Aux JO de Paris, le sport russe est en passe de sortir de l’isolement

La délégation d’« athlètes individuels neutres » avec des passeports russes ou biélorusses sera à court de nourriture aux Jeux olympiques de Paris. Quant à l’événement choisi par le Kremlin, il devrait avoir lieu en septembre comme prévu.

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Officiellement, la Russie n’a pas participé aux Jeux olympiques d’été de Tokyo 2020 1 : elle avait été bannie suite à la dénonciation de son système de dopage d’État. Cela n’a pas empêché les 333 athlètes liés au « Comité olympique russe » de remporter 71 médailles. Sans drapeau ni hymne, le pays est massivement représenté au Japon. Il en sera un autre du 26 juillet au 11 août aux Jeux Olympiques de Paris, où seulement 15 d’entre eux seront présents, accompagnés de 16 Biélorusses sous le drapeau vert de « neutre individuel ». Athlètes ».

Le défi n’est plus tant les pièges institutionnalisés que la guerre en Ukraine. À la suite de l’invasion russe en février 2022, de nombreuses fédérations sportives étrangères, encouragées par le Comité international olympique (CIO), ont marginalisé les athlètes russes et biélorusses. À un an et demi des Jeux olympiques de 2024, le cadre olympique a fait un virage à 180 degrés en annonçant son objectif de se contenter de certains d’entre eux sous des conditions strictes, notamment par rapport à sa position sur le conflit. Seuls ceux qui ne s’étaient pas prononcés en faveur de celle-ci pendant la guerre et qui n’avaient pas de contrat avec l’armée ou les installations de sécurité de leur pays (comme c’était le cas pour beaucoup) étaient éligibles.

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