Séverine Ragot est une mère révoltée : son fils est décédé à l’âge de 12 ans d’un cancer du sang. Mais les autorités stoppent l’enquête sur les cas de cancers pédiatriques dans la région. « Nous dire (…) on ne peut pas chercher, ce nest pas entendable », regrette-t-elle. Une première analyse épidémiologique a bien eu lieu sur les 13 familles concernées sur sept communes ces quatre dernières années. Il y a certes plus de cancers pédiatriques qu’ailleurs en France, mais aucune cause commune n’a été identifiée.
Selon les autorités de santé, d’autres prélèvements dans l’environnement ne serviraient à rien. Des diagnostics avaient été réalisés dans 17 logements d’enfants atteints de cancer, sur des sites industriels et à l’école Notre-Dame-de-Lourdes. L’Agence régionale de santé (ARS) regrette ce résultat non probant. « Nous avons bien conscience que ça ne répond pas aux questions des familles et plus généralement aux questions des habitants de Sainte-Pazanne et de l’ensemble des communes concernées », indique Nicolas Durand de l’ARS Pays de la Loire.
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