La réaction à la pandémie, une occasion manquée de lutter contre les inégalités au Québec et dans le monde

La propagation de la pandémie dans le monde au cours des deux dernières années a exacerbé les inégalités sociales déjà existantes au sein de la population mondiale. Les auteurs qui ont effectué cette recherche sont les suivants:

Deux ans après la pandémie de Covid-19, nous savons que certaines équipes de la population ont été touchées de manière disproportionnée par le Covid-19.

Nous savons également que les inégalités sociales en matière de condition physique (SSI) peuvent être exacerbées si elles sont prises en compte lors de la conception d’interventions publiques de conditionnement physique.

C’est pourquoi nous avons présenté HoSPiCOVID, un étranger sur la résilience des systèmes de fitness et de fitness publics dans plusieurs pays face à la pandémie de Covid-19. Il est dirigé par une équipe d’étude composée de spécialistes étrangers en épidémiologie, médecine, conditionnement physique public, sciences sociales et géographie.

Les auteurs (étudiants, professionnels de l’étude et universitaires) étaient préoccupés par la composante de conditionnement physique public de HoSPiCOVID en raison de leur expérience à l’ISS. Cette composante s’est concentrée sur l’attention d’isS lors de l’élaboration de plans de dépistage et de recherche des contacts pour Covid-19 au Brésil, en France, au Mali et au Québec. Lorsque nous comparons les données, ce qui est clair, c’est que le facteur ISS a été largement oublié dans la réaction initiale au Covid-19. Cependant, il mérite d’être un précédent dans un contexte de pandémie.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la justice physique s’explique par l’absence de lacunes systématiques entre les équipes sociales. Les SIH correspondent aux différences de prestige de la condition physique entre les équipes de la population en raison de leur position sociale (p. ex. , sexe, âge, prestige socioéconomique, position de résidence).

WHO ISS comme injuste et évitable. Cependant, ils peuvent être réduits par des politiques gouvernementales.

Les interventions de dépistage et de traçage tactile jouent un rôle central dans le traitement des maladies infectieuses, telles que le Covid-19. Ils permettent la détection, l’isolement et le suivi des cas enflammés. La bonne fortune de ces interventions dépend de votre capacité à réussir au sein des équipes. de la population, confrontée à la menace de ne pas ralentir la propagation du virus, d’une part, et d’étendre l’ISS, d’autre part. L’adoption d’une technique d’universalisme proportionné peut être favorable dans un contexte de pandémie.

L’universalisme apporté permet le déploiement d’interventions pour l’ensemble de la population, accompagné d’efforts plus importants en fonction du point de désavantage des différentes équipes sociales. Cette technique est plus équitable, étant donné que l’équipement le plus difficile à atteindre est celui qui en a le plus besoin. .

Dans le contexte du Covid-19, une technique d’universalisme fournie peut avoir inclus des interventions de recherche et de traçage des contacts basées sur la population, combinées à des efforts concertés pour les rendre plus accessibles aux populations défavorisées. Meilleure équité en matière de condition physique, notre examen montre qu’il ne semble pas avoir été priorisé.

La composante fitness public de HoSPiCOVID est basée sur des études de cas qualitatives comparant la réaction de la condition physique publique à la pandémie de Covid-19 lors de la première vague (au printemps 2020) et les adaptations mises en œuvre lors des prochaines vagues (jusqu’à la fin de 2020). L’étude couvre 4 sites sur d’autres continents : l’état d’Amazonas au Brésil, la région Île-de-France en France, la ville de Bamako au Mali et la ville de Montréal au Québec.

La croyance du SSI des acteurs et de leurs organisations varie dans chacun des sites. À Montréal, les personnes interrogées dans des secteurs (hôpitaux, santé publique, communauté, etc. ) soutiennent que la réflexion sur les ITS est bien intégrée au mandat de leur organisation, à des degrés divers. En Île-de-France, en Amazonie et à Bamako, cette image miroir semble moins formalisée.

Cependant, à Montréal et en Île-de-France, les acteurs identifient rapidement, lors de la première vague, plusieurs équipes comme plus vulnérables au Covid-19. Ils mentionnent notamment les effets inégaux de la pandémie sur les populations racialisées et migrantes, ce que malgré tout, plusieurs études ont montré. A Bamako et Amazonas, la plupart des acteurs interrogés considèrent plutôt que la pandémie n’a pas exacerbé l’ISS, ils considèrent que le virus n’affecte pas une organisation sociale plus qu’une autre.

Ainsi, dans les 4 sites, les autres acteurs n’ont pas une conception consensuelle de l’ISS, ce qui risque d’entraver leur attention dans les interventions de détection et de suivi tactiles. De plus, le fait que certaines équipes soient plus touchées que d’autres par la pandémie ne se reflète pas dans ces interventions.

À Montréal, Bamako et en Île-de-France, les acteurs affirment que le climat d’urgence lié à la pandémie éclipse le facteur ISS. Il se distingue par la priorité au déploiement d’interventions au point de l’ensemble de la population, dans le but de réduire la propagation du virus.

Cette technique basée sur la population est perçue comme obligatoire dans un contexte de pandémie pour s’assurer que l’ensemble de la population a un accès équivalent aux interventions. Par conséquent, l’égalité et l’équité sont confondues. Cependant, certains répondants ont insisté sur l’importance d’adapter les interventions pour réussir dans les sous-groupes les plus vulnérables.

En Amazonas, la détection, qui n’est pas ouverte à l’ensemble de la population, cible des sous-groupes considérés comme menacés, en ajoutant tout d’abord les professionnels du fitness, le personnel essentiel et les patients hospitalisés. Cette procédure de détection visant les groupes menacés, mise en œuvre lors de la première vague par l’intermédiaire des autorités amazoniennes, se poursuit dans les vagues à venir.

Les interventions de détection tactile et de suivi se sont adaptées au fil du temps. Bien que l’on accorde peu d’attention au facteur ISS quant au niveau initial des interventions de planification, une plus grande attention est accordée à leur mise en œuvre lors de la première vague. Face à la vérité sur le terrain, les acteurs impliqués dans l’élaboration des plans d’intervention adaptent les interventions pour les prochaines vagues.

Avec des degrés divers entre les sites, la vente de l’accessibilité des interventions devient une priorité pour le succès des populations marginalisées. Ces adaptations ciblent les populations rurales de Bamako, les populations migrantes, racialisées et allophones de Montréal, les populations à faible prestige socio-économique en Île-de-France et les populations autochtones en Amazonie.

Les adaptations s’accompagnent du déploiement de cliniques mobiles, de la création de nouvelles cliniques de dépistage et de l’aide à l’isolement pour d’autres personnes vulnérables testées positives. Par conséquent, la détection et le suivi tactile se sont progressivement adaptés, de sorte qu’il est possible de mieux satisfaire les différentes envies de certaines équipes de la population.

Bien que les interventions de dépistage et de recherche des contacts mises en œuvre pour faire face au Covid-19 ne semblent pas avoir considéré l’ISS comme un précédent dans leur planification, la pandémie existante ne fait pas exception. Il s’avère plutôt que cet oubli est historique. Deux revues de littérature menées par notre équipe montrent qu’au-delà des épidémies dans d’autres pays (maladies sexuellement transmissibles, VIH, Ebola, tuberculose), la grande majorité des interventions de dépistage et de recherche des contacts ne reposent pas sur des méthodes qui annoncent leur mise en œuvre équitable.

Depuis plusieurs décennies, les appels à la prise en compte de l’équité et de la justice sociale dans les interventions publiques de remise en forme se sont multipliés. Lettre – souligne l’importance de faire de l’allègement des ITS une priorité et l’importance de toute intervention de santé publique.

La réaction à la pandémie de Covid-19 semble alors être une occasion manquée, soulignant l’attention politique insuffisante accordée aux mandats d’adéquation publique.

Notre étude nous invite à nous concentrer sur l’évaluation de la capacité des interventions de remise en forme à prendre en compte les IST, permettant aux praticiens et décideurs impliqués dans la remise en forme publique d’en prendre conscience. Ceci est essentiel pour s’assurer que les interventions de remise en forme publique à long terme n’aggravent pas la RSS, et que le climat d’urgence créé par les pandémies, dont la multiplication est inévitable, ne serve plus de prétexte à un manque de volonté politique à l’échelle mondiale. . .

Nous remercions nos collègues Raylson Emanuel Dutra da Nóbrega et Sydia Rosana de Araújo Oliveira pour leur contribution vitale à l’étude HoSPiCOVID et pour la rédaction de cet article.

Marie-Catherine Gagnon-Dufresne, étudiante au doctorat en santé, Université de Montréal; Camille Beaujoin, adjointe à la recherche, Université de Montréal; Fanny Chabrol, sociologue, chercheuse, Population Center

Cet article est republié à partir de The Conversation sous une licence Creative Commons. Lire l’article original.

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