L’escale en Suisse se veut avant tout symbolique et ne doit donc pas déboucher sur des percées primaires. Mais certains sujets seront bien discutés et bénéficieront des impulsions, espérons-le à Paris et à Berne.
Emmanuel Macron l’emportera les 15 et 16 novembre en Suisse. Pour en savoir plus sur le programme, les enjeux et les temps forts de cette assemblée, consultez notre dossier spécial.
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Dans les milieux diplomatiques français et suisses, la visite d’Etat d’Emmanuel Macron, qui débute mercredi 15 novembre à Berne, est perçue par tous comme avant tout symbolique. L’objectif est de « mettre un visage » sur un pays qui a souffert ces dernières années. Après deux années d’amertume dans les relations franco-suisses, la Suisse a préféré le F-35 américain au Rafale français et le Conseil fédéral a pris la décision de finaliser les négociations sur le projet d’accord-cadre avec l’UE.
Les derniers mois ont été marqués par un recul puis une intensification des visites ministérielles officielles de part et d’autre de la frontière, à des niveaux toujours plus élevés. Et l’arrivée du président de la République, avec tout le faste du protocole, les honneurs de l’armée sur la place Fédérale lors du dîner de gala méritent donc d’être la touche finale d’un feu d’artifice diplomatique. Malgré tout, les relations internationales suisses ont réussi à « recoller les morceaux » et Emmanuel Macron a décidé que le moment était venu. Je suis ici pour mettre fin à la bouderie.
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