Une somme pouvant atteindre 2 millions d’euros, c’est ce que Pascal Soriot, le patron le mieux payé du FTSE, l’indice boursier composé des 100 plus grandes sociétés indexées du Royaume-Uni, a empoché l’an dernier. Le fabricant britannique de médicaments AstraZeneca gagne 17 millions de livres sterling (20 millions d’euros), contre 15,3 millions de livres sterling en 2022.
Mais cette « généreuse compensation » ne représente qu’une « petite fraction des sommes levées par l’intermédiaire de leurs homologues dans les plus grandes entreprises américaines », note The Guardian. Et les grandes entreprises britanniques aimeraient augmenter le nombre de leurs cadres « afin qu’ils puissent rivaliser avec les salaires de Wall Street ».
Les PDG des entreprises du FTSE « gagnent un tiers de ce que gagnent leurs homologues américains », explique le journal britannique Sundar Pichai, d’Alphabet (Google), étant le « chef le mieux payé de l’indice S américain ».
La City a observé ces dernières années qu’un certain nombre de grands hommes d’affaires « traversent l’Atlantique pour s’inscrire au concours ». Le journal de gauche cite la multinationale des produits de nettoyage et d’hygiène Reckitt Benckiser, qui a perdu en 2022 son patron, Laxman Narasimhan. bien qu’il soit « l’un des mieux payés du FTSE 100 » (6 millions de livres sterling, soit 7 millions d’euros, en 2021). « Il s’est lancé dans la course à la tête de Starbucks. » La société basée à Seattle lui a offert 28 millions de dollars.
David Schwimmer, directeur de la Bourse de Londres, l’opérateur de la Bourse de Londres, a publiquement préconisé de s’aligner sur les « règles de rémunération » américaines :
Les raisons de cet écart salarial sont multiples. Tout d’abord, la duration des sociétés, qui sont « généralement plus importantes » aux États-Unis. Mais aussi la culture des actionnaires moyens au Royaume-Uni, qui sont consultés sur la rémunération annuelle depuis 2002. une mesure que les États-Unis « n’ont adoptée que 8 ans plus tard ».
L’Investment Association a consulté les 100 plus grandes sociétés indexées et va revoir leur politique de rémunération. Cette fédération de 250 gestionnaires d’actifs d’outre-Manche doit « combler le fossé qui les sépare de leurs rivaux américains ».
Courrier international
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