L’Iran porte l’enrichissement de l’uranium à un rang quasi militaire, prévient l’AIEA

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En avril, Téhéran avait commencé à relever le taux d’enrichissement à 60 pour cent, une façon pour le régime iranien d’augmenter les enjeux sur un nouvel accord imaginable.

Le réacteur de la centrale de Bushehr en Iran.

Téhéran fait monter les enjeux. L’Iran a accéléré l’enrichissement de son uranium pour le rapprocher du grade de l’armée, a déclaré mardi 17 août l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans un rapport publié par Reuters.

En avril dernier, le régime iranien a commencé à enrichir de l’uranium à 60 pour cent, contre 20 pour cent jusqu’à présent, en réaction à une explosion sur son site de Natanz, qu’il a décrite comme une attaque terroriste à travers Israel. L’uranium de qualité militaire est enrichi d’environ 90 %.

Après le retrait des États-Unis du Plan d’action global conjoint (JCPoA) accompagné de la réintroduction des sanctions américaines, en 2018 par l’intermédiaire du président américain de l’époque, Donald Trump, l’Iran a commencé à lâcher prise à des stades des termes de l’accord. .

Avec l’arrivée d’Ebrahim Raisi à la présidence iranienne, toutes les branches de Téhéran sont désormais contrôlées par la ligne dure vers l’Occident, conformément à la position du Guide suprême de la révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei.

Pression. Les négociations indirectes de cette année à Vienne entre les États-Unis et l’Iran ont été suspendues en juin, après plusieurs séries de pourparlers, parallèlement à la tenue de l’élection présidentielle iranienne.

En décidant d’augmenter le taux d’enrichissement de l’uranium, l’Iran doit accroître les tensions en Occident avant la reprise des discussions sur l’accord de Vienne en septembre. fin des restrictions au secteur bancaire, etc. ), à l’occasion d’un nouvel accord nucléaire imaginable.

Téhéran se donne également l’occasion d’élargir ses recherches, de gagner du temps dans une course précipitée imaginable sur cette question, mais au risque néanmoins de déclencher une course nucléaire entre ses rivaux dans la péninsule arabique et l’action de l’armée, selon toute vraisemblance. d’Israël.

(Avec Reuters)

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