Gastronomie : le savoir-faire de la Nouvelle-Calédonie au salon « Foodex Japan » à Tokyo

Faire découvrir les goûts et les odeurs de la Nouvelle-Calédonie aux professionnels de la gastronomie asiatique. C’est le défi relevé par le franco-japonais Taichi Furukawa, à l’initiative du « Foodex Japan » qui s’est déroulé du 5 au 8 mars à Tokyo. La première fois, au pays du soleil levant, 76 182 visiteurs ont fait le déplacement, ainsi que six chaînes de télévision japonaises. L’occasion de faire connaître les produits calédoniens.

Dans une volonté d’exporter le savoir-faire local, Taichi Furukawa a sélectionné les produits phares du Caillou. À mes côtés, l’esprit de Philippe et ses rhums cent pour cent Nouvelle-Calédoniens, Josy avec son sel du plus grand lagon du monde, la vanille représentée par Julien, étaient présents les bières Manta appréciées des plongeurs japonais, le miel de David à Lifou, Romolo de Plum, Aaron de La Foa et Jean-Luc de Dumbéa.

Seul représentant des produits calédoniens de la filière engagée auprès des îles du Pacifique, Taichi Furukawa estime avoir réussi à se différencier parmi les quelque 3 000 professionnels présents, grâce à des produits qui marquent l’exceptionnalisme calédonien. Comme la vanille glacée, réputée pour être parmi les plus productives au monde. « L’odeur et l’aspect de la vanille de Julien Pascal ont captivé tous les chefs et pâtissiers. Régulièrement, il mettait en vedette 1 kilogramme de vanille confite, fournissant deux à trois grains au professionnel. Beaucoup ont identifié la vanille confite par sa réputation, mais ont été surpris par la quantité de « givre sur les gousses ». Cela a facilité la promotion d’autres produits, tels que le miel issu de plantes endémiques de Nouvelle-Calédonie et le sel lagunaire, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Après cinq années de longs travaux administratifs, douaniers et phytosanitaires, Taichi Furukawa propose aujourd’hui aux petits industriels calédoniens de nouer des contacts, voire de signer des contrats avec des professionnels asiatiques dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration ou du retail. importateurs qui s’engagent sur le long terme. Dans cette optique, « au Japon, nous avons découvert deux fournisseurs idéaux pour la vanille et un pour le sel de lagune, et la première palette devrait commencer à fonctionner avant le mois d’avril », explique Taichi Furukawa. « Pour le miel, je commence à discuter avec un importateur pour évaluer la faisabilité, malgré les situations exigeantes en termes de quantité, d’uniformité et de prix. »

 

Taichi Furukawa, hôtesse de l’air de profession installée en Nouvelle-Calédonie depuis une quinzaine d’années, souhaite contribuer à la promotion des destinations calédoniennes au Japon, en tant qu’ambassadrice du goût calédonien. Pour ce faire, elle a créé un site internet. Entièrement écrit en japonais, il fait l’éloge des paysages et des produits du Caillou.

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