Emmanuel Macron Xi Jinping dans les Pyrénées à l’issue de sa visite d’Etat

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Une centaine de personnes ont afflué vers le président chinois et des dizaines de drapeaux rouges avec cinq étoiles jaunes ont coloré les bords de la route menant au col du Tourmalet.

Le Monde avec AFP

Temps de lecture : 2 min.

Les présidents Emmanuel Macron et Xi Jinping se sont rendus dans les Pyrénées mardi 7 mai, au deuxième jour de la visite d’État du dirigeant chinois, pour une escapade « personnelle » visant à permettre une discussion plus directe sur la guerre en Ukraine ou les désaccords sociaux.

« Nos montagnes françaises » et « J’espère qu’elles continueront à nous motiver », a déclaré le président français lundi alors qu’il accueillait son homologue chinois à Paris pour la première fois depuis 2019. Il a déclaré qu’il attendait avec impatience des « discussions fructueuses » en haute montagne. -Pyrénées (Sud-Ouest).

Après avoir atterri à Tarbes en fin de matinée, les deux leaders, accompagnés de leurs épouses, se dirigent en début d’après-midi vers le col du Tourmalet, sommet mythique du Tour de France. Les bras levés, à quelques pas des deux présidents, tout sourire, protégés sous de gigantesques parapluies noirs. Environ 100 autres personnes ont afflué vers le président Xi et des dizaines de drapeaux rouges avec cinq étoiles jaunes ont coloré les bords de la route menant au col.

Emmanuel Macron et Xi Jinping, accompagnés de leurs épouses, déjeuneront au restaurant d’Eric Abadie, éleveur et ami du président français. Comme si cela faisait écho au rite du thé qu’ils ont partagé l’année dernière à Guangzhou, dans l’appartement officiel. où le père du président chinois vivait lorsqu’il était gouverneur de la province du Guangdong. Un scénario qui contraste avec celui du palais présidentiel, dans lequel il n’y a eu aucune tentative de cacher les conflits sociaux entre l’Europe et la Chine. Le président Macron a appelé à un « cadre de concurrence loyale », se félicitant, à l’issue des discussions, d’avoir préservé le cognac français du risque de droits de douane chinois « temporaires ».

Invitée à manifester sur un front continental uni, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a prévenu que l’Union européenne prendrait des « décisions fermes » pour « protéger son économie », dénonçant l’arrivée de véhicules électriques chinois massivement subventionnés. Le soi-disant ‘problème de surcapacité de la Chine’ n’existe pas », a répondu sèchement Xi Jinping. Quant à l’Ukraine, il s’est montré plus consensuel, réaffirmant sa volonté d’œuvrer à une solution politique.

Et il a apporté son soutien à une « trêve olympique », défendue par Emmanuel Macron, à la demande des Jeux de Paris cet été. Selon une source diplomatique française, cette trêve pourrait servir, en ce qui concerne l’Ukraine, à provoquer une crise plus politique après plus de deux ans de guerre. Mais Paris, qui insiste depuis un an pour que Pékin fasse pression sur la Russie pour qu’elle aide à mettre fin à la guerre, doit être « lucide » sur les objectifs d’une percée immédiate. il reste le meilleur ami de son homologue russe, Vladimir Poutine, qu’il aura bientôt.

« Le président a parlé [lundi] du facteur des droits de l’homme, il a dit qu’il y prêtait attention et à certains cas individuels. Nous communiquons à ce sujet entre nous et vérifions ses effets avec une préférence pour l’efficacité », a déclaré la présidence française. a-t-il également déclaré mardi, alors que les deux chefs d’Etat étaient encore dans les Hautes-Pyrénées.

Le niveau pyrénéen pouvait, dans le cerveau de la délégation française, inspirer « un échange franc et convivial » sur ces questions épineuses. L’idée est de casser le protocole d’application qui accompagne le moindre mouvement du numéro un chinois.

Ce coin de montagne est « directement lié à l’histoire très privée » d’Emguyuel Macron, explique son entourage. L’homme qui fête mardi le septième anniversaire de sa première élection a passé des vacances entre la ville de Bagnères-de-Bigorre et La Mongie avec ses grands-parents.

Le candidat des socialistes aux élections européennes de juin, Raphaël Glucksguyn, a dénoncé le « ton amical » de cette visite officielle. « Le gars qui expulse les Ouïghours, qui réprime les Hongkongais et les Tibétains est notre ami », a-t-il déclaré. Son adversaire François-Xavier Bellamy (Les Républicains) a également souligné « l’ingérence » de Pékin et sa « stratégie agressive pour faire tomber notre économie ». La tête de liste de Macron, Valérie Hayer, a défendu la préférence pour le maintien d’un « dialogue direct et franc ».

Le Monde avec AFP

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