BOURSE – C’est le Jour J pour la Française des Jeux. Ce jeudi 21 novembre à 9 h 30, à la FDJ stock de commencer son inscription à la Bourse de Paris, au prix de 19,90 euros.
La période de souscription, qui s’est terminée mardi soir pour le public en général et le mercredi midi pour les investisseurs institutionnels (fonds, entreprises, banques, assurances), a été « un succès spectaculaire », selon le Ministre de l’Économie, de Bruno Le Maire.
L’enthousiasme est vite devenu évident pour les 99 millions d’actions vendues par l’État, une opération qui devrait lui permettre de gagner plus de 2 milliards d’euros: à partir du 8 novembre, le lendemain de l’ouverture de la période de réservation pour les actions, le partage réservé aux grands investisseurs avaient déjà été intégralement souscrite, soit 10 milliards d’euros.
Sur la petite côte, à 1,6 milliard d’euros d’actions a été souscrite, tandis que l’théorique de l’enveloppe initialement ciblés par le gouvernement a été fixé à 600 millions d’euros.
« Nous avons décidé d’augmenter la part des titres réservés à des investisseurs privés de 33 à 40% », a déclaré Bruno Le Maire, qui a déclaré que ceux qui se sont abonnés a moins de 2000 euros « sera entièrement servi ». Pour ceux qui ont souscrit plus de 2000 euros, « seulement 10% de la demande peut être servi, » a ajouté le ministre. Au total, « un demi-million de personnes » ont participé à la souscription, dit-il.
Pour le grand public qui n’ont pas encore investi et je voudrais maintenant de le faire, ce ne sera possible qu’à partir de ce jeudi si la première fois les acheteurs de la période d’abonnement d’accord de vendre des actions. Selon Lerevenu.com les estimations, près de 60% de ces FDJ actions ne seront pas revendues, ou très peu, dans l’immédiat, pour deux raisons principales:
Les personnes qui ont souscrit à l’opération reçoivent gratuitement une action (pour dix détenues) à condition de conserver leurs titres pendant 18 mois. Cette catégorie pourraient représenter jusqu’à 20% du capital.
Les autres actionnaires de la société ont convenu de ne pas vendre des actions pendant 18 mois. Ces comprennent l’État, l’Union des Blessés de la Face et de la Tête (UBFT), la Fédération Nationale André Maginot (FNAM), la Confédération Nationale des Buralists de la France et de la Mutuelle d’Action Sociale des Finances Publiques (MASFIP). Ils sont censés contenir près de 40% du capital entre eux.
Environ 60 millions d’actions devraient être congelés pendant au moins un an et demi.
Si quelques stocks devraient changer de mains dans l’immédiat, n’est-il pas finalement une bonne chose d’attendre de voir comment le stock va effectuer à la bourse au cours de ses premières semaines de l’inscription, avant d’investir pour ceux qui ne l’aurait pas encore Fait? HuffPost fait état de quatre acteurs des marchés financiers pour répondre à cette question. Leurs arguments sont avant tout un récit édifiant.
Andrea Tueni, directeur des ventes et de la gestion de la relation chez Saxo Banque France: « ne Jamais se précipiter pour le marché boursier. Dans le cadre d’une introduction en bourse, la situation du marché est toujours compliqué: la valeur peut augmenter ou diminuer fortement. Cela peut conduire à la volatilité. Il faut plusieurs jours, voire des semaines, pour que la valeur se stabilise. Tout le monde doit donc définir leur stratégie en fonction de leur risque. »
Benoist Rousseau, à son compte, commerçant: « Il est intéressant de rappeler que la France est l’un des rares pays qui permet à des particuliers de participer à des professionnels en bourse. Dans la plupart des pays, les individus ont à attendre pour que le stock soit répertorié. Il y a donc un risque particulier pour ce type d’opération de change; nous allons acquérir des actions à un prix généralement pitch fortement dans les premiers jours de trouver son point d’équilibre. Il est donc assez élevé risque de volatilité. »
Nicolas Chéron, directeur de la recherche de marché pour le courtage en ligne du site Binck.fr: « Le Français moyen, qui n’a pas fait de stock marché pendant une longue période et est miser sur le long terme, a plus intérêt à laisser l’introduction de passer. Par exemple, il doit mettre dans un maximum d’un tiers de son investissement au début, laisser le temps de passer et de revenir plus tard une fois qu’il est rassuré par le comportement de la bourse ou parce qu’il a refusé. Je voudrais vous recommandons d’attendre au moins un à deux mois. Ne mettez pas tous vos oeufs dans le même panier, mais faire les choses progressivement, avec prudence et parcimonie. »
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