Washington et Londres annoncent de nouvelles sanctions contre le pétrole et le gaz russes

Nous et un nombre limité de nos partenaires publicitaires utilisons des cookies pour collecter certaines de vos connaissances et les utiliser pour vous ravir et vous montrer du contenu et des publicités personnalisés. Si vous n’êtes pas à l’aise avec notre utilisation de ces informations, veuillez vérifier les paramètres de confidentialité de votre appareil et de votre navigateur (Nouvelle fenêtre) avant de poursuivre votre visite. Plus d’informations (Nouvelle fenêtre)

Retour sur les prédictions faites depuis plus d’un siècle pour l’année 2025.

Considérez que l’ancien gouverneur de la Banque du Canada est qualifié pour gérer Donald Trump.

Les relations entre Washington et l’Europe devraient se tendre à la fin du second mandat du républicain.

Un scénariste aurait écrit un tel scénario qu’on l’aurait trouvé exagéré.

Cette expression est une invention marketing avec n’importe quelle base clinique, soulignent les experts.

À quelques jours de l’investiture, le 20 janvier, du président américain désigné Donald Trump, le département du Trésor a détaillé une série de sanctions visant entre autres deux des principales sociétés russes du secteur, Gazprom Neft et Sourgoutneftegaz.

Londres a également sanctionné ces deux sociétés, qui produisent plus d’un million de barils de pétrole par jour, soit une valeur d’environ 23 milliards de dollars par an aux prix actuels.

Cette résolution a été aussitôt dénoncée comme injustifiée et illégitime par Gazprom Neft, filiale du gigantesque organisme étatique Gazprom, cité par les agences de presse russes.

Daleep Singh, conseiller économique adjoint de la Maison Blanche pour la sécurité nationale, a déclaré que les sanctions étaient les plus importantes jamais imposées par les États-Unis au secteur énergétique russe.

Ces sanctions affecteront tous les maillons clés de la chaîne de production et de distribution du pétrole russe, a-t-il ajouté.

Ces sanctions pourraient entraîner une hausse du prix de l’essence comprise entre trois et quatre cents le gallon, a concédé le président américain Joe Biden lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche.

Mais cela aura un effet bien plus profond sur la capacité de la Russie à continuer d’agir comme elle le fait dans sa conduite de la guerre, a-t-il insisté.

Selon lui, son homologue russe, Vladimir Poutine, est en mauvaise posture et il est vraiment important de ne lui laisser aucun répit.

Le ministère britannique des Affaires étrangères est également convaincu que les revenus pétroliers sont importants pour l’économie de guerre de la Russie et qu’ils représenteront environ un quart de l’ensemble du budget russe en 2023.

S’attaquer aux compagnies pétrolières épuisera le trésor de guerre de la Russie, et chaque rouble que nous retirons des mains de Poutine contribuera à sauver des vies ukrainiennes.

Washington a également annoncé vendredi des sanctions contre environ deux cents pétroliers et pétroliers opérant depuis la Russie et se présentant comme faisant partie de la flotte fantôme de Moscou.

Cependant, plusieurs des navires attaqués sont immatriculés sous les pavillons de la Barbade et du Panama.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a salué des mesures américaines et britanniques qui portent un coup important au fondement financier de la machine de guerre russe.

Au-delà des producteurs et des navires, les sanctions américaines visent l’ensemble de la filière, ciblant notamment un certain nombre d’intermédiaires, de fournisseurs de services sur les champs pétroliers ainsi que des responsables politiques du secteur.

Ces sanctions américaines passent également par l’interdiction de fournir des services proposés par des entreprises américaines spécialisées dans le secteur pétrolier à l’intention des entreprises visées, notamment dans l’assistance à l’extraction et à la production des produits pétroliers.

Cette mesure entrera en vigueur le 27 janvier, a indiqué le département du Trésor.

Plus généralement, les Etats-Unis s’offrent la possibilité d’imposer des sanctions à tout utilisateur qui travaille ou a travaillé dans le secteur énergétique russe, selon un communiqué du ministère.

Ces sanctions s’ajoutent à la plupart des mesures déjà en vigueur, auxquelles s’ajoute l’arrivée d’un prix maximum pour le pétrole russe, à partir de décembre 2022.

Washington avait annoncé le 21 novembre une série de restrictions visant une cinquantaine d’établissements bancaires russes, dont la filiale financière de Gazprom, Gazprombank, afin, déjà, de réduire les revenus issus de la vente des hydrocarbures.

Interrogé sur le sort de ces sanctions sous la prochaine administration, un haut responsable américain a déclaré, dans un échange avec la presse, qu’il était absolument de son devoir de décider si, quand et dans quelles situations il pourrait simplement lever les sanctions. sanctions. que nous avons lancé.

Il a ajouté que de telles mesures, en affaiblissant Moscou, fourniraient un levier important à l’administration Trump et à l’Ukraine pour négocier une paix juste et durable.

Les sanctions se traduisent par le gel des avoirs détenus directement ou par l’intermédiaire des sociétés ciblées aux États-Unis, ainsi que par l’interdiction pour les sociétés basées aux États-Unis d’être détenues aux États-Unis. C’est aux États-Unis ou aux citoyens américains de négocier avec les cibles des sanctions, sous peine d’être sanctionnés à leur tour. .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *