Dès le samedi 14 mars (jour de l’annonce par le Premier ministre Edouard Philippe de la fermeture des bars-restaurants, cafés, cinémas, discothèques), son chiffre d’affaires était en baisse de 20 %. Les deux jours suivants, dimanche 15 mars et samedi 16 mars, il a ouvert uniquement le drive, pour finalement perdre 50 % de son chiffre d’affaires le dimanche et 70 % le lundi. Les salariés ont donc été mis en chômage partiel.
Tous les autres franchisés français, « à l’exception d’un seul sur environ 400 qui a maintenu ouverts une douzaine de Mc Do sur la région de Tours », ont aussi tiré provisoirement le rideau.
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Hervé Gautrot a une stratégie de sortie de crise : elle devrait passer par la réouverture du drive d’un des restaurants rochefortais « en tant que site pilote », à la levée du confinement.
En attendant, ses salariés gardent le contact via des plateformes de messageries instantanées comme WhatsApp ou Facebook. Certains, bénévolement, sont même revenus sur leur lieu de travail pour se remettre aux fourneaux et fournir, en un mois, plus d’un millier de repas (petits-déjeuners ou déjeuners) à une trentaine de communautés de travail qui sont mobilisées contre le coronavirus : des soignants bien sûr, comme au CHU de Rochefort, mais aussi ceux des Ehpad de l’hôpital de Saint-Pierre d’Oléron, de Notre-Dame du Château-d’Oléron, du Val de Gère à Surgères, de Louvois à Bourcefranc, ou encore les pompiers (Surgères, Rochefort) et les forces de l’ordre (police de Rochefort, gendarmerie de Surgères, gendarmes mobiles en renfort).