La Suisse est touchée par la chute des cryptomonnaies et la faillite du groupe FTX. Mais Ueli Maurer estime qu’il n’y a pas de danger dans le reste.
Ueli Maurer pour la dernière fois à l’heure des questions au Conseil national
Le 11 novembre, la société américaine FTX, l’une des plus grandes bourses de crypto-monnaie, a annoncé son dépôt de bilan et la démission de son patron fondateur, l’ancien milliardaire Sam Bankman-Fried, âgé de 30 ans. Quelle est la vague de surprise en Suisse? C’est ce que le leader de l’organisation socialiste Roger Nordmann (PS/VD) a voulu savoir lors de l’heure des questions de lundi.
Le Vaudois précise que les activités de la FTX ont été soutenues notamment par deux sociétés par actions fondées à Freienbach dans le canton de Schwyz. Il a demandé à Ueli Maurer si « des mesures ont été prises pour sauvegarder les intérêts des créanciers, auxquels s’ajoutent plusieurs Suisses, afin d’empêcher le détournement d’actifs corporatifs en Suisse, estimés à environ 40 millions? »
Pour le directeur financier, dont le dernier exercice financier avant sa retraite lundi, de telles mesures devront être prises au niveau cantonal: « Toutes les mesures prises à l’encontre des sociétés du groupe FTX fondées en Suisse sont prises dans nos esprits par le droit suisse des faillites et le droit de la procédure civile. Les offices cantonaux des faillites et les tribunaux sont compétents en la matière. La loi suisse sur les criminels s’applique à tous les crimes criminels en Suisse, dans des crimes spécifiques de faillite. Il sera mis en œuvre par l’intermédiaire des autorités compétentes des criminels, essentiellement cantonales.
Roger Nordmann lui a demandé si la FINMA, l’autorité de surveillance du marché monétaire, s’était engagée dans une banque du canton de Zoug, qui détiendrait des millions de francs du fonds spéculatif Alameda Research, appartenant au dirigeant déchu du groupe FTX. Ueli Maurer a répondu: « Si une banque autorisée par la FINMA est affectée par la faillite de certaines sociétés du groupe FTX, la FINMA prend les mesures appropriées si Array, en tant qu’autorité de surveillance indépendante, peut fournir des données publiques si cela est compatible avec le secret de fonction. »
Enfin, Roger Nordmann, confronté à l’ampleur des pertes dans la débâcle des cryptomonnaies, a cherché à savoir « quelles mesures ont été suivies ou sont prévues pour leur épargner des répercussions dans une chaîne de réclamations d’entreprises et de créanciers en Suisse? ». Pour Ueli Maurer, il n’y a pas de danger dans le reste: « Les événements dans le secteur de la crypto-monnaie cette année ont montré que la faillite d’acteurs individuels dans le secteur de la crypto-monnaie n’a pas d’effet négatif significatif sur la stabilité monétaire de la classique. »secteur monétaire. Les liens entre le secteur crypto et le secteur monétaire classique restent ténus. Cela a été démontré par l’enquête du Conseil de stabilité financière en février de cette année.
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