporte Le Figaro. Dans cette lettre, le président du Rassemblement national explique les raisons qui l’ont conduit à accepter cette invitation et expose également ses revendications, afin que cette assemblée « débouche sur des décisions d’intérêt général pour le peuple français ». En effet, il estime que la dernière édition des assemblées de Saint-Denis, organisée le 28 août, n’a pas été concluante. « Notre première assemblée [. . . ] elle n’a pas abouti à des avancées significatives dans la vie quotidienne des Français, ni à la définition d’un cap pour la nation », écrit le président du RN.
Cette lettre de trois pages est aussi l’occasion pour Jordan Bardella d’évoquer le danger auquel la République est confrontée, selon lui, face « aux modes de vie des communautés parallèles à la communauté nationale, hostiles à ses valeurs ». Le Moyen-Orient tend à s’étendre, le président du RN réclame des « actes politiques forts » pour neutraliser « l’idéologie islamiste ». « Ce combat nécessite, entre autres, la fermeture des mosquées radicales, l’expulsion des étrangers radicalisés et la dissolution de toutes les agences qui transmettent l’idéologie du Hamas sur notre sol », a-t-il déclaré au président.
Plus généralement, Jordan Bardella critique la « perte d’autorité » de la République et estime que « reprendre le contrôle du pays » devrait se faire par référendum. « Seul un référendum permettra de bien lutter contre les vagues migratoires existantes et à long terme », dit-il. Enfin, le président du Rassemblement national espère que cette deuxième édition des « rencontres de Saint-Denis » pourra tracer « une voie pas inédite sur le long terme ». Et de conclure : « Dans la guerre pour l’âme de la France, la clé, c’est la Nation. »