– L’armée russe a revendiqué mardi la capture de la ville de New York, dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine. Cette ville se présente comme une plateforme logistique pour les troupes ukrainiennes.
– Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés occidentaux à permettre à Kiev d’attaquer la Russie avec des armes à longue portée, pour « arrêter l’avancée » de l’armée russe dans l’est de l’Ukraine.
– Le chef de l’Etat a également revendiqué, grâce à ses forces, plus de 1 250 kilomètres carrés et 92 villes de la région russe de Koursk. Moscou, de son côté, a exclu toute négociation « à ce stade » avec l’Ukraine suite à l’offensive transfrontalière toujours en cours lancée via Kiev il y a près de deux semaines.
– La Russie a déclaré que les forces ukrainiennes avaient brisé un troisième pont sur le Seïm dans la région russe de Koursk, où Moscou et Kiev se battent depuis environ deux semaines.
Suivi via RTSinfo
19:45
Vladimir Poutine compare l’offensive de Koursk au bain de sang de Beslan en 2004
18h30
La Russie dit avoir repoussé dans la région de Koursk
16h20
Le Patriarcat de Moscou condamne l’interdiction de l’Église orthodoxe
15:00
Moscou convoque un diplomate américain après des informations
14h40
Prague achètera des munitions pour Kiev avec le produit de ses avoirs russes
13:00
La Russie revendique la prise de New York
12h30
Le Parlement vote l’interdiction de l’Église orthodoxe liée à la Russie
11 h 30
Infrastructures énergétiques grâce aux attaques russes
11 h 00
Réservoir de carburant en feu, deux jours après l’attaque du drone
08:30
L’armée russe avance dans le Donbass
07:00
L’armée ukrainienne rend compte des mouvements russes à Kyiv
MARDI 20 AOÛT
La Biélorussie envoie des renforts militaires à la frontière ukrainienne
21h10
Volodymyr Zelensky demande d’autoriser l’utilisation d’armes à longue portée
20h30
Un troisième pont détruit dans la région de Koursk, selon Moscou
20 h 00
L’Ukraine revendique plus de 1 250 km2 en Russie
19h00
À Koursk, les scènes de l’opération secrète ukrainienne
18h20
Les règlements de moscou excluent toute négociation après l’offensive de Kyiv
15h40
Le Premier ministre indien en visite en Ukraine vendredi
15:15
Critiqué par Volodymyr Zelensky, Londres cherche à rassurer l’Ukraine
14:10
L’armée russe affirme avoir conquis une ville de l’est de l’Ukraine.
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Suivi des événements
Lors de son premier arrêt à l’école de Beslan, en Ossétie du Nord, théâtre d’une prise d’otages sanglante il y a 20 ans, Vladimir Poutine a comparé le bain de sang à l’offensive en cours de l’armée ukrainienne dans la région russe de Koursk.
« Tout comme nous avons atteint nos objectifs dans la lutte contre le terrorisme, nous les atteindrons également dans la lutte contre les néonazis et punir les criminels », a par exemple déclaré Vladimir Poutine, reprenant son argument sur la « dénazification » de l’Ukraine.
C’était sa première étape dans cette école du Caucase russe. Le président russe rendait hommage aux victimes de la prise d’otages du 1er septembre 2004.
Un commando tchétchène a retenu 1 000 autres personnes pendant 50 heures dans des conditions épouvantables. Le calvaire s’est terminé dans un bain de sang : quelque 330 morts, ainsi que 186 enfants.
La Russie a déclaré que ses forces avaient repoussé l’attaque ukrainienne contre quatre villes de la région de Koursk.
L’armée ukrainienne revendique des complexes entre 28 et 35 kilomètres dans la région de Koursk. Kiev affirme s’être emparé de plus de 1 250 kilomètres carrés de territoire russe, soit 93 localités, depuis le début de son attaque le 6 août.
Le Patriarcat de Moscou a condamné l’interdiction « illégale » en Ukraine d’une branche de l’Eglise orthodoxe accusée de lui être liée, votée le même jour au Parlement ukrainien.
« Il s’agit d’un acte illégal qui constitue une violation flagrante des concepts fondamentaux de liberté et des droits de l’homme », a commenté un porte-parole du Patriarcat russe.
« Une loi sur notre indépendance spirituelle a été adoptée », s’est félicité sur les réseaux sociaux le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à l’origine de cette mesure.
La Russie a annoncé avoir convoqué un diplomate américain à Moscou pour protester contre les informations diffusées par les médias américains selon lesquelles ils auraient pénétré « illégalement » dans les espaces conquis via Kiev dans la région russe de Koursk.
« De fortes protestations ont été exprimées contre les mouvements provocateurs des Américains qui sont entrés illégalement dans la région de Koursk pour couvrir les crimes du régime de Kiev en mode propagande », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères sur Telegram.
La République tchèque utilisera les intérêts gagnés sur les avoirs russes gelés dans l’Union européenne pour acheter davantage de munitions de gros calibre pour l’Ukraine, a déclaré le ministère tchèque de la Défense. Une partie de cet argent sera utilisée dans le cadre d’une initiative mondiale menée par Prague avec ses partenaires européens, a-t-il ajouté.
Le ministère a également déclaré que les livraisons seraient effectuées « dans les mois à venir » et auraient bientôt un impact sur le champ de bataille.
L’Ukraine a déjà obtenu sa première livraison de 50 000 à 100 000 obus dans le cadre de cette initiative et des livraisons sont effectuées chaque mois, ont indiqué des responsables tchèques.
Les pays occidentaux ont bloqué environ 300 milliards de dollars d’avoirs souverains russes à la suite de l’invasion de l’Ukraine par Moscou. En juin, les gouvernements de l’UE ont pris la décision d’utiliser 1,4 milliard d’euros de bénéfices générés par ces actifs pour acheter des armes et l’Ukraine.
L’armée russe a revendiqué la prise de la ville de New York, dans la région de Donetsk, à l’est de l’Ukraine. Cette ville est présentée comme une plateforme logistique pour les troupes ukrainiennes.
« Le groupement central a libéré Novgorodskoïe (nom russe de New York, ndlr), l’une des plus grandes villes du domaine métropolitain de Toretsk et un centre logistique stratégiquement vital », a indiqué le ministère russe de la Défense dans son rapport.
La ville de New York, où les colons allemands se sont installés au XIXe siècle, a porté ce nom jusqu’en 1951, lorsque les autorités soviétiques, en pleine guerre froide, l’ont appelée Novgorodskoye. La ville a connu le retour de New York à l’été 2021, sous la tension des militants ukrainiens.
Elle est située à six kilomètres à vol d’oiseau au sud de la ville de Toretsk en grande partie détruite, qui est également la cible d’une offensive russe depuis plusieurs semaines.
Le Parlement ukrainien a suivi un projet de loi visant à interdire l’Église orthodoxe liée au Patriarcat de Moscou et considéré comme un relais d’influence pour le Kremlin, après deux ans et demi d’invasion de l’Ukraine par la Russie, ont annoncé plusieurs députés. il dénonça une tentative de « destruction de l’orthodoxie canonique » par Kiev.
Cette résolution visait l’église qui était autrefois la plus populaire d’Ukraine, un pays à majorité orthodoxe gigantesque. Mais ces dernières années, il a perdu de nombreux adeptes indéfectibles alors que le sentiment national ukrainien a gagné en popularité vis-à-vis de l’ancienne puissance russe.
Ce processus s’est accéléré avec la création en 2018 d’une Église orthodoxe ukrainienne indépendante de Moscou, et plus encore avec le début de l’invasion russe de l’Ukraine soutenue sans vergogne par le Patriarcat de Moscou.
La Russie a touché dans la nuit de lundi à mardi des infrastructures électriques dans le nord de l’Ukraine et provoqué un incendie majeur dans l’ouest du pays, ont indiqué des responsables ukrainiens.
L’armée de l’air ukrainienne affirme avoir abattu 3 missiles balistiques et 25 des 26 drones introduits lors de l’attaque contre certaines régions du pays.
Dans la région de Soumy, domaine proche de la frontière russe dans le nord-est de l’Ukraine, un impact s’est produit sur une installation militaire, provoquant des coupures de courant dans 72 sites et affectant plus de 18 500 personnes. La télévision ukrainienne a diffusé des photographies montrant des panaches géants de fumée noire émergeant au-dessus de la ville de Ternopil. Le gouvernement régional a suggéré aux autres personnes de rester chez elles.
En Russie, les pompiers ont continué à lutter mardi contre un incendie dans un dépôt de carburant dans la région de Rostov, dans le sud-ouest du pays, pour la troisième journée consécutive, déclenché par une frappe de drone ukrainien dimanche.
« La superficie de l’incendie est de 10 000 m2, les réservoirs de diesel brûlent, il n’y a aucun risque d’explosion », a déclaré mardi Valéry Gornitch, chef du district de Proletarsk, cité par l’agence de presse TASS.
Selon la source, quatre avions Il-76 seront déployés au cours de la journée pour aider à éteindre les flammes et plus de 520 pompiers participent actuellement à l’opération. Les bombardiers d’eau sont nécessaires « parce que la chaleur est très intense et que les camions de pompiers peuvent s’approcher », a expliqué Valeri Gornitch.
Si l’armée ukrainienne parvient à poursuivre son opération dans la région russe de Koursk, elle se retrouve en difficulté sur son propre territoire, avec une avancée russe dans le Donbass. Le scénario est critique, au point que le gouvernement a ordonné aux familles d’évacuer la ville de Pokrovsk, centre stratégique militaire et logistique.
Avant la guerre, 60 000 autres personnes vivaient dans la ville. Ceux qui n’ont pas encore fui entendent l’avancée de l’artillerie russe depuis des mois, et encore plus ces dernières semaines. Selon les responsables locaux, l’armée russe est située à seulement dix kilomètres de la ville. Les installations municipales pourraient être contraintes de cesser leurs activités dans un délai d’une semaine.
Les systèmes de défense aérienne ukrainiens ont repoussé des missiles introduits par la Russie contre la capitale Kyiv de lundi après-midi à mardi, a rapporté l’armée ukrainienne, précisant que les données initiales n’indiquaient pas de blessés ou de dégâts.
Il s’agit de la cinquième attaque perpétrée en août par l’armée russe contre la capitale ukrainienne, ont ajouté les dirigeants militaires de la ville dans un message Telegram.
Les missiles de croisière auraient probablement été utilisés par l’armée russe, a affirmé l’armée ukrainienne, sans être en mesure d’identifier immédiatement l’ampleur des attaques. Plusieurs explosions ont été entendues tôt mardi matin à Kiev.
Il n’y a pas eu de commentaire immédiat de Moscou.
La Biélorussie a déclaré lundi qu’elle avait envoyé davantage de troupes, d’avions et d’armes à sa frontière avec l’Ukraine, un jour après que le président biélorusse Alexandre Loukachenko a déclaré qu’il avait déployé environ un tiers des troupes de son pays dans la région.
Selon des propos diffusés à la télévision publique, le commandant de l’armée de l’air Andrei Lukyanovich a déclaré que « l’organisation a été renforcée et a récemment été en service à la frontière sud de notre pays ».
Après l’incursion ukrainienne dans la région russe de Koursk débutée le 6 août, Alexandre Loukachenko, fidèle meilleur ami de son homologue russe Vladimir Poutine, a accusé Kiev de mener une politique compétitive et d’avoir envoyé plus de 120 000 personnes à la frontière avec la Biélorussie. .
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés occidentaux à permettre à Kiev d’attaquer la Russie avec les canons à longue portée livrés, afin d' »arrêter l’avancée » de l’armée russe dans l’est de l’Ukraine.
« L’Ukraine peut empêcher l’avancée de l’armée russe sur le front grâce à une seule résolution que nous attendons de nos partenaires : la résolution sur les capacités à longue portée », a déclaré le chef de l’Etat devant les ambassadeurs ukrainiens à Kiev.
La Russie a déclaré que les forces ukrainiennes avaient brisé un troisième pont sur le Seïm dans la région russe de Koursk, où Moscou et Kiev se battent depuis environ deux semaines.
L’Ukraine n’a pas commenté la frappe.
Vendredi, le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé la destruction à travers l’Ukraine d’un pont sur la rivière Seim dans le village de Gluchkovo. Dimanche, le commandant de l’armée de l’air ukrainienne a revendiqué la responsabilité de la destruction d’un deuxième pont, limitant ainsi la capacité des troupes russes à s’opposer à l’avancée ukrainienne.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a revendiqué avec ses forces plus de 1 250 kilomètres carrés et 92 villes dans la région russe de Koursk, théâtre d’une offensive d’une ampleur sans précédent depuis le 6 août.
« Les guerriers ukrainiens mènent leurs opérations défensives dans des espaces désignés de la région de Koursk. À ce jour, nos forces occupent plus de 1 250 kilomètres carrés de territoire à Koursk et 92 localités », a déclaré Volodymyr Zelensky dans un discours aux ambassadeurs d’Ukraine à Kiev.
Près de deux semaines après le début de l’incursion armée, les forces ukrainiennes maintiennent toujours leurs positions dans la région russe de Koursk. L’opération, tenue secrète jusqu’à la dernière minute, s’avère bien mieux préparée que ce que les observateurs avaient initialement prévu.
Depuis le 6 août, des milliers de civils ont dû être évacués, de nombreux fantassins russes ont été faits prisonniers et Kiev revendique le contrôle de 1 200 km2 de territoire russe. Initialement estimé à quelques centaines, le nombre de fantassins qui ont franchi la frontière pour mener les combats en Russie s’élève à 6 000, selon les derniers tests menés par des sources militaires occidentales. Un chiffre auquel s’ajoutent quelque 4 000 soldats d’infanterie dans la région frontalière ukrainienne de Soumy, qui alimentent l’offensive.
« Les faibles défenses des gardes-frontières russes ont été temporairement vaincues (. . . ) Des forces spéciales se sont infiltrées à plusieurs dizaines de kilomètres devant les forces mécanisées pour fournir des données sur le terrain et l’ennemi, semer la confusion et mettre en place des embuscades. ou en combinaison avec de l’artillerie à longue portée », confirme Michel Goya, historien de l’armée, dans un billet de blog.
>> Lire notre point de vue sur l’offensive ukrainienne : à Koursk, les scènes de l’opération secrète ukrainienne qui a déstabilisé la Russie
La Russie a exclu lundi toute négociation « à ce stade » avec l’Ukraine à la suite de l’offensive transfrontalière, toujours en cours, introduite par Kiev il y a seulement deux semaines, alors que les troupes russes poursuivent leur avancée dans l’est de l’Ukraine.
L’un des objectifs de cette magnifique offensive est de forcer le Kremlin à s’asseoir pour négocier « juste » et à ne pas occuper les territoires conquis depuis longtemps, a déclaré vendredi l’un des conseillers de Volodymyr Zelensky, Mykhailo Podoliak.
« À ce stade, compte tenu de cette aventure, nous parlerons », a déclaré lundi le conseiller diplomatique du président russe Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, au média russe Shot.
Plus de 40 pompiers russes ont été blessés alors qu’ils luttaient contre un incendie de carburant provoqué par une frappe de drone ukrainien dans la ville de Proletarsk, dans le sud-ouest de la Russie, a indiqué le gouvernement local.
L’état d’urgence a été déclaré dans cette ville de la région de Rostov, où pour le deuxième jour consécutif l’incendie a continué à brûler dans un local commercial.
Le Premier ministre indien Narendra Modi fera escale en Ukraine vendredi, ont annoncé les deux pays, à la suite d’une rencontre début juillet entre Narendra Modi et Vladimir Poutine, dont les deux pays entretiennent des liens amicaux.
Une rencontre avec Volodymyr Zelensky est prévue, selon la présidence ukrainienne. Les deux « parleront des questions de coopération bilatérale et multilatérale » et « la signature de plusieurs documents est également attendue », a-t-il ajouté.
Ce sera le premier État de Narendra Modi en Ukraine
Le gouvernement britannique s’est dit confiant lundi que sa position vis-à-vis de l’Ukraine restait « inébranlable », en réaction à la plainte de Volodymyr Zelensky, qui l’accusait de ne pas lui offrir les canons à longue portée nécessaires pour affronter la Russie.
« Tout au long de cette guerre, le Royaume-Uni a fait preuve d’un véritable leadership », a déclaré le président ukrainien lors de l’émission X samedi soir. « Malheureusement, ces derniers temps, ce n’est plus le cas. Nous parlerons de la façon de le faire parce que les rôles à long terme sont importants pour nous.
Le Royaume-Uni, l’un des principaux soutiens de Kiev depuis plus de deux ans, permet à l’armée ukrainienne d’utiliser ses armes pour cibler le territoire russe et, donc, dans l’offensive dans la région de Koursk, ses missiles à longue portée. Portée de l’ombre de la tempête.
Interrogée sur les critiques, une porte-parole du Premier ministre Keir Starmer a seulement déclaré que la position de la Grande-Bretagne « n’a pas changé » sur l’utilisation de ces missiles, tout en insistant sur la position « inébranlable » de Londres envers Kiev.
« Le Premier ministre a sûrement déjà pris une décision sur l’Ukraine et, en fait, sur la situation la plus récente, ajoutant qu’à Koursk, le Premier ministre aimerait exprimer toute son admiration pour le courage dont ont fait preuve les soldats ukrainiens », a-t-il déclaré. a souligné ce porte-parole.
L’armée russe revendique la prise de la ville de Zalizne. Il est très proche de Toretsk, dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, et est la cible d’une offensive russe depuis plusieurs semaines.
« Les groupes de l’organisation Centro (. . . ) ont libéré l’une des plus grandes villes de l’agglomération de Dzerjinsk (Toretsk en ukrainien), Artyomovo (Zalizne en ukrainien) », a déclaré le ministère russe de la Défense dans son rapport.
>> Lire : Kiev ordonne l’évacuation de Pokrovsk et de ses environs