« Nous ne passerons jamais à l’offensive, nous ne prendrons jamais l’initiative. La France est une force pour la paix », a déclaré le chef de l’Etat dans l’émission de TF1 à 20 heures. J’ai fini de me rassurer après avoir semé la confusion dans l’opinion publique et chez les autres alliés de Kiev, en considérant fin février qu’à long terme l’envoi de fantassins occidentaux en Ukraine n’était pas exclu.
>> Voir : L’envoi de troupes occidentales en Ukraine ne devra pas être « exclu », selon Emmanuel Macron
Cette nouvelle prise de position du président, qui dénonce un durcissement de Moscou et tente d’imposer son leadership dans l’aide à l’armée ukrainienne, a été critiquée par de nombreux interlocuteurs européens et par l’ensemble de ses adversaires français.
Selon un sondage Elabe publié dans La Tribune, l’opinion publique n’est pas en reste : 79 % des personnes interrogées s’opposent à l’envoi de troupes de combat et même 47 % à l’envoi de formateurs.
S’adressant directement aux Français dans cette interview, Emmanuel Macron a une nouvelle fois repris ses positions. « Si la Russie gagne, nous n’aurons plus de sécurité et la crédibilité de l’Europe sera réduite à zéro », a-t-il déclaré. « Nous n’avons qu’un seul objectif : ‘La Russie ne peut pas et ne veut pas gagner cette guerre, qui est existentielle pour notre Europe et pour la France’ », a-t-il insisté. Nous avons mis trop de limites, si je puis dire, à notre vocabulaire », a déclaré Macron, rappelant que l’Occident avait déclaré, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie il y a deux ans, qu’il n’enverrait jamais de chars ou de missiles à moyenne portée. Kiev, avant de franchir ces lignes rouges face à l’évolution du conflit. Si le scénario devait se détériorer, nous devrons être dans des conditions et nous serons dans des conditions », a-t-il déclaré. « Il y a une escalade de la part de la Russie et nous devons dire que nous sommes en mesure de réagir. »
Pour cette raison, il a déclaré que ceux qui mettent des limites à leur aide à l’Ukraine, face à un Vladimir Poutine qui a « franchi toutes les limites », « sont faibles » et « ne choisissent pas la paix, mais la défaite ». . Il a dit viser ceux qui, cette semaine au Parlement français, se sont abstenus (le Rassemblement national) ou ont voté contre (La France insoumise et les communistes) à l’accord bilatéral de sécurité avec l’Ukraine. l’Europe, invoque ces limites. Une explication qui devrait être accueillie froidement vendredi à Berlin, où le président français effectuera une visite pour apaiser les tensions avec le chancelier allemand Olaf Scholz, qui ont décuplé ces dernières semaines sur le sujet. en présentiel, avant un sommet tripartite auquel participera également le Premier ministre polonais Donald Tusk.
AFP/SEB
A moins de trois mois des élections européennes, l’interview d’Emmanuel Macron marque aussi son entrée dans la croisade, à l’issue de la première assemblée de son camp samedi à Lille. Le président français s’est exprimé à l’issue du premier débat des primaires des élections européennes. à Público Sénat, que ses parties au conflit ont dénoncé sa position « irresponsable ». Le camp présidentiel entend concentrer sa croisade sur l’aide à l’Ukraine, accusant le Rassemblement national (RN), largement en tête dans les sondages, et La France insoumise (LFI) de maintenir des positions pro-russes.
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