Le Royaume-Uni est la cinquième économie mondiale et la deuxième en Europe, en Allemagne et en France, selon le Fonds monétaire international. En quittant l’Europe, le Royaume-Uni a voulu démontrer sa capacité d’indépendance à tous les niveaux. Le pays a connu plusieurs remaniements politiques ces dernières années, donnant l’impression d’être un pays politiquement instable. Sans parler des nombreuses secousses économiques causées par le Brexit, la pandémie mondiale et l’inflation (spécifiquement liée à la guerre en Ukraine), laissant les perspectives économiques du Royaume-Uni incertaines. Les fractures sociales dues à de fortes disparités socio-économiques, la question clivante de l’immigration, de la forme physique et de l’accès difficile aux soins, la crise du logement, la sécurité dans la ville et, bien sûr, les questions environnementales. . . Le pays a beaucoup de problèmes à résoudre, que nous allons résumer pour vous.
Le Brexit n’est plus le plus grand défi auquel l’Angleterre devra faire face. Pendant plus de trois longues années, la tension polémique autour du Brexit entre la population et les hommes politiques a été à son paroxysme. Le Brexit est en vigueur depuis 2020, depuis le pays s’est adapté et ce n’est plus la question centrale qui occupe les esprits de la population. Mais la question n’en est pas moins complexe et c’est plutôt toutes ses conséquences, notamment économiques, que le pays devra affronter aujourd’hui. En effet, le Brexit a eu des répercussions sur les entreprises britanniques, ajoutant des ajustements au niveau de la réglementation et de la régulation économique entre le Royaume-Uni et l’Europe. Par exemple, de nombreuses entreprises du secteur alimentaire ont dû remplacer leurs procédés et n’appliquent plus le label européen « CE » (produit en Europe) mais « UKCA » (produit au Royaume-Uni). Le pays continue de rechercher de véritables opportunités d’adaptation dont il pourrait bénéficier après sa sortie de l’Union européenne, tout en évitant des divergences significatives avec la réglementation européenne. Cependant, le Brexit a contribué à remodeler le paysage politique du pays en révélant les divisions politiques et sociales entre les partis, notamment pendant la pandémie, sur l’inflation, le coût de la vie, la santé. . . L’ancien premier ministre David Cameron a forcé le Brexit. référendum. en 2016 (qui a fini par exclure définitivement le Royaume-Uni de l’Union européenne malgré les anti-Brexit), tandis que leurs successeurs Theresa May et Boris Johnson voyaient dans le Brexit un « rejet de club dans l’Union européenne » mais aussi une révolte contraire à l’existant. situation politique et économique. L’actuel Premier ministre, Rishi Sunak, considère le Brexit comme une formidable opportunité.
En janvier 2024, 53 % des Britanniques estiment que l’économie est l’une des trois perturbations les plus sensibles auxquelles le pays est confronté. En 2023, le taux d’escompte a atteint son plus haut niveau depuis 2008 et a continué à augmenter alors que l’inflation persistait. La situation ne s’est pas améliorée avec la guerre en Ukraine ; La Grande-Bretagne voit les prix des produits de ses clients augmenter en raison de son approvisionnement en certains produits en Ukraine, ce qui a un effet direct sur l’inflation. Le coût de la vie a extraordinairement augmenté et le pays est contraint de faire face à la hausse des taux d’intérêt, mais aussi à la pérennité des entreprises, notamment dans le secteur immobilier, noyées sous des dettes que les emprunteurs ne peuvent pas payer. Le pays est confronté à un taux de chômage élevé, dû entre autres à un pourcentage élevé de maladies de longue durée et aux difficultés économiques des entreprises, le tout à la suite de la pandémie de COVID-19. Il existe une réelle pénurie de personnel en Grande-Bretagne, avec plus d’un million d’emplois disponibles. Les Européens ont abandonné les emplois précaires et saisonniers dans l’hôtellerie, la restauration et l’agriculture, et ce sont les Britanniques qui les ont remplacés.
D’ici avril 2023, plus d’une partie de la population britannique estime que les taux d’immigration méritent de diminuer. Il s’agit clairement d’une question qui divise. Les statistiques montrent que le défi réside davantage dans le « type » d’immigration, c’est-à-dire le pays d’origine, qui comprend la religion, la langue, la culture et l’éducation dominantes. Malgré le Brexit, qui promettait de reprendre le contrôle de l’immigration après le divorce avec l’UE, le taux d’immigration a atteint son plus haut niveau en 2022 avec un record historique de 606 000 immigrants. De nombreux réfugiés ukrainiens fuient l’agression russe et de nombreux réfugiés de Hong Kong fuient l’autorité chinoise. Le parti d’opposition parle de perte de contrôle. Il s’agit notamment des petits bateaux pneumatiques qui traversent la Manche et arrivent en masse sur le territoire britannique : 40 000 en 2022. Le Gouvernement a pris des décisions depuis 2021, mettant fin aux digressions entre le Royaume-Uni et l’Europe et instituant l’obtention de de visas (étudiants, cadres, etc. ) en fonction du nombre d’arrivées sur le territoire britannique. Dans cette mesure, 2022 a vu une baisse des arrivées d’Européens pour travailler, mais une nette augmentation des programmes de visas de peinture et de visas d’étudiants pour les populations chinoises et indiennes, démontrant la véritable attractivité des universités britanniques.
Un pays en bonne santé dépend évidemment d’autres facteurs, tels que le revenu du ménage, le taux de chômage, les conditions de logement, etc. Le National Health Service (NHS) a célébré son 75e anniversaire en 2023 et, par conséquent, le gouvernement a dû augmenter ses investissements dans le NHS afin que d’autres personnes puissent accéder aux soins de manière plus équitable. Le pays souffre d’une pénurie de personnel de conditionnement physique depuis des années et le gouvernement refuse d’augmenter les salaires, ce qui entraîne des grèves. Beaucoup d’autres personnes vivent avec des maladies graves sans pouvoir se soigner elles-mêmes à cause du coût des soins. Les listes d’attente pour les soins du régime dans les hôpitaux s’allongent. D’une manière générale, le Royaume-Uni est le symbole d’un système de remise en forme défaillant, comparé à ses pays voisins, avec un accès aux soins complexe et coûteux, mais le gouvernement prend des mesures pour rétablir l’équilibre. . .
L’environnement est au cœur des défis de la Grande-Bretagne. Le gouvernement lutte contre les polluants atmosphériques, qui constituent l’une des plus grandes menaces environnementales et intellectuelles au monde. Elle lutte également contre les troubles causés par les polluants sonores et, plus largement, contre de nombreux points qui conduisent à des troubles de la condition physique et intellectuelle : pollution, changement climatique, inondations, etc. Le pays en a lancé plusieurs pour lutter contre les désordres environnementaux et intellectuels : la Stratégie Ressources et Déchets qui soutient une économie circulaire, le Plan Environnemental sur 25 ans qui propose de maintenir la biodiversité, le Plan Propre La Stratégie Air lutte contre les émissions de CO2 et les polluants atmosphériques avec de nouvelles réglementations pour les entreprises comme pour les citoyens. . . Comme dans tous les pays, il faut du temps pour que ces mesures soient mises en œuvre afin de voir de réels progrès.
L’un des principaux désordres auxquels la Grande-Bretagne est confrontée est le problème du logement. Le gouvernement est confronté à une partie de la population qui est mal logée ou qui ne peut pas y vivre en raison de ses faibles revenus. Le nombre de logements sociaux en Angleterre est en déclin et ils sont très peu nombreux. De nouvelles maisons sont en cours de construction. Le logement en Angleterre, en particulier dans les villes, est cher. La valeur des maisons augmente chaque année, la valeur moyenne en 2022 pour acheter une maison à Londres étant de 552 755 £ et dans le sud de l’Angleterre de 406 981 £. En termes de loyer, la valeur locative moyenne à Londres est de 1 450 £ par mois.
L’un des problèmes auxquels le gouvernement est confronté est celui de la sécurité. Le Royaume-Uni étant encore un pays, la population s’inquiète de l’augmentation de l’insécurité, en particulier dans les villes. En Angleterre, le taux de criminalité a augmenté de plus de 7 % depuis 2021. Richmond-upon-Thames, Harrow et Bexley font partie des premiers espaces de Londres. Pour le sud-est de l’Angleterre, les statistiques montrent que les principales villes sont Woking, Fareham, Royal Turnbridge Wells, Rochester, Eastbourne et Hastings. Pour le sud-ouest, Exeter, Poole, Plymouth, Bath et Bournemouth sont parmi les plus sensées de la liste.