Pour renverser la finale de la Coupe CEV face au Chieri, l’équipe neuchâteloise aura ses 4 joueurs américains mercredi. Comme beaucoup de compatriotes, ils ont dû traverser l’océan pour rejoindre les pros.
Qu’on se le dise : le cadre du Club universitaire neuchâtelois (NUC) en finale de la Coupe de la CEV, moment des trois compétitions européennes de volleyball, est loin d’être enviable. Défaite 0-3 devant leur public en ébullition contre les Italiens. Du Chieri ’76, les protégées de l’entraîneure Lauren Bertolacci devront s’imposer 0-3 ou 1-3 ce mercredi à Turin (20h45) pour remporter un set décisif.
Contre une équipe plus expérimentée devant 5 000 tifosi ?C’est facile. Mais on a peur : on est confiants », promet Tessa Grubbs, un monstre de détermination qui fait office d’adversaire. Quand tout s’aligne parfaitement, l’élan, la passe, l’angle d’attaque, votre bras droit est une arme fatale. En cas d’échec momentané, l’équipe s’appuie sur le ballon de 193 centimètres de Maddie Haynes, la science du jeu de Tia Scambray ou l’explosivité de la bloqueuse centrale Jasmine. Brute.