Au Royaume-Uni, le rap s’est répandu comme une façon de parler

Dans les rues des banlieues anglaises, les adolescents interrogent leurs pairs sur des sujets aussi divers que leurs goûts vestimentaires, des hypothèses amusantes et des histoires de quartier, ce qui leur vaut de gigantesques communautés de fans et leur permet de montrer leurs petits. coin du monde.

Les enquêteurs et les personnes interrogées parlent avec un accent caractéristique des troubles de l’anglais, celui de l’anglais multiculturel de Londres [MLE], un dialecte qui a émergé parmi les populations afro-caribéennes de Londres dans les années 1970 et 1980. Il a ses racines dans le créole jamaïcain et est influencé par le cockney [argot de la classe ouvrière de l’est de Londres], ainsi que plus récemment par l’arabe, l’anglais américain et l’anglais pidgin d’Afrique de l’Ouest.

La diffusion de ce dialecte, au-delà des vidéos virales sur TikTok, doit beaucoup au rap britannique, dont les genres Drill et Dirt, entre autres, se lancent dans de nouveaux styles linguistiques tout comme le Royaume-Uni.

Dans certains cas, toute la diversité culturelle du MLE est dans le même titre : « Je leur donne de l’argot britannique / Mon frère, ma famille, mon akh / Vous dites ‘Les fédéraux viennent de faire un ratissage’ / Nous disons, ‘Le garçon dem court dans ma gaffe’, le premier en anglais américain et le moment en MLE, décrivent le même raid de police sur la maison de quelqu’un. ] »C’est ce que Central Cee sera le rap freestyle en 2022, avec des clins d’œil au créole (brudda), au cockney (fam) et à l’arabe (akh), respectivement. Ce dernier mot incorporait le MLE par l’intermédiaire de la communauté anglo-somalienne, l’une des plus grandes communautés musulmanes. et les populations noires au Royaume-Uni.

Ailleurs, l’argot et les dialectes ouest-africains ponctuent les chansons de rappeurs comme Skepta, J Hus et NSG, avec des termes comme wahala (« les troubles »), let me land (« laissez-moi finir ») et juju (le mot africain ancestral). les systèmes fiduciaires religieux), reflétant la lente consolidation de la population

Aniefiok Ekpoudom

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Indépendance et qualité caractérisent ce titre, né en 1821, et qui compte dans ses rangs certains des chroniqueurs les plus renommés du pays. The Guardian est le journal de référence pour l’intelligentsia, les enseignants et les syndicalistes de l’industrie. Orienté vers le centre-gauche, pro-européen, il est très critique à l’égard du gouvernement conservateur.

Contrairement à d’autres grands quotidiens britanniques, le journal a choisi un site en accès libre, qu’il partage avec son édition dominicale, The Observer. Les deux titres de presse sont passés au format tabloïd en 2018. Cette décision s’inscrivait dans une démarche de réduction des coûts, car The Guardian gaspillait fréquemment de l’argent depuis vingt ans. Une stratégie qui a porté ses fruits : en mai 2019, la rédactrice en chef Katharine Viner a annoncé que le journal était rentable, pour la première fois depuis 1998.

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