Elections européennes 2024 : Emmanuel Macron offre le sien aux rebelles Valérie Hayer et Manuel Bompard

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Un tête-à-tête, spécifique et complice : Emmanuel Macron a donné l’impression pour la première fois mercredi 17 avril 2024 à Bruxelles aux côtés de la candidate de son camp aux élections européennes, Valérie Hayer, qu’il peine à s’imposer face à elle. Son rival d’extrême droite, Jordan Bardella. Le défi que ses encouragements ne retranscrivent pas sur son compte X personnel (ex-Twitter), mais sur celui de l’Elysée, a immédiatement suscité l’ire de LFI.

« Nous avons le candidat »

Mercredi, le chef de l’Etat devait achever l’assemblée classique du groupe centriste Renew, avant l’ouverture d’un sommet européen. En fin de compte, il s’est essentiellement entretenu devant la caméra avec le chef des eurodéputés de Renew, à l’insu du public. jusqu’à la fin du mois de février, où il est propulsé au sommet de la liste de la Renaissance.

Les deux hommes ont échangé quelques minutes, absorbés, souriants, Emmanuel Macron, attendu avec impatience sur son terrain de campagne, faisant un premier pas dans cette direction pour l’occasion. On s’organise, on nous a donné le bon candidat [. . . ] Surtout, nous avons des idées intelligentes, qui ont été mises en pratique en Europe ces dernières années », a déclaré le président par l’intermédiaire d’un journaliste.

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Indignation de la France insoumise

Les images, diffusées par l’intermédiaire de l’Elysée sur X, ont suscité l’ire des Insumisos, qui ont annoncé la saisine de la Commission nationale des comptes de campagne et du financement politique. L’utilisation des ressources de l’Elysée pour mener une croisade contre la liste soutenue par le président de la République est contraire aux règles sur le financement électoral », a déclaré le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard sur X.

Selon le conseiller du CNCCFP auprès des candidats et des mandataires en novembre dernier, il est interdit à un candidat d’utiliser un compte institutionnel pour « diffuser des messages de propagande électorale ».

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Le camp présidentiel du RN

En résumé, le président a ensuite lancé un slogan de croisade – « une Europe forte, une France forte, dans une Europe plus puissante et plus juste » – avant de lancer une attaque en règle contre le Rassemblement national, favori des sondages. « Il y a une sorte d’hypocrisie dans le débat et j’espère qu’au fur et à mesure que nous entrerons dans ce débat dans les semaines à venir, cette hypocrisie disparaîtra », a déclaré Macron.

Le camp présidentiel est suspendu au début de la croisade pour donner un nouvel élan à Valérie Hayer et tenter de réduire son désavantage entre le RN et la gauche. Selon son entourage, Emmanuel Macron prononcera un discours sur l’Europe la semaine prochaine, à la Sorbonne comme en 2017, lorsqu’il avait esquissé une feuille de route ambitieuse pour l’Europe.

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