Ils ont parlé du trafic de drogue, mais aussi de l’emploi et de la confrontation entre Israël et le Hamas. Pendant deux heures, le président de la République, Emmanuel Macron, a échangé avec la population de la ville de La Castellane, mardi 19 mars, une merveille. Il s’est arrêté à Marseille, où il était accompagné du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, du ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, et du conseiller en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. Sabrina-Agresti-Roubache. France 3 Provence-Alpes fait le point sur ce qu’il faut retenir.
Dans la ville de Castellane, dans les 15e et 16e arrondissements de Marseille, le chef de l’Etat a annoncé que l’opération de police et de gendarmerie lancée la veille était « la première d’une série d’une dizaine de ‘places propres’ dites ‘XXL’. qui devront être prolongées sur plusieurs semaines.
« Oui, la drogue est notre ennemie », a-t-il insisté, promettant de mettre en place de nouvelles mesures pour « faire la vie des consommateurs, faire la vie des familles des plus jeunes qui font le guet ».
Le chef de l’Etat est confiant que son action depuis 2017 a déjà « donné des résultats » à Marseille, avec « des problèmes d’accord qui se sont dissous » dans « plusieurs quartiers ».
Selon lui, les opérations de « marché propre », qu’il entendait systématiser lors de sa première conférence de presse à la mi-janvier, sont sans précédent.
L’objectif est de « frapper le territoire, de combattre ces trafiquants, ces trafiquants, ces réseaux criminels, ces assassins, ces trafiquants » pendant plusieurs semaines, a-t-il dit.
En l’espace de deux jours, à des points stratégiques des Bouches-du-Rhône, la police et les gendarmes ont arrêté quatre-vingt-deux autres personnes et en ont placé soixante-trois en détention. Deux armes ont été saisies, ainsi que 8,2 kg de cannabis, 339 grammes de cocaïne, 35 7130 euros en argent et marchandises et douze véhicules.
À plusieurs reprises, des citoyens ont interpellé le Président de la République au sujet de l’emploi. Dans les Bouches-du-Rhône, selon le site en ligne du gouvernement Data emploi, le taux de chômage est de 8,6%. Cette statistique peut être doublée dans certaines villes. Le 19 mars, après un échange avec un jeune déscolarisé, Emguyuel Macron a demandé au préfet de police de noter son numéro. « Si vous avez besoin de nous pour vous accompagner, nous mettrons quelqu’un pour le faire. »« a déclaré le président.
À plusieurs reprises, lors de sa rencontre avec la population de la ville de Castellane, le président a été interrogé sur la position de la France dans la confrontation entre Israël et le Hamas. Par exemple, un habitant l’a accusé d’appliquer « deux poids, deux mesures » dans ses déplacements en Ukraine. et Gaza.
« Nous avons donné à l’Ukraine tous les moyens qu’elle veut pour protéger ses droits. Que faisons-nous aujourd’hui pour la Palestine, M. Macron ? », a déclaré Ahmed Saïd, l’accusant de « verser de l’eau dans le sable » avec l’action humanitaire de la France.
« Nous nous contentons des moyens qui sont les nôtres, qui sont ceux de la diplomatie, de l’action humanitaire », a répondu Macron.
« Nous avons servi 1 000 Palestiniens dans la construction de l’armée (de Dixmude). . . Nous livrons de la nourriture aux Jordaniens et aux Égyptiens », a-t-il déclaré.
Plus tard, à ceux qui pleuraient sur le sort des enfants palestiniens, le président a répondu : « Nous avons demandé un cessez-le-feu. Nous menons des opérations humanitaires.
Il a déclaré qu’il « faisait tout son possible » pour sauver une opération israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.